Site icon respice stellam

Eleison Comments in French

Madiran: les Eveques

ELEISON COMMENTS DCXCIV (31 octobre 2002)

Bons évêques ? – Un don que Dieu seul peut donner.
Prions pour eux  ! Sinon, nous serons rejetés.

Dans le Prologue de son livre L’hérésie du XXe siècle, Jean Madiran affirme sans détours que les évêques catholiques, en poste au moment du Concile Vatican II (1962–1965) et ceux qui leur ont succédé immédiatement après, sont les grands responsables du changement de religion dans l’Eglise. Il charge particulièrement les évêques qu’il connaît le mieux, à savoir les évêques français. Dans son premier chapitre, il montre, à la lumière de la grande encyclique de Saint Pie X  : Pascendi (1907), comment l’esprit de ces évêques était inapte à saisir la réalité et, en premier lieu, la doctrine catholique. Cela venait du subjectivisme ambiant, diffusé par la philosophie kantienne, régnant désormais en maître dans les Facultés de philosophie de pratiquement toutes les « universités ». Dans le chapitre II, Madiran consacre au cas des évêques français eux-mêmes, six sections assez librement reliées entre elles.

Il dit tout d’abord, que pour suivre ces évêques, il faudrait jeter aux orties un véritable trésor catholique, tel que Saint Pie X, le chant grégorien, le thomisme, le droit canonique, la Vierge Marie, le patriotisme, notre héritage gréco-latin, la piété mariale, voire, et ce n’est pas le moins important, la dévotion des petites vieilles femmes en prière. « Pour notre part, dit-il, nous refusons de mépriser l’un ou l’autre de ces traits familiers de la famille catholique. Derrière tous ces traits, il y a l’amour du Christ, tandis que derrière tous les discours parlant de « recyclage », de « rénovations » et de « renouveau », on trouve la haine ». Car, derrière toutes les réalisations de la « civilisation occidentale », il y a le Christ, et non l’Inde, ni l’Afrique, ni la Chine.

En second lieu, la Nouvelle Église a proclamé son apostasie au monde entier : la politique des nouveaux évêques n’est plus de convertir qui que ce soit. Pourtant, les fondements de la vie et de la mort restent exactement les mêmes. Que l’Église nous enseigne comment vivre et mourir  ! Nous ne sommes tous que trop obsédés par le monde. Que les prêtres nous apprennent comment aller au ciel !

Troisièmement, ces évêques disent que « la mutation de civilisation » appelle « une conception plus évangélique du salut », entraînant « une nouvelle formulation. » Mais celle-ci consiste pas seulement dans dans de nouveaux mots, comme ils le prétendent, mais aussi dans un nouveau contenu des mots, c’est-à-dire dans une nouvelle religion. Vos Excellences, notre réponse est « NON !” De plus, en tant que catholique baptisé, je suis en droit d’exiger de vous la vraie Foi, car votre « nouvelle formulation » à la recherche d’une nouvelle « conception du salut » n’est pas simplement maladroite, mais forcément hérétique, conduisant à une nouvelle religion en contradiction avec la vraie Foi.

Quatrièmement, jusqu’en 1966, ces évêques n’avaient pas encore déserté la Foi catholique, alors que maintenant, ils prétendent que leur doctrine exprime enfin le christianisme authentique. En fait, leur « mentalité postconciliaire » est en rupture avec la vraie Foi. La vérité est que nous sommes en plein milieu d’une guerre sévissant entre deux religions différentes. Et tous les évêques, activement ou passivement, soutiennent la nouvelle religion. Il devrait y avoir des évêques catholiques pour prendre la parole, car les âmes périssent ! Mgr Lefebvre, vous m’entendez  ? Nous n’avons nul besoin d’évêques qui nous exhortent à être modernes. Nous sommes tous déjà trop modernes. Depuis quand la technologie moderne et la philosophie moderne devraient-elles ê tre la règle des évêques catholiques  ? Nous connaissons les modernes, et nous les méprisons. Vous ne les connaissez pas et vous les aimez. Marx, Nietzsche, Freud sont des bonimenteurs. Réveillez-vous !

Cinquièmement, la Nouvelle Église est en train de ruiner tout ce qu’il y a d’apprentissage, d’enseignement et d’éducation. En voulant ne donner aux jeunes que ce qui est moderne – ce qu’ils ont déjà – vous ne leur donnez rien, tout en leur faisant croire qu’ils savent tout. Ainsi abandonnés, ils deviendront les barbares de demain, de sorte que vous trahissez non seulement la Foi mais aussi toute la civilisation. Revenez à la Tradition ! Seigneur  ! Donnez-nous de vrais évêques catholiques !

Sixièmement, l’autorité des évêques n’a d’autre fondement que la vérité, la légitimité et le droit. Si ces évêques recyclés avaient raison, l’Église de la Tradition n’existerait plus. Or, la Vérité étant leur premier devoir, lorsqu’ils veulent changer la Foi, ils n’ont aucune autorité pour ce faire. Et s’ils le font, ils n’ont aucun crédit pour prétendre à être obéis. Mais nous ne les laisserons pas en paix. Nous attendons d’eux la certitude, la pureté et la sainteté de la Foi catholique immuable.

(Dans la section 4 ci-dessus, Monseigneur Lefebvre n’est pas mentionné nommément, mais il était présent à l’esprit de Madiran (c’est Madiran qui nous le dit). Deux ans plus tard, Monseigneur fondait la Fraternité St Pie X. La suite fait partie de l’histoire).

Kyrie eleison.

Avenir du Covid?

COMMENTAIRES ELEISON DCXCV (7 novembre 2020) 

De par Sa Vérité, Dieu nous a libérés.
Préférant le mensonge, nous vivrons en prison.

Partout de par le monde, de plus en plus de gens observent l’énorme effort de propagande covidienne fourni par les ignobles médias et leurs gouvernements. Ils notent la disproportion frappante entre cette surabondante publicité d’une part, et les rares décès réellement dus au Covid autour d’eux d’autre part. Si bien qu’ils en viennent à penser que, derrière Covid-19, se cache bien plus que ce qu’il y paraît. Il ne fait aucun doute qu’ils ont raison. Toutefois l’identité des criminels qui se cachent derrière le Covid, et ce qu’ils cherchent en réalité, est loin d’être clair. Les matérialistes libéraux se refusent à imaginer que quelqu’un puisse être mauvais à ce point, car ils ont besoin de croire que tout le monde ici-bas est brave par nature. Mais les catholiques croyants, grâce à leur Foi, ont une chance de voir les choses autrement.

Éclairés par leur Foi, ils comprennent que la vie humaine est un temps lors duquel Dieu laisse chaque être humain choisir entre la béatitude éternelle au Ciel, en servant et en aimant la divine Trinité, ou les tourments éternels de l’enfer qui se méritent en rejetant Dieu et en refusant sa Grâce. Les armées des anges, créées avant les hommes, ont eu à faire le même choix, et c’est peut être un tiers d’entre elles qui ont prévariqué et ont été précipitées en enfer. C’est pourquoi aujourd’hui tous les anges déchus envient avec amertume les êtres humains qui ont la possibilité d’atteindre le Ciel. Aussi, font-ils tout leur possible pour entraîner avec eux ces âmes en enfer. De là vient le mal sur la terre.

Mais comment Dieu, bon et tout-puissant comme il l’est, peut-il donner une telle liberté au mal ? La raison en est que Dieu ne veut aucun robot dans le Ciel. Avec Lui, Il ne veut que des anges et les âmes qui ont fait un choix entièrement libre entre Lui et le Diable  ; Il veut des âmes qui l’ont préféré Lui à tous les attraits possibles du monde, de la chair et du Diable. Mais quand le Diable réussit à aveugler les âmes par l’erreur ou à les attirer dans ses guets-apens, alors, souvent, Dieu fait souffrir ces âmes dès ce bref séjour ici-bas, afin qu’elles réfléchissent à nouveau, qu’elles reviennent à Lui et qu’elles se sauvent pour la vie éternelle. « O Dieu, » priait saint Augustin, « punissez-moi dans cette vie, pour que vous n’ayez pas besoin de me punir dans la vie prochaine ». Et Dieu utilise souvent des anges déchus et des hommes pervers pour servir de fléaux, nécessaires comme Il le sait au salut des âmes. De là provient une bonne partie de la souffrance des hommes sur terre.

C’est pourquoi le grand mensonge du Covid est encore susceptible de prospérer un certain temps, en raison du matérialisme athée qui, aujourd’hui, retient pratiquement prisonnière une énorme quantité d’âmes. Ce matérialisme athée est l’essence du communisme, et peut nécessiter de grandes souffrances afin que les âmes en soient ébranlées. Les hommes sont profondément abusés par une fausse notion de la liberté  : cette liberté de choisir entre le bien et le mal au lieu de choisir entre deux biens possibles – car le droit inaliénable de choisir le mal n’existe pas. Mais ce sont des libéraux convaincus et toujours en croisade, qui en tiennent pour la liberté de choisir le mal. Nous l’avons vu, lors des émeutes de cet été  ; ils en tiennent pour la liberté de détruire la police, tout l’ordre public, les villes, comme tous les faibles restes de la civilisation chrétienne  ; bref ils estiment avoir la liberté de faire la guerre à Dieu. Toutes les horreurs du communisme ont régné plus de 70 ans, avant que la « Sainte Russie » n’ait commencé à revenir à Dieu. Que faudra-t-il pour que tout un monde apostat soit prêt à supplier Notre-Dame d’obtenir la pleine Consécration de la Russie ?

Selon une source récente du Canada, il faut donc s’attendre, d’ici la fin de l’année 2020, à la mise en place de restrictions pour un second confinement. On assistera à une nouvelle « vague » de décès liés à la maladie de Covid et l’on procèdera à l’acquisition ou à la construction précipitée d’ »installations d’isolement » dans tout le pays. Il faut s’attendre, d’ici la fin de l’année, à des mesures de confinement beaucoup plus sévères et, autour du Nouvel An, nous verrons l’introduction du programme d’un revenu de base universel, parallèlement à un nouveau virus (Covid-21) qui submergera les installations médicales. Au printemps, il est prévu d’imposer un troisième verrouillage, toujours plus strict, un programme de revenu de base, accompagné d’importantes perturbations économiques. Pour compenser un effondrement économique international, le gouvernement offrira un allègement de toutes les dettes. Comment cela  ? Il offrira aux citoyens l’annulation de toutes leurs dettes en échange de leur abandon définitif de toute propriété, de tout actif et de l’acceptation des vaccins Covid-19 et Covid-21. Et si certains citoyens refusent ?

« Ils seront réputés représenter un risque pour la sécurité de la société et seront relégués dans des installations prévues pour les isoler, avec leurs biens saisis. »

Nous voilà avertis. On ne se moque pas de Dieu (Galates VI, 7). Prions  !

Kyrie eleison.

Madiran; l’Hérésie

Quelles que soient les saisons, le Nord ne peut bouger;  
Pas plus que l’hérésie ne tue la Vérité.

ELEISON COMMENTS DCXCVI (14 nov. 2020)

Dans « L’hérésie du XXe siècle », Jean Madiran (1920–2013) montre d’abord la gravité de l’hérésie des évêques (Prologue), sa philosophie sous-jacente (partie I), les évêques qui en sont responsables (II). Il en vient ensuite dans les Parties III, IV et V, à l’hérésie elle-même. Il l’analyse selon sept Propositions tirées de textes de l’Évêque de Metz, Mgr Schmitt. La troisième partie est consacrée aux Propositions I et II, en raison de leur importance ; la quatrième partie voit les six premières en détail ; la cinquième partie examine la septième Proposition, également en raison de son importance capitale pour Madiran. La partie III fait l’objet des « Commentaires » de cette semaine. Elle se subdivise en six Chapitres.

Dans le premier Chapitre, Madiran déclare qu’à la veille de Vatican II (1962–1965), l’atmosphère religieuse était déjà largement pestilentielle, mais Mgr Schmitt, Évêque de Metz (dans l’Est de la France), met en évidence toute cette infection en formulant les deux premières des sept Propositions par lesquelles, fort de son autorité épiscopale, il présente ce qui, en fait, constitue une nouvelle religion. La première Proposition (P1) affirme que “le monde changeant d’aujourd’hui impose un changement dans le concept même du salut apporté par Jésus-Christ”. Et la seconde (P2) déclare que “l’idée que l’Eglise se faisait du plan de Dieu n’était pas, jusqu’alors, assez évangélique”. Bref, (P1) l’Eglise doit promouvoir, selon l’évêque de Metz, une « socialisation”, parce que (P2) l’ancienne Eglise n’était pas assez collective, mais trop simplement personnelle dans sa pratique de l’Evangile. En fait, ce que l’Évêque promeut ici, selon Madiran, c’est le communisme.

En effet, la « socialisation », affirme Madiran au chapitre 2, repose sur une vision marxiste, matérialiste et déterministe de l’histoire. Ce qui montre que l’évêque de Metz a perdu la foi catholique. Car, comment les objectifs spirituels du christianisme peuvent-ils se concilier avec les objectifs matérialistes du communisme ? Le communisme est un système social à rejeter pour des raisons religieuses car il prétend remplacer le système social de l’Église par son propre système social, et donc évincer le christianisme.

Au chapitre 3, Madiran rejette l’affirmation de Mgr. Schmitt, selon laquelle l’homme d’aujourd’hui comprend mieux que tout autre la fraternité évangélique (cf. P2 ci-dessus). Une telle dévalorisation de toutes les œuvres et réalisations sociales de l’Église préconciliaire tombe dans le ridicule et, dit Madiran, pour les catholiques, cela fait preuve d’un narcissisme entièrement déplacé.

Ainsi, dit Madiran au Chapitre 4, en 1967, il était devenu clair pour tout le monde que Mgr. Schmitt ne faisait pas moins que de promouvoir une nouvelle religion, autrement dit une hérésie, vandalisant des siècles et des siècles de tradition catholique. Les évêques français se trahissent – ce sont des vandales sans intelligence ni caractère. Donc il appartient désormais aux laïcs de défendre le « catéchisme catholique romain », c’est-à-dire les fondements mêmes de la Foi !

Dans le Chapitre cinq, contre le désir de « se mettre à la page » (P1), Madiran fait valoir le Premier Commandement  : c’est le Dieu immuable et non le monde changeant qui doit tenir la première place dans nos cœurs et nos esprits. D’ailleurs, les temps ne seront jamais avec l’Église, car l’Église est avec Jésus-Christ. Ce ne sont que les catholiques mondains que le monde admire. Puis, pour réfuter également la prétention que l’Eglise n’a pas suffisamment pratiqué l’Evangile (P2), Madiran dit que les saints n’ont jamais rien inventé pour être « suffisamment évangéliques », au contraire  : pour mettre l’Evangile en pratique, ils se sont toujours efforcés d’être aussi fidèles que possible à la tradition de l’Église.

En conclusion, au Chapitre six, Madiran nie qu’il y ait une quelconque vérité qu’on puisse sauver de P1 et P2. Il déclare que la nouvelle religion de Mgr. Schmitt veut que l’Église gagne le monde entier au prix d’y perdre son âme. Cette nouvelle religion n’a aucune autorité vraie et ne mérite pas qu’on lui obéisse. Madiran a là une vision prophétique de la tradition catholique continuant après Vatican II, car elle amène des hommes libres à s’agenouiller noblement devant leur Dieu, conformément à Son autorité réelle, et en faisant preuve d’une obéissance vraie. De tels catholiques ne suivront jamais la fausse religion de pauvres évêques comme celui de Metz. Mgr. Schmitt n’a qu’à attendre pour le constater lui-même.

Kyrie eleison.

Reponses De Vigano

ELEISON COMMENTS DCXCVII (21 novembre 2020)

Remercions Dieu pour la voix claire et catholique de Vigano.
Nos commentaires pourraient choisir chaque semaine les mêmes mots.

En août dernier, un journaliste de Life Site News envoyait à l’Archevêque Viganò, vivant caché en Italie, un article concernant les catholiques voulant garder leur foi dans la vie quotidienne d’aujourd’hui. L’article avait pour titre  : »Questions pour Viganò : Son Excellence a raison à propos de Vatican II. Mais à présent, qu’est-ce donc que les catholiques doivent faire ?” Dans sa réponse du 1er septembre, Mgr Viganò commence en assurant Stephen Kokx qu’il était content de répondre à ses questions, car elles portaient sur « des sujets très importants pour les fidèles ». Nous résumons ci-dessous la réponse de l’Archevêque et, à la fin de celle-ci, nous soulignerons un point particulier.

Kokx demande à l’Archevêque : « Qui appartient à l’Église catholique et qui en est séparé ? Mgr Vigano répond que quiconque propose une des fausses doctrines du Concile ne peut pas être catholique. De même, toute personne qui accepte l’une de ces doctrines en sachant qu’elle est en rupture avec la doctrine catholique de toujours ne peut pas être catholique. D’autre part, si une personne baptisée, se considérant comme catholique, reconnaît la hiérarchie catholique, cela ne signifie pas nécessairement qu’elle accepte la doctrine conciliaire ou qu’elle adhère aux faits et gestes de l’équipe conciliaire, qu’elle sait par ailleurs en rupture avec la tradition catholique. Cela ne les met pas non plus ipso facto en dehors de l’Église. Mais pour les titulaires de postes dotés d’autorité au sein de l’Église, leur qualité de catholiques devient discutable s’ils acceptent la doctrine conciliaire tout en sachant qu’elle est contraire à la tradition catholique. Ils ont, certes, une autorité dans l’Église, mais ils sont dans l’incapacité de l’ exercer correctement. Seule, leur Autorité permet aux Conciliaires de se prétendre catholiques, et pas simplement les membres d’une secte.

Par conséquent, les catholiques traditionnels appartiennent à l’Église, mais les modernistes, non. De plus, les laïcs fidèles à la Tradition peuvent et doivent souvent rechercher des prêtres qui appartiennent à des communautés ou instituts qui sont également fidèles à la Tradition, tout particulièrement pour la célébration de la Messe. À cet égard, le clergé a moins les coudées franches que les laïcs, du fait qu’ils appartiennent à une hiérarchie qui normalement exige d’eux l’obéissance. Toutefois ils ont le même droit et le même devoir que les laïcs de pratiquer leur Foi, cette Foi qui justifie et exige d’eux l’utilisation de l’ancien rite de la Messe. Mais le jour où l’Église laissera derrière elle les diverses horreurs de la Néo-église, il faut savoir que,pour vaincre le modernisme, la persécution des vrais croyants qui auront su rester fidèles doit les trouver à l’intérieur de l’Église et pas en dehors, ayant désespéré d’elle, par exemple.

C’est en restant à l’intérieur de l’Église que Mgr Lefebvre a été un modèle de fidélité sous la persécution qu’il a endurée. La Fraternité Saint Pie X fut, pour les modernistes, un reproche permanent. Elle ne doit d’avoir survécu qu’aux Consécrations épiscopales de 1988, qui ont permis que la vraie messe ait pu être libérée et que Vatican II ait pu être publiquement dénoncé. Mgr Tissier de Mallerais a raison de dire que pour le moment, il y a à la fois une vraie et une fausse « église » sous un même toit. Mais ce toit est catholique, de sorte qu’il appartient à la vraie Église, alors que la fausse Église conciliaire n’est qu’une intruse. Nous devons espérer et prier pour qu’un certain nombre de bergers, à présent endormis, se réveillent et se rendent compte combien ils ont été trompés.

Participer à ce combat dont Notre Seigneur et sa Mère ont besoin, est un vrai privilège, car c’est le moyen de restaurer en nous l’honneur, la fidélité et l’héroïsme. Le sacrement de la Confirmation, ne fait-il pas de nous des Soldats du Christ  ? Et les chrétiens aux cours des siècles n’ont-ils pas dû participer à de grandes batailles l’une après l’autre pour défendre le Vrai, le Bien et le Beau  ? Armés de la Vérité et de la Charité, tenons donc tête aux modernistes. C’est eux les coupables, pas nous ! Que les laïcs n’hésitent pas à assister aux messes qui au lieu de choquer nourrissent leur foi. Dieu, finira par nous rendre de vrais pasteurs et les faux pasteurs iront s’éteignant. Que les laïcs entourent les bons prêtres  ; qu’ils fassent revivre la charité, évitent les divisions et les rébellions  ; qu’ils donnent aux prêtres des conseils empreints de respect, remettant en question non pas l’autorité de l’Église mais son mauvais usage. Dieu ne manquera pas de récompenser notre fidélité et de restaurer son Église, en suscitant des vocations dans les familles qui auront su garder la Foi. Tous les problèmes graves sont des problèmes humains. Tous les problèmes humains ont une solution catholique.

Et quel est donc ce point particulier que nous voulions souligner ? Remarquez comment Mgr Viganò mesure et juge de tout à l’aune de la Vérité et de la Foi.

Kyrie Eleison.

  
 COMMENTAIRES ELEISON (698) (28 novembre, 2020) : MADIRAN – 6 PROPOSITIONS 

Il y a maintenant huit semaines que le numéro 690 de ces “Commentaires” présentait brièvement le livre de Jean Madiran : l’Hérésie du vingtième siècle. et nos lecteurs pourront se souvenir qu’il y qualifiait cette hérésie de “ la nuit, le vide et le néant”. Pourtant, cette hérésie a exercé, au lendemain de Vatican II et jusqu’à maintenant, un pouvoir ravageur, détruisant la foi, la liturgie, l’Église et les âmes, encore catholiques avant le Concile. Pour livrer à ses lecteurs un aperçu de ce “néant”, Madiran présente, dans les parties III, IV et V le contenu de l’hérésie, tel qu’il se laisse résumer en sept Propositions principales, extraites des écrits de Mgr. Schmitt de Metz, évêque auquel Madiran attribue la mise au point du néant dévastateur qu’est la nouvelle religion conciliaire. Ci-après, nous présentons en caractères gras les sept Propositions en ordre, suivies d’un bref résumé des commentaires de Madiran lui-même là-dessus. 
1 La transformation du monde (mutation de civilisation) impose un changement dans la conception même du salut apporté par le Christ,
2 La pensée de l’Eglise sur le dessein de Dieu avait été insuffisamment évangélique.
3 La foi écoute le monde.
4 La “socialisation” n’est pas seulement un fait inéluctable de l’histoire du monde. Elle est une grâce.
5 Aucune époque, avant la nôtre n’a été en mesure de comprendre l’idéal évangélique de la vie fraternelle.
6 Dans un monde tourné vers la prospective, l’espérance des chrétiens revêt sa pleine signification.
7 Le droit naturel est l’expression de la conscience collective de l’humanité. (Cette septième Proposition est si dévastatrice que Madiran lui réservera toute la partie V de son livre.) 

1 Madiran a déjà analysé en amont les deux premières Propositions. Pour la première (P1) il se contente donc d’ajouter qu’à elle seule, elle est le principe nécessaire et suffisant de la religion nouvelle. On pourrait la résumer ainsi : “Là où pour le catholicisme tout est tradition, à l’inverse pour le modernisme tout est changement”.
2 P2 commence à élaborer P1, c’est-à-dire à préciser quel changement est nécessaire. A l’instar des innombrables systèmes apparus depuis le protestantisme pour s’opposer au catholicisme, la Proposition en appelle faussement à l’Evangile contre l’Eglise mais, de manière plus étonnante encore. Car c’est maintenant le monde qui nous apprend à devenir évangélique
3 P3 indique clairement que P1 et P2 ont changé l’objet de la foi en désignant ce en quoi les croyants doivent désormais croire : alors qu’autrefois les catholiques devaient croire en Dieu parce qu’Il est Dieu, maintenant ils doivent croire au monde parce que c’est le monde.
4 Et croire au monde moderne, revient à croire à son grand mouvement de “socialisation”, ou de collectivisme, autrement dit, au communisme. Car non seulement ce mouvement est inéluctable, il est de plus une grâce religieuse (!).
5 En d’autres termes, “le Salut du Christ” (P1) et “le plan de Dieu” (P2) sont devenus de simples mots, que l’on conserve comme des reliques du passé, mais qui ont perdu désormais toute réalité transcendante et même toute réalité propre.6 De même, toute espérance surnaturelle et toute lutte pour gagner le Ciel de Dieu sont vidées de leur contenu ; mais la modernité vient les combler – en mieux. Car, au cours des 20 derniers siècles, jamais l’Église et les chrétiens n’ont aussi bien compris l’espérance chrétienne que nous autres hommes de notre temps, qui nous efforçons d’avancer tous ensemble vers le firmament du Nouvel Ordre Mondial (!). 

Pour conclure son commentaire, Madiran Cherche à montrer comment s’articulent ces six Propositions de Mgr. Schmitt. P1 est le tremplin des six autres. Mais d’où vient cette manie du changement, manie si présente chez tous les politiciens modernes ? Cela provient de ce que, avant l’ère moderne, tout était fondé en Dieu et tout tournait autour de Lui. Alors qu’aujourd’hui, l’homme rejette Dieu. Voilà pourquoi tout doit être changé. (P2) l’homme est placé au centre de tout, si bien que (P3) le monde est devenu à l’homme un horizon indépassable. Ce tournant vers l’homme (P4) ne peut s’inverser, mais (P4) il vaut à lui seul une bonne religion. Car (P5) jamais les hommes n’ont été aussi prêts qu’aujourd’hui à épouser la vision anthropocentrique, ou (P6) à se réjouir de l’avenir de l’humanité. La concordance de ce système avec le communisme est évidente, d’une part avec l’élimination de Dieu et, d’autre part, avec la déification de l’homme. Elle sera encore plus claire dès que nous aurons (P7) éliminé la nature et le droit naturel. Les émeutes de cet été aux États-Unis n’ont-elles pas eu pour but l’élimination définitive du Bon Dieu ? Seigneur, ayez pitié de nous ! 
 Kyrie eleison. 
 “Seigneur Dieu, pousse-toi ! Sors-toi de nos chemins !S’il te plaît, laisse-nous ! A chacun son destin ! 
  
 COMMENTAIRE ELEISON DCIC (5 décembre 2020) : AUX ORIGINES DU COVID ? Ces “Commentaires”ne cessent de rappeler que c’est le Bon Dieu qui se trouve au centre de la tempête suscitée dans le monde entier par les mensonges affirmant que le virus Covid-19 fait planer une menace majeure pour l’ensemble de l’humanité, alors que les statistiques montrent depuis le début qu’il n’est guère plus menaçant qu’un virus de grippe ordinaire. Ce qui est néanmoins vrai, c’est que le virus menace de changer profondément le mode de vie du monde entier, car ce sont assurément les ennemis judéo-maçonniques de Dieu qui l‘ont conçu dans ce but, ni tous les Juifs ni tous les Franc-maçons sans exception, mais ces Juifs-là et ces Franc-maçons-là qui conspirent ensemble contre le Bon Dieu pour établir une tyrannie mondiale qui réussisse à reléguer en Enfer toutes les âmes humaines qu’Il crée. 

De cette conspiration résulte la guerre cosmique entre amis et ennemis de Dieu qui actionne l’histoire du monde. Il est évident que Dieu, étant omniscient, connaît dans les moindres détails tout ce que les deux partis se préparent à faire. Et étant tout-puissant, Il peut intervenir à tout moment pour aider ses amis, comme Il nous l’a montré surtout il y a 2000 ans, par l’Incarnation de son Fils. Mais Son but premier étant de peupler le Ciel d’êtres rationnels qui auront fait usage de leur raison pour passer leur éternité avec lui et non sans lui, on serait presque poussé de dire qu’Il assure à Ses ennemis une bien grande liberté pour tenter et tourmenter Ses amis, alors que pour Ses amis Il intervient pour rétablir l’équilibre. En effet, Ses ennemis ont le diable et ses armées d’anges déchus pour les aider, au point que saint Paul avertira les chrétiens que leur combat n’est pas contre la chair et sang humains, mais contre les démons (Eph. VI, 12). 

On le voit. La ruse avec laquelle ces conspirateurs contre Dieu dissimulent aux amis de Dieu leurs véritables intentions est proprement diabolique. Notre Seigneur lui-même a dit à ses Apôtres « Je vous envoie comme des brebis au milieu des loups” (Mt. X, 16). Pour détraquer les loups, une intervention majeure de Dieu a eu lieu il y a un peu plus d’un siècle lorsqu’ils ont pu découvrir les Protocoles des Sages de Sion. Certes, les Sages de leur côté se sont efforcés de contester l’authenticité des Protocoles, mais comme l’a dit un Américain réputé pour son bon sens : “Si vous voulez savoir si les Protocoles sont authentiques, vous n’avez qu’à regarder autour de vous.” En voici un résumé, bref mais juste – 

Mentalement, les Gentils sont inférieurs au peuple des Non-gentils et ils ne savent pas diriger correctement leurs nations. Pour leur bien comme pour le nôtre, nous devons abolir leurs gouvernements et les remplacer par un gouvernement unique. Cela prendra beaucoup de temps et entraînera de grandes effusions de sang, mais c’est pour une bonne cause. Voici ce que nous devrons faire : Placer partout nos agents et nos aides ; nous emparer des médias et en profiter pour y faire la propagande de nos projets. Attiser les discordes entre les différentes races, classes et religions ; utiliser la corruption, les menaces et le chantage pour obtenir ce que nous voulons. Entrer dans les Loges maçonniques pour y attirer à nous les individus susceptibles d’exercer des responsabilités dans la société ; faire appel à l’ego des gens qui réussissent bien. Mettre en place importante des marionnettes que nous pourrons contrôler par le chantage. Remplacer le pouvoir royal par le pouvoir socialiste, ensuite le communisme, puis le despotisme. Abolir tous les droits et les libertés, sauf le droit reposant sur la force que nous-mêmes exercerons. Sacrifier les personnes, parfois même les non-Gentils, quand cela sera nécessaire. Éliminer la religion, la remplacer par la science et le matérialisme. Contrôler le système éducatif, pour répandre le mensonge et détruire l’intelligence. Réécrire l’histoire à notre avantage, créer des divertissements, corrompre les esprits par les saletés et distractions, pousser les gens à s’espionner mutuellement, maintenir les masses dans la pauvreté pour les obliger à un travail perpétuel. Prendre possession de toutes les vraies richesses, des biens et surtout de l’or ; utiliser l’or pour manipuler les marchés, provoquer des dépressions, etc.. Introduire un impôt progressif sur la richesse, remplacer les investissements sains par la spéculation, accorder aux gouvernements des prêts à long terme portant intérêt, donner de mauvais conseils aux gouvernements et à tout le monde. Puisque nous blâmerons les gouvernements goy (païens) pour le gâchis qui en résultera, les goyim (païens) finiront par se mettre tellement en colère contre leurs propres gouvernements qu’ils seront heureux de nous voir les prendre en main. Nous nommerons alors un descendant de David pour être le roi du monde, et les autres goyim se prosterneront et chanteront ses louanges. Tout le monde vivra dans l’ordre et dans la paix sous son règne de gloire.
 
Qui ne reconnaît pas ici, comme Henry Ford, le monde “autour de nous” ? Et les origines du Covid ? 
 Kyrie eleison. 
 Ils eurent de grands dons en vue de leur Messie,Mais par leur grand orgueil ils se sont pervertis. 
 
  
 ELEISON COMMENTS DCC (December 12, 2020) : MADIRAN – PROPOSITION VII

La cinquième Partie n’est pas la plus facile des six Parties du livre de Jean Madiran (1920-2013), L’hérésie du XXème siècle (1968), parce qu’elle traite du droit naturel, un concept difficile à concevoir pour les esprits modernes. Ceci parce que c’est Dieu le Créateur qui est à la fois l’auteur du droit naturel et Celui qui l’implante dans toutes Ses créatures variées. Or, ce Grand et Bon Dieu reste un grand mystère pour une grande majorité des esprits contemporains. Mais pour Madiran le droit naturel est tellement important comme moyen d’accéder à l’hérésie du 20ème siècle, qu’il le place au centre de la dernière des sept Propositions qu’il a recueillies des écrits de Monseigneur Schmitt, l’Évêque de Metz en France, pour donner forme à une hérésie qui n’en a pas. Voici: 

7. Le droit naturel est l’expression de la conscience collective de l’humanité. Il s’ensuit qu’il n’existe aucun droit moral, naturel et objectif, promu par Dieu et inscrit dans le cœur de l’homme. 

La raison pour laquelle Monseigneur Schmitt nie l’existence d’un tel droit divin dans les hommes semblerait avoir été qu’elle rendait trop mécanique la vie sociale humaine, comme si les solutions de tous les problèmes sociaux humains se laissaient lire dans le manuel d’un fabricant. Cependant en réalité le manuel de Dieu pour les hommes leur laisse pleine liberté d’action même en société, tandis que renoncer au droit naturel, dit Madiran, fonde le bien et le mal non plus sur le droit divin objectif mais sur la conscience humaine subjective, et finalement sur plus aucun droit du tout. En vérité, l’homme est libre et responsable, mais il n’a aucun droit de faire ses propres lois. De plus, l’enseignement social de l’Eglise prend son point de départ, certes, dans le droit naturel de Dieu, mais pour l’appliquer à l’immense variété de nouvelles situations concrètes, comme il y en a par exemple aujourd’hui, il faut un grand travail, comme celui fourni par Pie XII en son temps. 

De plus, sans droit ni ordre naturel dans les hommes, comment peut-il y avoir encore quelque chose de surnaturel en eux? (le sur-naturel,ne présuppose-t-il pas le naturel et la nature ?). Sans droit naturel, il ne peut plus y avoir de 10 Commandements (qui ne font qu’expliciter le droit naturel); plus de religion naturelle (constituée par le droit naturel); plus de vie sociale (qui présuppose le droit naturel); ni de vie chrétienne (qui présuppose les vertus naturelles) et ainsi de suite. En fait s’il n’y a plus de droit naturel, toute notion d’une société chrétienne devient impossible, soit comme société, soit en tant que Chrétien. 

Une objection: tout bon droit est clair et certain. Mais si le droit naturel requiert une telle élaboration comme celle de Pie XII, alors il ne peut être ni clair ni certain. Donc ce n’est pas une bonne loi. La réponse: il faut une double distinction: dans sa base fondamentale: “Faites le bien, fuyez le mal”, le droit naturel est clair et inébranlable. Par contre, pour tout ce qui dérive de cette base, il peut être moins que clair, pour nous autres hommes, et donc susceptible de contestation, mais il reste clair en soi, comme par exemple lorsqu’un bon juge discerne et découvre l’équilibre de la justice dans une litige complexe. Le droit naturel nous est connu du dedans par la raison et du dehors par la révélation, comme celle des dix Commandements aux hommes par Moïse. 

Dans le troisième et dernier chapitre de la cinquième Partie de son livre, Madiran présente les conséquences spirituelles de la négation du droit naturel qu’il a dégagée ci-dessus dans sa septième Proposition de l’hérésie du XXème siècle. Le résultat chez l’individu catholique, c’est qu’il perd pour de vrai toute vraie compréhension à la fois de la vie chrétienne et de sa propre déchristianisation. Il n’a plus d’idée de la nécessité absolue de la grâce surnaturelle pour mener une vie chrétienne. Il pense vivre une vie décente par ses propres forces, alors que du 1er jusqu’au 4ème Commandements, ils ont disparu de sa vie, le 5ème et le 7ème peuvent encore s’y trouver, mais le 8ème est affaibli et souvent le 6ème, 9ème et 10ème ont disparu aussi. Cependant par un amour sentimental pour son prochain qui n’est régi par aucune loi objective, il pense qu’il obéit pleinement au commandement du Christ d’aimer les autres comme le Christ nous a aimés, et par là il est content de lui-même. Dans cet état, dit Madiran, il ne peut être sauvé. Il n’est donc pas étonnant qu’un tel homme appelle à un “changement du concept du salut apporté par le Christ”. Et nous voilà, de retour au point de départ, à la première des sept Propositions avec lesquelles Madiran a donné forme à l’hérésie du XXème siècle. 
 Kyrie eleison. 
 Pour tous les hommes, Dieu a un cadre et un plan,Qui est à des années-lumière de là où se veut l’homme moderne. 
   
COMMENTAIRES ELEISON DCCI (19 décembre 2020) : LOGIQUE COVIDIENNE 

“A chaque jour suffit sa peine”, dit Notre Seigneur dans le Sermon sur la Montagne (Mt. VI, 34). Ne nous inquiétons pas du lendemain plus que de raison, car ce qui nous cause tant de souci peut très bien ne jamais arriver. C’est pourquoi les projets du gouvernement canadien concernant l’avenir de Covid-19, déjà brièvement présenté il y a six semaines dans un paragraphe de ces “Commentaires”, intéressent moins pour leurs détails ou pour leur calendrier, car tout cela peut changer. Lénine ne voulait-il pas que la Révolution reste, partout, souverainement adaptable ? Mais ce qui présente un réel bénéfice pour les âmes, c’est de discerner la logique combinant entre eux les éléments de la Révolution, afin qu’on ne soit pas complètement pris de court par la façon dont les événements risquent de se dérouler bientôt. 

La crise mondiale actuelle s’articule en trois niveaux en commençant par le bas. La Révolution a d’abord réussi à s’emparer de l’économie (troisième niveau) en automne 2019 avec l’aide de La Réserve Fédérale américaine. Celle-ci, sous prétexte de sauver l’économie américaine de plus en plus chancelante, injecta des montants faramineux de monnaie bidon, asservissant ainsi les bénéficiaires sous des montagnes de dettes. Puis, au printemps 2020, les révolutionnaires se mirent à enchaîner la politique (deuxième niveau) du monde entier en répandant partout l’énorme mensonge du Covid, à savoir que le virus représenterait, à l’instar de la peste bubonique, un effrayant danger pour les hommes. Sous ce prétexte de santé publique, habilement choisi, se dissimule en fait le projet de rendre esclave le culte public de la religion (premier niveau). Gratification suprême pour les révolutionnaires, dont le premier but est de guerroyer Dieu, avec pour effet la damnation des âmes. Le fait que les hommes d’Église eux-mêmes aient anticipé le désir des autorités de l’État en fermant les portes des églises, atteste la faiblesse de l’Église catholique depuis Vatican II : ils n’émettent aucune protestation contre la fausseté de la “pandémie” de Covid-19, dont les “scientifiques” et les hommes politiques nous rabâchent à satiété qu’elle risque de tuer des millions et des millions de personnes. 

Quel mensonge éhonté ! Voilà maintenant près de dix mois de statistiques prouvant que la dangérosité du coronavirus dépasse à peine, voire n’atteint pas, celle d’un virus moyen de grippe hivernale. N’est-ce pas là une conspiration du côté de nos “autorités” scientifiques, médicales et politiques qui, seules, ont résolu de créer puis maintenir un état de panique parmi les gens aux fins de mieux les manipuler ? (La peur est un moyen bien connu pour manipuler). La Révolution vient de Satan, qui est “menteur et père du mensonge” (Jn. VIII, 44). Cette abjection dans le mensonge doit se poursuivre donc en novembre avec un deuxième verrouillage, qui devrait s’achever au début de l’année, et un troisième Covid 21 annoncé pour plus tard dans la nouvelle année. Si à ce moment-là ces mêmes autorités craignent que l’épouvantail-19 ne fasse plus peur, elles sont capables de lâcher pour leurs fins iniques un virus autrement plus grave. 

Au début de l’été prochain le Canada prévoit de recourir une nouvelle fois à l’économie pour placer la prochaine pièce de cette révolution. Il s’agit d’un “programme de revenu de base universel”, calculé pour permettre au gouvernement de contrôler les revenus de chaque individu en rendant tous les agrégats monétaires exclusivement digitaux et en visant une répartition de l’argent aussi égalitaire que possible. Rappelons que l’égalité prend une place majeure dans le rêve contre-nature de la Révolution : éliminer toute variété et toute hiérarchie que Dieu a instaurée dans sa création. Le contexte prévu devrait être un effondrement économique global forçant les gens à s’engager dans un “Programme mondial de remboursement de la dette”, par lequel le Fonds Monétaire International de Mammon fournirait tout l’argent nécessaire pour rembourser les dettes personnelles de chaque citoyen (hypothèques, prêts, cartes de crédit, etc.), en contrepartie d’une renonciation définitive à la propriété de tous biens et actifs monétaires personnels. D’autre part, chaque citoyen devra accepter aussi une double vaccination afin de le “protéger” contre les infections Covid-19 et Covid-21. Dans ce projet de mettre fin à la propriété privée, nos lecteurs reconnaitront à la fois un des objectifs majeurs inscrits dans le Protocole des Sages de Sion, mais aussi ce que certains appellent « l’essence du communisme ». En ce qui concerne les vaccinations, ils se rappelleront une citation d’Henry Kissinger datant de plusieurs décennies : “Lorsque le peuple accepte de se faire vacciner, la partie est gagnée”. En clair, Kissinger prévoit le triomphe complet et définitif de la Révolution. Ces pauvres révolutionnaires ne savent pas qui est Dieu. 

Cependant, ils sont tellement convaincus de leur victoire finale que les Canadiens qui refuseraient d’entrer dans ce nouvel ordre des choses seront détenus indéfiniment dans de nouveaux “cantonnements de confinement” (en train d’être construits maintenant à la hâte), jusqu’à ce qu’ils manifestent leur acceptation. La raison avancée est bien sûr, qu’en refusant les vaccinations, ils constitueraient une “menace pour la santé publique”. Toujours ce même principe du mensonge, comme quoi les autorités auraient un réel souci de notre santé. Mais ne craignez pas, petit troupeau (Lc. XII, 32), vous qui aimez vraiment Dieu : Le Seigneur a prévu de vous donner Son Royaume; et tous les différents Sages du monde, ou de Sion, n’y peuvent rien.  

Kyrie eleison.  

Satan sera toujours, sera partout vaincu,
Mais parmi tous nos frères, beaucoup seront perdus.  
  
 COMMENTAIRE ELEISON DCCII (26 décembre 2020) : MADIRAN – LA TRAHISON. 

En mai 1968, les émeutes étudiantes parisiennes, aussi longues que dures, attirèrent l’attention des médias du monde entier. Par leur théorie subversive prônant la destruction pratique de tout ce qui constituait le mode de vie occidental, ces manifestations estudiantines peuvent se comparer avec les émeutes qui ravagèrent l’été dernier ( 2020) de nombreuses grandes villes aux États-Unis. Ces émeutes de Paris ont inspiré la sixième et dernière partie du livre de Jean Madiran, L’Hérésie du XXe siècle, car elles illustraient, comme dans un livre d’images, tout ce qu’avait voulu dire son livre, à savoir que la civilisation catholique se fait communiste, que c’est une grande trahison, et que ce sont les évêques qui sont les traîtres. D’où les trois chapitres de la sixième partie du livre : 1) Mai 68 est la dernière trahison des évêques, 2) Ils répudient les vrais catholiques, 3) Ils trahissent le vrai christianisme. 

Dans le premier chapitre, Madiran raconte comment au printemps 1968, des étudiants révoltés menaçaient de détruire la civilisation occidentale, tout comme le firent les émeutiers de l’été dernier aux États-Unis. Les évêques français proclamèrent alors dans leur Déclaration officielle du 20 juin 1968 : “C’est un mouvement de fond d’une ampleur considérable” qui “appelle à bâtir une société nouvelle” que “les évêques de France sont d’autant plus disposés à accueillir que le Concile, sensible à la mutation du monde, en avait pressenti l’exigence et fixé les conditions essentielles”. Dans cette même Déclaration ils déclarèrent peu ou prou : “La Révolution de 1968 divise le peuple pour et contre, mais nous, les évêques, nous sommes pour.” En fait, dit Madiran, puisque la fin justifie les moyens pour les révolutionnaires, ils ont fait un tel usage de la force, des mensonges et de la ruse afin d’obtenir ce qu’ils voulaient, que par ces excès ils ont provoqué un contre-mouvement plus “large” encore. Mais à ces évêques modernes, que leur importe la subversion radicale du droit naturel entier et de la civilisation chrétienne ? Parmi eux il n’y en a pas un qui prenne le communisme pour une trahison – N’est-il pas simplement un mouvement de réforme ? Ce n’est là qu’un piège mensonger, répond Madiran. 

Dans le deuxième chapitre, Madiran raconte comment les évêques, en espérant s’attirer la faveur des révolutionnaires de gauche, ont dû leur apporter sur un plateau la tête des catholiques les plus fidèles de droite, autrement dit, des “intégristes”, ou adeptes du catholicisme intégral. (Pour la même raison dans les années 1970, le pape Paul VI s’est acharné à paralyser l’action de Mgr. Marcel Lefebvre, mais Dieu avait d’autres idées. Pourtant il a suffi du passage de quelques années pour que la Fraternité d’autrefois n’aspirât qu’à recevoir l’onction de la Rome moderniste …) Dans les années 1960 les évêques français s’habituaient à se faufiler derrière un double langage : à gauche, ils disaient : “S’il vous plait ! Ne nous prenez pas pour des conservateurs ou des intégristes ! Nous sommes des révolutionnaires, comme vous!” Tandis qu’à droite, ils disaient : “Ah, de grâce ! ne pensez pas que nous changions rien à rien !”. Et depuis ce temps, ces évêques essaient d’aller dans deux directions à la fois : Bonne recette pour se paralyser ! Cependant, ils évitent toujours de confronter les “intégristes” avec de vrais arguments. C’est qu’ils ont abandonné la vérité. 

Dans le dernier chapitre de son livre, Madiran achève la condamnation des pleutres évêques français. Aujourd’hui, le monde moderne n’est pas bon ; il se noie dans les mensonges dans tous les domaines : l’Évolution, Six Millions, le 9 septembre 2011, la crise du Covid, et ce ne sont là que quelques-unes des mystifications les plus courantes. Mais où avait-on fait faux chemin ? Les étudiants n’en avaient pas la moindre idée, car on leur avait surtout bourré le crane des merveilles du monde moderne. Mais s’il en était ainsi, il y avait dans les étudiants un instinct qui les portait à tout mettre par terre. Or, l’Église véritable est d’accord. Elle non plus, elle ne croit pas à la modernité. Seulement elle, elle sait exactement ce qui ne tourne pas rond, et elle l’a dénoncé déjà en 1864 dans une liste de 80 points : le Syllabus des Erreurs relevées par le pape Pie IX. Voilà exactement la doctrine que les évêques auraient dû enseigner aux étudiants. Car si ceux-ci l’avaient bien comprise, ils auraient pu depuis les années 1960 se mettre à reconstruire toute la “civilisation occidentale”. Au lieu de cela, les évêques du monde entier ont préféré, à Vatican II, rejoindre les communistes plutôt que de les combattre ; les étudiants en ont été transformés en barbares, et toute la civilisation chrétienne a été trahie. C’est par un seul mot que Madiran termine son étude des évêques français : “Misérables !”

L’analyse de L’hérésie du XXe siècle est claire. Les leçons y abondent pour les nations, en particulier pour les Etats-Unis. Mais peut-être que seule une catastrophe de grande ampleur permettra à l’humanité d’en prendre de la graine. Pourtant, comme le disait l’évêque Butler au 18e siècle, “Les choses sont ce qu’elles sont, leurs conséquences seront ce qu’elles seront. Pourquoi chercherions-nous à nous leurrer ? 
 Kyrie eleison. 
 Nous sommes venus de Dieu. Nous devons retourner
À Dieu, par Jésus Christ. Nous y sommes appelés. 

COMMENTAIRES ELEISON DCCIV (9 janvier 2021) : MADIRAN -– CONCLUSION


Sept numéros de ces “Commentaires” ont servi à étudier tour à tour le Prologue et les six Parties du livre
de Jean Madiran (1920-2013), L’Hérésie du 20e siècle. Il est maintenant opportun de revoir ensemble ces
Parties afin de mettre en évidence certaines de leurs leçons qui s’appliquent aujourd’hui à la situation de
l’Église et du monde. Ainsi pourrons-nous en tirer des considérations qui suggèrent comment l’Église s’est
trouvée dans la confusion qui est la sienne aujourd’hui.

Dès le Prologue, Madiran souligne plusieurs points clés : le problème se situait au niveau des Princes de
l’Eglise, c’est-à-dire au niveau des évêques, qui levaient l’ancre de la bonne doctrine depuis déjà 100 ans,
au nom du progrès. Finalement au 20ème siècle, ils subvertirent radicalement le christianisme, en le
fondant dans un lent processus conduisant au communisme. Ce drame a commencé bien avant Vatican II.
Donc au départ il y a la perte de la foi des évêques, et le résultat final sera le triomphe global du
communisme : en 2020, le mensonge de la “pandémie” du Covid met le communisme à nos portes.

Dans la première Partie de son livre, Madiran met au jour, comme Pie X l’avait fait dans son Encyclique
Pascendi (1907), le fondement philosophique de l’apostasie implicite des évêques, à savoir l’adoption du
subjectivisme de la philosophie moderne. Par cette disposition intellectuelle, toute vérité, y compris même
le dogme catholique, devient une simple option. La réalité objective est évincée. Désormais, l’objet
dépend de mon esprit, ce n’est plus mon esprit qui doit correspondre à l’objet. Je suis libéré de la réalité.
Dans tous les domaines, ces principes insensés se retrouvent au cœur de la folie de l’Église et du monde
d’aujourd’hui. Les esprits de nos contemporains sont en déliquescence.

Dans la deuxième Partie, Madiran déclare que les néo-évêques avaient l’intention d’établir une nouvelle
religion, laquelle ne pouvait qu’être en guerre avec la religion catholique. Les néo-évêques n’avaient bien sûr aucun droit d’imposer leur fausse religion et, en tant que laïc catholique, Madiran pouvait même s’y
opposer de plein droit. N’est-il pas merveilleux de voir l’archevêque Viganò reprendre en 2021 cette
même position, prise également par Mgr. Marcel Lefebvre en son temps ? Il existe une vérité catholique,
objective et immuable, permettant aux catholiques de ne pas suivre leurs évêques qui la quittent.

Dans les Parties III, IV et V, Madiran expose sept Propositions formant le contenu de l’hérésie du XXe
siècle. Elles sont tirées des écrits de l’évêque de Metz qui, selon Madiran, a le mieux mis en évidence
cette hérésie : (1) Aujourd’hui, tout change ; de sorte que le concept même du salut par le Christ doit
également changer. (2) Il doit se montrer plus social, car (3) la foi d’aujourd’hui est à l’écoute du monde,
(4) et la “socialisation” du monde d’aujourd’hui est une grâce. (5) En effet, aucun âge n’a été aussi
fraternel, (6) et aucun n’a autant regardé vers le futur, donc aucun n’a autant espéré, que le nôtre.
Madiran fait remarquer que cette socialisation, fraternelle et pleine d’espoir, équivaut à une nouvelle
religion, laquelle est le communisme. Et de fait, depuis Vatican II, les hommes d’Église glissent de plus
en plus à gauche ; leur religion humaniste est leur nouvelle croisade ; l’homme est leur nouveau dieu.
Quant à Jésus Christ, à sa Sainte Mère, au Ciel et à l’Enfer, ils sont de plus en plus oubliés, ne comptant
guère plus dans la vie réelle.

Dans la cinquième Partie, Madiran présente la septième Proposition de l’évêque de Metz : (7) La loi
naturelle provient de l’intérieur de l’homme ; en d’autres termes, il n’y a pas de loi objective pour l’homme
venant de l’extérieur ou d’en-haut. Or, dit Madiran, s’il n’y a plus de nature, c’en est fini du sur-naturel ;
les dix Commandements se volatilisent, et la charité véritable s’éteint. Dans ce contexte, quelle société et
surtout quelle société chrétienne pourrait jamais subsister ? Une telle subversion ne laisse de place qu’au
communisme. Voilà où nous en sommes ; et la situation en 2021 est encore bien plus détériorée qu’en Dans cette Partie, Madiran s’attaque aux racines mêmes de la désorientation et de la désagrégation de l’homme moderne, rendant l’État policier la seule option sociale possible.

Dans la sixième Partie, Madiran termine son livre, peu après les émeutes estudiantines du printemps 1968
à Paris. Elles lui ont fourni en guise de conclusion, un spectacle bien à point. Dans la deuxième Partie sur
les évêques, il avait écrit que la Néo-église, en n’enseignant que des choses modernes, transformait les
jeunes d’aujourd’hui dans les barbares de demain. En 1968, ils remplissaient de leur chaos les rues de
Paris (comme on remplirait à nouveau les rues des États-Unis en 2020). Madiran tient les évêques pour responsables de tout cela. Le communisme est une solution fausse. Dieu seul est la vraie solution.

Kyrie eleison.

Dieu ! Ne laissez pas les hommes à leur propre traîtrise !
Catholique ! Oublies-tu l’importance de l’Eglise

   

COMMENTAIRES DCCV (16 janvier 2021) : QUESTIONS sur la FSSPX 

Un lecteur de ces “Commentaires”, nous dit s’inquiéter de ce qu’il voit et entend au sujet de la fidélité de la Fraternité Saint Pie X. Il craint qu’elle ne se montre plus aussi fidèle qu’autrefois et qu’elle ne déçoive l’attente des fidèles. Ce lecteur a en tête plusieurs explications possibles. C’est pourquoi l’auteur de ces “Commentaires” propose quelques considérations en réponse à quelques-unes de ses questions :- 

1. On a entendu des rumeurs d’infiltration de la FSSPX. D’après certaines de ces rumeurs, une conspiration visant à infiltrer la Fraternité existait dès le début de son existence. Cependant, d’autres sont d’avis qu’il a fallu attendre longtemps avant que la Fraternité n’ait été infiltrée. 

Sans doute les ennemis classiques de l’Eglise, qui déjà du temps de Notre Seigneur épiaient de très près ce qu’il faisait, ont rapidement discerné la menace que représentait pour eux et pour leur Concile Mgr Lefebvre avec sa Fraternité Sacerdotale St Pie X et sa nouvelle génération de prêtres fidèles. Pour ma part je ne peux cependant pas dire que j’aie jamais clairement identifié des ennemis infiltrés, et conscients de l’être. Mais ce que j’ai pu observer, ce sont les fils dans le sacerdoce de Monseigneur qui, après avoir reçu de lui toute la formation voulue, ont cessé de reconnaître ce qu’ils reconnaissaient sous lui, à savoir la nécessité de n’obéir que de manière sélective aux ordres émanant des autorités de l’Église conciliaire, à Rome comme dans les diocèses. Ces prêtres ont beaucoup œuvré, pas tant pour infiltrer que pour changer la FSSPX de l’intérieur. Si aujourd’hui l’œuvre de Monseigneur défendait encore la Foi comme le faisait Monseigneur lui-même, elle pourrait faire un bien immense à une masse considérable de catholiques qui sont maintenant en train d’ouvrir les yeux sur la trahison de Vatican II. Elle les aiderait à voir comment et où survit la vraie Église. Au lieu de cela, la loyauté des dirigeants de la FSSPX semble maintenant s’être vouée aux ecclésiastiques romains de Vatican II, et de nombreuses âmes qu’elle aurait pu convertir, sont maintenant dans la confusion plutôt que sur le chemin de la conversion. 

2 La FSSPX a-t-elle donc été infiltrée, et si oui, par qui ? 

A proprement parler, par une opération formelle d’infiltration, peut-être pas. Mais d’une manière plus générale, par l’abandon souvent inconscient de ce que voulait Monseigneur face à Vatican II et à ses responsables, alors, oui, il y a eu un changement de cap. Le problème, c’est qu’on s’est progressivement laissé emporter par le courant de la fantaisie moderne, perdant ainsi le sens des réalités. Ce changement est d’ailleurs imputable davantage aux dirigeants de la FSSPX qu’aux humbles prêtres œuvrant sur le terrain. Et le problème de ces dirigeants se situe moins dans leur doctrine catholique que dans l’application qu’ils font de cet enseignement au XXIe siècle, car ils ne parviennent pas à saisir toute la profondeur du mal de notre siècle. Pour eux, les gens sont bien braves et bien gentils. 

3. Certains blogs font référence à une famille juive autrichienne du nom de “Von Gutmann”, à laquelle les Rothschild auraient initialement donné un “coup de pouce” financier. Selon Maximilian Krah, cette famille a donné beaucoup d’argent à la FSSPX via une fondation. Qui est cette famille et pourquoi donne-t-elle tant d’argent à la FSSPX ?

C’est une famille juive d’Autriche, mais, autant qu’il m’en souvienne, Mme Von Gutmann que vous nommez était une convertie de bonne foi, et elle a laissé cette somme à la FSSPX en Autriche pour y aider au développement de la Tradition catholique. 

4. Il y a une rumeur sur Internet comme quoi Mgr Lefebvre était sédévacantiste ? Qu’en est-il ? 

À partir de Paul VI, Monseigneur a toujours eu une certaine sympathie pour l’option sédévacantiste en tant qu’elle offrait une solution possible au problème théologique extrêmement grave des Vicaires du Christ qui s’employaient à détruire l’Église. À deux reprises, il a envisagé publiquement la possibilité – en 1976 et en 1985 – que les papes régnant ne le fussent qu’en apparence, et qu’en fait ils n’étaient pas véritablement papes. Toutefois, il ne s’est jamais décidé à adopter cette solution. Souvent il ne l’a envisagée que pour la rejeter. Il considérait qu’elle soulevait plus de problèmes qu’elle n’en résolvait. 

5. Pourquoi les dirigeants actuels de la FSSPX ne se réconcilient-ils pas avec Rome ? Qu’en pensez-vous ?

Je crois que beaucoup de bons prêtres de la Fraternité restent encore proches de la pensée de Mgr Lefebvre, et c’est pour cela que les dirigeants de la FSSPX n’osent pas encore se glisser dans les bras de la Rome conciliaire. Mais ces prêtres feraient bien de faire attention !  

Kyrie eleison.  

Les prêtres de la Frat., se feront-ils berner ?
Le bavardage du monde, sans trêve, avance masqué !  
   
COMMENTAIRES ELEISON DCCVI (23 janvier 2021) : LA FRATERNITÉ RÉORIENTÉE 

L’abbé Pagliarani, Supérieur Général de la FSSPX, a publié en novembre dernier un texte commémorant le 50ème anniversaire de la fondation de la Fraternité en 1970. L’abbé Edward McDonald, prêtre de la “Résistance” en Australie, a écrit un intéressant commentaire là-dessus que nous résumons ci-après. 
1. L’abbé Pagliarani pose la question suivante : “La flamme (“celle d’une charité sans peur”) reçue de notre Fondateur est-elle encore vivante ? Exposée à une crise qui se prolonge indéfiniment dans l’Église et dans le monde, cette précieuse torche ne risque-t-elle pas de s’affaiblir avant de défaillir ? – L’abbé Pagliarani laisse cette question en suspens. 

2. C’est à peine si, au fil du texte, l’abbé Pagliarani mentionne le Concile Vatican II. Pourtant, sans Vatican II, la FSSPX aurait-elle une raison d’être ? Car Rome est la source de toutes ces erreurs sur la foi, sur la doctrine et la morale que la FSSPX a combattues. Les papes post-conciliaires n’ont-ils pas mis en application les enseignements venant du Concile? Le centre de l’apostasie est au Vatican ; son siège est là. Or, l’abbé Pagliarani ne mentionne même pas les erreurs de Vatican II. Pourquoi ces omissions ? C’est que, pour lui, le combat est bel et bien terminé : la FSSPX fait maintenant, avec Vatican II et l’Église conciliaire, cause commune contre le mouvement de la “Résistance”. 

3. L’abbé Pagliarani réduit la voilure aux dimensions du combat propre à “la vie spirituelle”. Pour Mgr Lefebvre, le Règne de Notre Seigneur Jésus-Christ tenait la première place ; procurer aux âmes la vie spirituelle découlait nécessairement de ce but premier. Maintenant, l’abbé Pagliarani fait de la vie spirituelle une priorité en disant, “Notre combat, c’est de permettre à Notre Seigneur Jésus-Christ d’être l’axe de notre vie spirituelle, la source de toutes nos pensées, de toutes nos paroles et de tous nos actes.” 

4. Pour l’abbé Pagliarani, tout a été dit : il n’y a plus de bataille doctrinale à mener. La FSSPX souhaite simplement continuer à parler, répétant sans doute des arguments déjà exprimés contre les erreurs de Vatican II. Mais, de fait, la FSSPX laisse ainsi dormir les erreurs de Vatican II, car beaucoup de nouvelles choses sont à dire, justement parce que, maintenant, le Pape ne cesse de développer de nouvelles erreurs à partir des documents de Vatican II. Qu’en est-il de la réfutation concernant Amoris Laetitia ? La FSSPX l’a-t-elle seulement entreprise ? Si la FSSPX ne trouve là rien de nouveau à dire, c’est qu’elle a cessé de lutter contre les erreurs du Vatican. 

5. L’archevêque Viganò trouve beaucoup de choses nouvelles à dire sur les erreurs de l’Église conciliaire. Pourquoi la FSSPX ne peut-elle faire de même ? Simplement parce qu’elle a capitulé et qu’elle a été réduite au silence. Elle ne peut plus défendre les droits de Notre Seigneur Jésus-Christ. En novembre 2020, le père Daniel Themann, supérieur du district australien de la FSSPX, a interdit à ses membres de manifester publiquement contre un culte publiquement rendu à Satan dans le Queensland. Les fidèles ont dû se contenter de réparer calmement les sacrilèges dans leur chapelle. 

6. La lassitude est un thème récurrent dans la lettre du Père Pagliarani – ce n’est pas le cas des saints. Eux ne se fatiguent jamais, ne se lassent jamais de la bataille. Mgr Lefebvre ne s’est jamais lassé du combat. Il était déjà à la retraite lorsqu’il reprit les armes pour une nouvelle bataille contre l’Église conciliaire. A l’inverse, la FSSPX, lasse, incapable d’efforts, a déposé les armes. Elle n’a “rien de nouveau à dire”. 

7. Depuis plus de quinze ans, les séminaires de la FSSPX ne donnent plus aux séminaristes la formation doctrinale nécessaire pour combattre les erreurs modernes. Au contraire, le modernisme et le libéralisme ont été encouragés dans les séminaires. Désormais, les ordinands sont disposés à faire des compromis sur la vérité ; avec empressement ils co-opèrent avec les évêques diocésains modernistes et se soumettent à eux. L’abbé Wegner, ancien supérieur du district des États-Unis, s’est un jour vanté d’avoir conclu des accords avec quarante évêques américains, tous modernistes et libéraux conciliaires. 

8. Tout prêtre resté à la FSSPX après sa capitulation a décidé – si ce n’est explicitement, du moins tacitement – d’accepter cette nouvelle orientation de la FSSPX. Ce ne sont plus des catholiques militants. L’Église est indéfectible. La FSSPX ne l’était pas. Elle a fait défection. 

9. Il ne reste plus d’organisation importante, capable de s’opposer à l’assaut des forces du mal qui, sous la forme du communisme athée, sont en train de conquérir la société. La stérilisation de la FSSPX a tari la dernière grande source de grâces et de bénédictions qui pouvait irriguer le monde. Les quelques poches de résistance qui subsistent ne sont pas en mesure d’arrêter, voire simplement d’entraver, l’asservissement du monde au communisme.  

Kyrie eleison.  

Las ! La Fraternité a été abusée.
Qui pourra, désormais, sauver l’humanité ?  
  
 COMMENTAIRES ELEISON DCCVII (30 janvier 2021) : DEUXIÈME DÉLUGE 

Répétons : le principal acteur du drame de l’épidémie covidienne, mondialement répandue, est le Bon Dieu. Ni plus ni moins. Certes, Il n’a aucunement part aux multiples péchés qui accompagnent ce fléau, mais Lui seul a créé l’univers et Lui seul le maintient toujours en existence ; faute de quoi il retournerait au néant. Mais pourquoi la Création ? Pour peupler le Ciel de créatures rationnelles, angéliques ou humaines, qui auront su faire usage de leur existence et libre arbitre, à eux par Dieu octroyés, pour accepter son offre de mériter l’éternelle béatitude à passer avec Lui dans le Ciel. Avec une Sagesse toute divine, bien au-dessus de ce que l’homme peut comprendre, Il gère la vie présente d’ici-bas, de telle sorte que toute âme humaine atteignant l’âge de raison a non seulement son lot de tribulations pour pouvoir manifester qu’elle L’aime suffisamment pour mériter le ciel, mais aussi assez de grâces actuelles pour pouvoir aller au ciel si elle le veut. 

De telle sorte que Dieu dirige bel et bien ce que nous pouvons appeler l’effondrement de l’Occident, tout comme il a dirigé le Déluge, au temps de Noé, pour punir l’humanité pécheresse et empêcher qu’elle aille peupler l’enfer au lieu de peupler le ciel. En fait, le Déluge fut une grande miséricorde, car tous les hommes sur terre menaient “une vie corrompue” (Genèse VI, 11-12), et la grande masse des hommes était sans doute en route vers la damnation éternelle, car – tout comme aujourd’hui – l’Enfer était en passe d’emmener le monde entier avec lui. Telle fut la conséquence du péché originel, quelque mille ans après Adam et Eve. Mais lorsque les hommes virent que la montée des eaux du Déluge ne leur laisserait aucune échappatoire, une minorité d’entre eux profita de la lente montée des eaux pour faire un acte de contrition suffisant pour sauver leur âme pour l’éternité. Eh bien, demandez à n’importe quelle de ces âmes-là, maintenant au ciel, si le Déluge n’était pas un acte immense de la miséricorde divine ! 

Il en va de même aujourd’hui. L’humanité suit les voies de la corruption sur toute la terre. Cette corruption s’est installée avec le matérialisme occidental, mais la faute est bien pire qu’au temps de Noé. Car cette fois-ci, l’Incarnation a eu lieu. En fait, les hommes après avoir profité de ses bienfaits depuis deux mille ans, ont méprisé non seulement Dieu, mais le Dieu incarné. Ils l’avaient pourtant vu se laisser crucifier pour eux, les dotant ainsi par son Sacrifice d’une Église qui les aiderait à sauver leur âme. Or, depuis Vatican II, même les ecclésiastiques ont virtuellement rejeté le Dieu Incarné : 56 ans après la fin de Vatican II, la corruption avance au galop. Or, peut-on accuser Dieu d’avoir eu hâte en 2020 de frapper? Difficilement. Ou peut-on dire qu’Il a été cruel ? Difficilement, si on compare les souffrances de 2020 avec celles qui seront infligées par les krachs économiques, les guerres civiles ou les famines annoncées pour les années à venir. Et si ces malheurs arrivent parce que Dieu les permet, leur cause ne sera-t-elle pas toujours la malice des hommes ? Qui pourra prétendre que ces fléaux seront immérités ? 

De fait, la patience de Dieu pour chacun de nous est admirable, et sa miséricorde éternelle. Seulement, il faudra qu’Il frappe assez fort pour que nous finissions par apprendre notre leçon, et pour que nous commencions à penser de nouveau à aller au ciel. Hélas, quelle que soit la sévérité de la leçon, le risque pour beaucoup trop d’entre nous, c’est que la leçon ne sera cause que de blasphèmes contre Dieu, imprécations contre nos semblables, contre la vie, contre les hommes politiques, contre n’importe qui, en omettant la seule personne véritablement responsable de notre propre détresse : nous-même. 

C’est pourquoi, dans tout ce qui arrive, je veux voir la main immaculée de Dieu et je m’agenouillerai pour Le prier d’accorder sa miséricorde à nous pauvres pécheurs. Les hommes ne peuvent plus résoudre les problèmes dont ils sont aujourd’hui la cause, ils ne peuvent que les aggraver. Avec la grâce de Dieu, j’aurai compassion pour tous mes frères humains, et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour les aider à sauver leur âme. Mais de Dieu seul j’attendrai de vraies solutions. Lui au moins aura la sagesse et le pouvoir de tout diriger pour le mieux. Voilà ce que je sais d’avance. 
 Kyrie eleison. 
 Les hommes avec l’enfer aujourd’hui rivalisent,
Mais des malheurs du temps, triomphera l’Église. 

  
COMMENTAIRES ÉLÉISON DCCVIII (6 février 2021) : IDENTITÉ BLANCHE – I 

Un jeune ménage, de race blanche, lecteur de ces “Commentaires” voudrait renouer avec l’Eglise. Mais une difficulté particulière les retient : cela correspondrait-il à leur identité blanche ? Le mari de 31 ans soupçonne d’ailleurs que cette difficulté se pose à beaucoup de ses contemporains. Lui et sa femme ont des ancêtres allemands et, en quête d’identité, tous deux ont ressenti une profonde attraction pour le paganisme germanique. Mais tous deux étant nés catholiques, ils estiment que leur éducation catholique n’a peut-être pas été aussi bonne qu’elle l’aurait dû. Les questions de ce couple prouvent à l’évidence que leur formation religieuse a souffert en effet de quelques lacunes, mais elles montrent en même temps qu’ils sont en quête de la vérité. Si bien que, s’ils persévèrent dans leur quête, il est certain que Dieu leur apportera les réponses qu’ils cherchent. Voici ce qu’ils demandent : 

Le paganisme germanique est-il notre véritable identité ?
Oui et non. Le but qui épanouit et identifie le plus profondément tout être humain, c’est d’aller au Ciel pour jouir de la béatitude éternelle avec Dieu. Voilà pourquoi tant de jeunes (et de personnes âgées) sont si profondément insatisfaits du mode de vie matérialiste actuel : ils se savent destinés à autre chose de bien supérieur, mais ils ne savent pas quoi. Il y a certes beaucoup de noblesse dans le paganisme germanique, ne serait-ce que dans les opéras de Richard Wagner, mais cela reste totalement insuffisant pour emmener un homme au ciel parce que cette noblesse reste dépourvue de toute grâce surnaturelle. Or, seule la grâce peut nous ouvrir le Ciel de Dieu. Or, la grâce divine ne nous est accessible qu’à travers la seule vraie religion de Dieu, à savoir la religion catholique romaine. La refuser, c’est refuser le Ciel. Cette religion – pensons à Charlemagne – a fait l’Europe et a forgé l’identité de toutes les nations blanches européennes. Hilaire Belloc (1870-1953) disait : “L’Europe c’est la Foi et la Foi c’est l’Europe”. 

Mais le christianisme n’a-t-il pas été inventé par les Juifs ?
La religion catholique n’a été inventée par personne d’humain. Elle a été “inventée”, si l’on peut dire, depuis l’éternité par Dieu seul, qui l’a révélée aux hommes par son divin Fils, Jésus-Christ, lequel, en tant qu’homme, était Juif et fils de Marie. Le Christ, avec l’aide d’un petit nombre de Juifs, a fondé l’Église catholique. (D’où Jean IV, 22 disant que le salut vient des Juifs). Mais ce sont également les Juifs, les dirigeants et le peuple juif (Mt.XXVII, 20), qui ont crucifié Jésus. Et depuis, une grande majorité d’entre eux ont détesté le Christ, faisant tout ce qu’ils ont pu pour continuer à le crucifier, jusque dans son Église même. Ainsi, parmi les Israélites, les meilleurs d’entre eux ont été, vis-à-vis de Dieu, des amis sans pareils, tandis que les Talmudistes ont été des ennemis sans pareils. Il est essentiel de faire la distinction entre un Juif comme St Paul et un Juif comme Caïphe car il y a une différence incommensurable entre ceux qui s‘ouvrent au Christ et ceux qui le rejettent. Tout tourne autour du Christ. 

Mais le Nouveau Testament ne continue-t-il pas, peu ou prou, le jeu de l’Ancien Testament ?
Les chrétiens ne vénèrent-ils pas les Juifs, en suivant le “dessein” et les “règles” des Juifs ?Les chrétiens adorent Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit, dans la Sainte Trinité telle que révélée par Dieu, Jésus-Christ. Cette révélation transcende de loin toutes celles des autres Juifs réunis. Car le Christ est Dieu, tandis que les autres n’étaient que des hommes. 

Mais alors pourquoi Dieu, dans l’Ancien Testament, tenait-Il tant à protéger les Juifs qui pourtant l’irritaient si profondément ?
Tout vient de ce qu’Il leur avait donné un grand rôle à jouer, pour préparer la venue sur terre du Messie mais, hélas, ils n’ont pas été toujours fidèles à cette tâche. Nos vils médias et le simple mot d’«antisémitisme» suggèrent que les Juifs ne peuvent jamais être mauvais, alors qu’en fait, ils peuvent être mauvais. Et lorsqu’ils le sont, ils méritent d’être punis, comme n’importe quels autres hommes. 

Pourquoi Dieu a-t-il eu une race élue ? Et pourquoi a-t-il choisi les Juifs en particulier ?Il a dû choisir certaines personnes pour fournir au Messie une Mère humaine, une famille, un village, un peuple et une pratique religieuse. Avec Marie, Joseph, Nazareth, le Temple de Jérusalem et la religion mosaïque, les Juifs ont finalement réussi à fournir au Messie son cadre terrestre, pour ensuite le crucifier par orgueil.Pourquoi les Juifs en particulier ? C’est le mystère de Dieu. Citons encore Belloc : “Qu’il est étrange que Dieu ait choisi les Juifs !”  

Kyrie eleison.  

Quand, par la Grâce, un blanc revient à Jésus-Christ,
Sa vraie identité est bien établie !  
   
COMMENTAIRES ÉLÉISON DCCVIII (13 février 2021) : IDENTITÉ BLANCHE – II  

Poursuivons le dialogue avec ce jeune homme blanc d’aujourd’hui, à la recherche de son identité, voulant savoir qui il est. Il se demande s’il pourrait trouver une réponse à ses questions en regardant vers le Christ, mais le christianisme lui semble être subordonné au judaïsme. Ce qui rendrait à ses yeux les chrétiens inférieurs. Mais il ne peut pas croire que le Christ soit inférieur à l’Ancien Testament.
J’ai appris que Noé n’était pas juif ! Alors quand les païens sont-ils devenus différents des juifs ?
Ils le sont devenus avec Abraham, vers 2000 avant J.C. Adam et Eve ont été créés par Dieu environ 4000 avant J.C. Pendant 1000 ans, l’humanité a subi une telle dégénérescence que, en 3000 avant J.C., Noé reçut de Dieu la mission de sauver du Déluge l’humanité qui avait besoin d’un nouveau départ, même s’il ne s’agissait que de huit âmes sur l’Arche. Cependant, 1000 ans plus tard, les hommes étaient à nouveau tombés dans la corruption. Cette fois-ci, Dieu choisit Abraham pour former une race d’hommes (les futurs Juifs) qui, en se tenant à l’écart de la corruption du reste des hommes (les futurs Gentils), devaient former le fond d’écran humain duquel, 2000 ans plus tard, viendrait le Sauveur  : le Messie de tous les hommes, Jésus-Christ. C’est ainsi que, depuis Abraham jusqu’au Christ, les Juifs ont été le peuple spécialement élu par Dieu, la race qui, jusqu’au Messie, serait en charge de toute l’humanité. Mais avec l’avènement du Messie, il devint manifeste que le véritable peuple de Dieu ne serait plus fondé sur la race, mais sur la Foi. Alors les Juifs, blessés dans leur orgueil, se retournèrent contre Dieu. Ils tuèrent le Messie et se firent ainsi la race spécialement adonnée à Satan.
Les Juifs ont-ils été à l’origine du christianisme ?
Le christianisme est en partie humain, en partie divin. La partie divine est venue, et vient, entièrement de la Sainte Trinité, à travers Jésus-Christ, l’homme-Dieu, deuxième personne de la Sainte Trinité. Seule, la partie humaine est venue du milieu juif, par Marie, Joseph, et les 12 Apôtres, etc. À eux, tous les chrétiens sont redevables d’une dette énorme aux Juifs.
Le christianisme n’est-il pas une duperie ourdie par les juifs pour abuser les païens ?
Aucunement, et cela n’a jamais été le cas. Car Dieu a donné aux Juifs, en tant qu’ils devaient Lui servir de truchements humains, sa Vérité et son Salut pour qu’ils les transmettent aux païens. Mais, très vite, les Juifs abandonnèrent l’essentiel de la foi en Jésus Christ – orgueil du mystère d’iniquité. Toutefois les gentils prirent le relais jusqu’à Vatican II (1962–1965), où ils abandonnèrent eux aussi l’essentiel du christianisme – autre mystère d’iniquité, prédit dans l’Écriture (Lc. XXI, 24).
Alors, le Nouveau Testament est-il encore un travail de réflexion juif ?
Oui, mais uniquement dans un sens très restreint. Car au début du christianisme, Dieu a utilisé l’intelligence humaine des juifs pour transmettre, aussi bien aux juifs qu’aux païens, les grandes vérités nouvelles du salut comme on peut les lire dans les épîtres de St Paul, juif. Mais très vite, ce sont les païens qui prirent le relais. Par la suite, peu de Juifs ont professé ces vérités.
Jacob était le fils préféré d’Isaac, Ésaü le fils défavorisé. Or, pour les juifs les chrétiens sont Ésaü. Ont-ils raison de considérer que les chrétiens sont défavorisés aux yeux de Dieu par rapport à eux ?
Absolument pas. C’est le contraire qui est vrai. Lisez Romains IX, 6–9. Esaü est la figure des juifs défavorisés parce la plupart en rejetèrent son Fils avec pertinacité. A l’inverse, Jacob représente les chrétiens favorisés, ceux qui ont accepté et qui accueillent son Fils. Sur la question délicate des juifs et des païens, Saint Paul a lutté contre la confusion qui régnait dans l’esprit de ses auditeurs dans trois épîtres majeures : Galates, Romains et Hébreux. Son enseignement est la Parole de Dieu  ; il fait partie de l’Écriture  ; il est clair, fondamental et fait absolument autorité. Lisez ces épîtres.
Les Juifs ont-ils raison de dire que les Gentils sont stupides ?
Oui, certainement, lorsque ceux-ci abandonnent le Christ  : les Juifs peuvent alors facilement les dominer, comme aujourd’hui. Mais quand les païens sont fidèles au Christ, ce qui équivaut à dire qu’ils sont alors fidèles à Dieu et à la Vérité, alors ni les Juifs ni les communistes ne peuvent les tromper. C’est à cette condition que fleurit la vraie civilisation et que beaucoup d’âmes se sauvent, comme au Moyen-Âge.
Kyrie eleison.

La grande division n’est pas  : juifs et païens.
Mais Jésus, oui ou non, mon Roi et souverain  ?

  
 COMMENTAIRES D’ELEISON DCCX (20 février 2021) : IDENTITÉ BLANCHE – III

Il est complètement anormal que beaucoup de personnes s’interrogent sur leur identité (voir les deux numéros précédents de ces « Commentaires »). Il y a là quelque chose qui ne va pas. Lorsque les gens mènent une vie normale, leur identité correspond naturellement à ce qu’ils sont  : ils n’éprouvent même pas le besoin d’y penser. Pourquoi les blancs, par rapport à n’importe qui d’autre, sont mis aujourd’hui en porte à faux  ? Sans doute doivent-ils ne s’en prendre qu’à eux-mêmes, car cette attitude leur apporte toutes sortes de problèmes dont ils pourraient fort bien se passer. Pour aller au fond des choses, peut-être faut-il examiner quelques questions supplémentaires :

La semaine dernière, vous avez dit que « tout tourne autour du Christ » et que retourner à Lui serait la solution à toutes les questions d’identité. Pourtant, des milliards de non-chrétiens n’ont aucun problème d’identité. Des milliards de non-chrétiens mènent une vie normale et décente sans avoir recours au Christ. Alors, pourquoi devrait-on revenir à Lui ?

Le christianisme a évidemment commencé en Terre Sainte. Mais avec les Apôtres, il s’est rapidement répandu dans tout le monde connu : avec saint Thomas en Inde, tandis que saint Jean et saint Philippe prêchaient en Asie mineure  ; Nathanaël a exercé son apostolat en Arménie, Matthieu en Afrique, Thaddée en Perse, etc. Dans chacune de ces régions, la nouvelle religion aurait pu en théorie se répandre comme elle l’a fait en Europe avec Pierre, Paul, André et Jacques le Majeur. Mais Dieu réservait au continent européen des dons particuliers d’ordre naturel et surnaturel pour que les Européens devinssent Ses missionnaires dans le monde entier. C’est ainsi que, 600 ans plus tard, le Moyen-Orient, en grande partie, abandonnait le christianisme pour adopter l’islam, tandis que l’Europe, au contraire, restait privilégiée et réputée pour son orthodoxie, Rome étant au premier rang (Rom. I, 8). La Providence divine a prévu l’Empire romain pour préparer l’Europe entière à soutenir le destin catholique de Rome. On peut même aller jusqu’à dire que, dans la pensée de Dieu, l’Europe et la Foi étaient identiquement liées l’une à l’autre. Ce qui implique que le Christ est une partie essentielle de l’identité européenne ou blanche, en particulier.

Et quel rôle les Juifs ont-ils joué dans tout cela ?

Vous faites bien de poser la question, car pour le meilleur comme pour le pire, cette race a toujours eu, dans l’esprit de Dieu, un rôle spécial à jouer. En fait, les juifs ont lutté, dès le début, de toutes leurs forces, contre l’Église, comme nous le montrent les épîtres de St Paul (I Thess. II, 14–16 par exemple). De fait, ce sont eux qui persuadèrent l’Empereur romain Claude (41–54 après J.C.) de persécuter les chrétiens. Et maintenant, ils identifient encore, dans la race blanche, ceux à qui l’on attribue dans le passé les succès de la religion de Jésus-Christ qui ont duré presque deu mille ans. Dès lors, qui peut s’étonner de les voir utiliser aujourd’hui le pouvoir qu’ils ont accumulé au cours des siècles dans la politique, les médias, les films et les universités, pour noircir les Blancs au point de les rendre honteux d’être blancs. D’où le sentiment d’absence d’identité pour les Blancs. Mais les Juifs ici ne sont que le fléau de Dieu.

Mais, s’ils sont les champions de Dieu, pourquoi les Blancs ne se défendent-ils pas ? Pourquoi Dieu les abandonne-t-Il ?

La réponse aux deux questions c’est que ce sont les Blancs qui ont abandonné Dieu. Qui peut nier qu’aujourd’hui la plupart des Blancs ne croient plus du tout en Dieu, ou du moins ne Le prennent plus au sérieux ? Vous pensez que Dieu ne s’en rende pas compte ? Repensez ! Un vieux proverbe païen exprime la corrélation entre le sort des hommes et le courroux divin : « Dieu rend fous ceux qu’Il veut perdre. » Les Blancs d’aujourd’hui sont aveugles  ; ils ont le comportement de fous suicidaires, et tous les peuples qui les suivent sont voués à devenir fous. S’ils sont ainsi flagellés par les Juifs, la faute leur en incombe entièrement, parce qu’ils ont abandonné leur Sauveur. Dieu se soucie trop de ses enfants pour les laisser descendre en Enfer sans leur envoyer au préalable de graves problèmes qui les fassent réfléchir.

Finalement, quelle est donc la solution ?

Oubliez l’identité ! Oubliez votre Moi débile ! Pensez à notre Seigneur Jésus-Christ. Pensez à la mort effroyable qu’Il a subie pour vous et pour moi. Tournez-vous vers sa Mère, la suppliant de nous secourir. Prenez le chapelet en main, et priez le Saint Rosaire, au moins cinq Mystères par jour. Demandez à la Mère de Dieu d’obtenir la Consécration de la Russie à Son Cœur Immaculé. Cette Consécration seule permettra de débloquer pour l’humanité le salut qui, de jour en jour, devient plus problématique. Marie l’emportera. Et que Dieu vous bénisse  !

Kyrie eleison.

Jeune homme, remettez Dieu à sa juste place,
Et toute votre vie retrouvera sa base !

   
COMMENTAIRES DCCXI (27 février 2021) : « INFILTRÉS » INCONSCIENTS 

Dans notre parution d’il y a trois semaines, un lecteur cherchait à expliquer le déclin de la Fraternité Saint Pie X après la mort de Mgr Lefebvre en 1991. Etait-il dû à une possible infiltration de la FSSPX venant des ennemis de la Tradition catholique ? Y a-t-il eu des infiltrés ? Dans ces « COMMENTAIRES », nous avons répondu qu’aucun infiltré, conscient ou clairement identifié, n’avait jamais été découvert. Pour autant, il est vrai qu’un certain nombre de prêtres, à la tête de la Fraternité, ont usé de toute leur influence pour changer la direction que lui avait donnée l’Archevêque fondateur. Mais étaient-ils véritablement conscients d’agir comme l’auraient fait des infiltrés ? En fait, ils ont agi comme des infiltrés, d’autant plus efficacement qu’ils étaient des infiltrés inconscients ! Certes, Dieu peut savoir si l’un ou l’autre d’entre eux savait exactement ce qu’il faisait en émoussant de l’intérieur la Fraternité et le bruit court que l’un d’eux était franc-maçon, mais à vue humaine rien n’était très évident. 

Nous sommes confrontés là au mystère du modernisme qui a dû envoyer des millions d’âmes en enfer. Mais regardons les faits, avec cette fois un autre témoin, un vétéran Traditionaliste averti, qui a passé des dizaines d’années à se battre pour la Tradition catholique dans les chapelles Traditionnelles aux États-Unis. (Les phrases en caractères gras proviennent de l’auteur de ces “Commentaires”, celles en caractères italiques viennent du vétéran.) 

Ayant été membre de trois paroisses Traditionnelles, principal fondateur de deux d’entre elles et militant dans les trois, je me souviens avoir dit, il y a de nombreuses années et à maintes reprises, que le diable s’infiltre, entouré de son propre peuple, dans chaque paroisse Traditionnelle. Quel est ce peuple ? Ce sont généralement des “dormants”, des personnes qui se contentent d’attendre le bon moment pour frapper. Satan, doté d’une intelligence angélique, rôde depuis des milliers d’années. Il est loin d’être stupide ; il sait qu’il est beaucoup plus facile de détruire une paroisse de l’intérieur que de l’extérieur. J’ai rencontré des personnes de ce genre dans les trois paroisses. Il ne fait aucun doute qu’elles font partie de la FSSPX, mais la plupart méconnaissent qu’elles servent de relais au démon. Lui, en revanche, le sait. De fait, si elles ne sont pas là, il ne fait pas son travail. 

La FSSPX devrait couper tout contact avec cette Église conciliaire, véritable chef-d’œuvre diabolique, en attendant le jour où elle se convertira. Ce qui arrivera très probablement, une fois que Dieu l’aura sévèrement châtiée, elle et son partenaire : le monde. La FSSPX tente d’accomplir ce que j’ai moi-même tenté localement lorsque, avec une autre personne, j’ai rencontré en 1990-91, à trois reprises, les deux évêques de Richmond pour négocier la fondation de la paroisse St. Joseph. Soit dit en passant, cette paroisse fut à l’époque la première et la seule paroisse catholique Traditionnelle au monde à être unie à la Rome moderniste, avec possibilité d’entendre la messe et de recevoir tous les sacrements dans le rite Traditionnel. Mais elle ne pouvait pas fructifier.En fondant la paroisse Saint-Joseph, j’avais l’intention d’attirer des centaines de catholiques du Novus Ordo et, avec le temps, de faire d’eux de bons Traditionalistes. Tout cela n’était que rêveries. Car, l’église Saint-Joseph, qui compte aujourd’hui probablement plus de mille paroissiens, dont la construction a coûté 2,5 millions de dollars et qui occupe plusieurs hectares, est tombée aujourd’hui entre les mains des prêtres de la Fraternité Saint-Pierre, dont l’ordination est douteuse. Elle est devenue maintenant une paroisse hybride, avec la “Messe et les sacrements Traditionnels” mais elle est également dotée de tout ce qui découle du Novus Ordo. Pour moi, il ne fait aucun doute que si elle devait fermer ses portes aujourd’hui, presque tous les paroissiens assisteraient à une “messe” du Novus Ordo le dimanche d’après. Si la FSSPX fusionne un jour avec le Novus Ordo, elle devra s’attendre à subir un sort semblable. 

Alors, qu’en est-il de ces deux évêques Novus Ordo et de notre vétéran catholique ? S’agissait-il- d’”infiltrés ” parfaitement conscients de ce qu’ils faisaient ? Pour le vétéran, certainement pas. Pour les deux évêques, peut-être bien, mais n’est-il pas également possible qu’eux aussi aient agi en toute bonne foi ? Ce qui semble le plus probable, c’est que tous les trois étaient en train de “rêver”. De quoi donc ? Sûrement de marier l’eau avec le feu. De mélanger la vérité Traditionnelle avec la doctrine conciliaire. Mais cela ne marche jamais. Mgr Lefebvre le savait depuis le début. Notre vétéran l’a appris à ses dépens, que Dieu le bénisse. Beaucoup d’âmes dans la Fraternité ne le savent toujours pas. Elles souffrent de cette méconnaissance et continuent de rêver. En fait, toutes sont des “infiltrés” qui s’ignorent.  

Kyrie eleison.  

Si l’on ignore tout, peut-on faire le mal?
Seule la grâce comble un tel vide abyssal.
  
 COMMENTAIRES DCCXII (6 mars 2021) : LA SCIENCE DÉPASSÈE 

Peu de gens seraient prêts aujourd’hui à remettre en question la supériorité de la science lorsqu’il s’agit de procurer aux hommes un monde harmonieux et une qualité de vie. Les Protocoles des Sages de Sion ne préconisent-ils pas de remplacer la religion par la science et le matérialisme (CE 699) afin de résoudre tous les problèmes de la vie ? Le grand philosophe grec Aristote (384-322 av. J.-C.) usait de quatre causes pour rendre pleinement compte de la réalité : les causes matérielle, formelle, efficiente et finale. Mais pour l’homme moderne, il n’y a plus de cause efficiente (celui qui crée) ni de cause finale (le pourquoi, l’objectif), sans doute parce que ces deux causes, se situant en dehors de la chose, mènent à Dieu, tandis que la forme et la matière sont intrinsèques à la chose. Et depuis Galilée (1564-1642), cette impiété de la “science” ne cesse de grandir. 

Cependant, la sagesse de Shakespeare (1564-1616) reconnaissait que le ciel et la terre contenaient beaucoup plus de choses qu’il n’y en avait dans toute la philosophie d’Horatio (Hamlet I), et le plus grand écrivain allemand, Goethe (1749-1832), savait qu’il y avait une connaissance de la Nature qui dépassait la science, une connaissance qui pénétrait au cœur de la Nature. A la charnière du XVIIIe et XIXe siècle, à l’époque de la révolution industrielle et de la promotion des sciences physiques, le poète anglais William Wordsworth de la même époque (1770-1850), était également conscient du fait que l’humanité prenait une direction qui, à bien des égards représentait plutôt une régression qu’un vrai progrès : plus l’homme maîtrisait la matière et plus son esprit reculait. L’un des disciples de Wordsworth fut le prêtre William Faber (1814-1863), célèbre converti au catholicisme et auteur de livres spirituels populaires. Bien que Wordsworth ne se soit jamais converti, il a tout de même porté de beaux fruits de chrétienté. Voici un de ses fameux sonnets sur le monde moderne, aveugle et sourd aux réalités spirituelles :- 
 En règle générale, les banlieusards n’aiment pas la poésie, Quant à leurs vils médias ils ne l’impriment qu’en prose, si possible. Les poètes par contre, pour dire ce qu’ils ont à dire, ajoutent souvent la discipline des rimes et du rythme. Ce simple fait suffit à suggérer que la vie ne se limite pas aux banlieues matérialistes. Mais la plupart des banlieusards se contentent de leur matérialisme et préfèrent qu’on ne leur rappelle pas leur indigence. Ainsi, l’amour de la nature prend la forme d’un hors-bord et du water-ski, tandis que la poésie, discréditée, est mise en pénitence, attendant d’être un jour ravivée par une rentrée en grâce des choses spirituelles. Cela viendra. Mais cela dépend de l’Église catholique. Quand il s’agit de tirer vers le bas la Nature et les êtres humains, nul besoin de prévoir autre chose que l’homme. En revanche, pour les élever vers le haut, Dieu seul peut y parvenir. Le Père Faber a montré la voie : lui au moins n’a pas fini dans le désespoir. 
 Kyrie eleison. 
 Pour aller jusqu’à Dieu, beaucoup d’hommes ont suivi
La Nature oû ils ont rencontré Jésus Christ. 
 
  
 
COMMENTAIRES ELEISON DCCXIII (13 mars 2012) : LES CAUSES DE LA RUINE

Il y a deux semaines, un vétéran de la cause Traditionaliste faisait dans ces « Commentaires » des remarques intéressantes au sujet de possibles infiltrations, conscientes ou inconscientes, capables de détruire l’Église catholique depuis l’intérieur. Nos lecteurs se souviendront peut-être que ce correspondant s’était efforcé, en vain, de restaurer la Tradition catholique au sein de la structure Conciliaire. Finalement il a dû se rendre à l’évidence  : c’était chose totalement impossible. Mais lorsqu’on lui a demandé : « Et comment ces mêmes hommes d’Église ont-ils pu pousser au suicide de l’Église ? Cela n’a aucun sens », il a eu d’autres choses intéressantes à dire. Voici sa pensée  :

A mon avis, tout peut se ramener à son amour pour la vérité ou à sa perte de la vérité. Ceux qui aiment de tout leur cœur la Vérité, la trouveront ; ou bien, ils lutteront jusqu’à ce qu’ils la trouvent, afin d’agir en conséquence. Dans les années 1960 -1970, l’effondrement de la Foi a été dû à la grande léthargie dont souffraient les catholiques. Dans les années ‘50, dans ma paroisse, pratiquement personne ne communiait à la messe de midi. Les prêtres venaient du peuple. Or, le peuple se montrait d’une grande mollesse. A l’arrivée des changements Conciliaires, la moitié des gens les acceptèrent avec empressement. Car, cela leur rendait la vie de la « Foi » beaucoup plus facile, parce que les non-catholiques ne montraient plus d’hostilité, étant donné que toutes les religions étaient réputées désormais aussi bonnes l’une que l’autre. Nous pouvions maintenant sourire à tous, et Dieu sait si le clergé y a montré le chemin ! Pour l’autre moitié, les Catholiques ont rejoint en masse les sectes protestantes, tandis que d’autres ont tout simplement abandonné la religion. Quelques âmes courageuses, qui n’avaient pas encore perdu l’amour de la Foi ont fondé leurs propres chapelles. La plus grande inspiration de cette infime minorité venait de Monseigneur Marcel Lefebvre, qui seul avait gardé assez de foi pour discerner qu’il n’y avait plus rien de solide à espérer de la part d’une hiérarchie qui sombrait dans le modernisme.

Dieu seul peut juger le cœur des hommes, mais quelle excuse pourra-t-on trouver à cet abandon de la Foi  ? Presque tous ceux qui ont abjuré auront dû le payer de leur âme. C’est ma propre génération qui a été la pire, parce que nous sommes nés dans la Foi et avons grandi dans la Foi. Or, nous l’avons abandonnée parce que nous voulions nous rendre la vie catholique plus facile, parce qu’elle nous posait trop de problèmes. Bien qu’un peu moins coupables, les générations suivantes, privées de leur héritage catholique, n’ont quand même pas eu de véritables excuses, car chacun a toujours le devoir de vivre de la Vérité. Là où la foi est débile, les catholiques se montrent lâches, en particulier sur la question de l’avortement. Les évêques ne s’y opposent même pas, de peur de perdre leur sacro-saint statut fiscal, ou d’offenser quelqu’un. Le sénateur Timothy Kaine, qui habite notre ville, est favorable à l’avortement comme à la perversion autant qu’on puisse l’être. Ce qui ne l’empêche pas de se prétendre catholique, et même de déclarer que, pour lui, la Foi est la chose la plus importante de la vie. Il résume tout lorsqu’il dit : « Je suis un catholique à la manière du Pape François ». À ma connaissance, l’évêque de Richmond ne l’a jamais affronté sur le point de l’avortement. Encore moins lui a-t-il enjoint de ne pas s’approcher de la Sainte Communion (ou de ce qui en tient lieu), alors qu’il aurait dû l’excommunier depuis longtemps.

Ci-dessus, notre vétéran s’interroge donc sur l’effondrement général des catholiques après Vatican II.
Voici maintenant ci-dessous, un autre lecteur de ces « Commentaires » qui cherche à comprendre la cause du glissement particulier de la Fraternité Saint Pie X. Cette fondation n’avait-elle pas été pourtant élevée par Dieu pour résister à l’effondrement général  ?

Je pense qu’on est en plein pharisaïsme. Le même pharisaïsme qui a mis à mort Notre Seigneur, tue maintenant l’Église et la Fraternité. La véritable humilité et charité ont été perdues. Le pharisaïsme, comme de ces « sépulcres blanchis » de l’Evangile, mène à l’aveuglement spirituel  : « Rendez ce peuple aveugle, afin qu’il ne voie pas tout en voyant, qu’il n’entende pas, tout en entendant » . . . . Les Pharisiens avaient une connaissance parfaite des Écritures et de la Loi, mais ils n’en ont pas moins mis à mort leur Messie. Et aujourd’hui ils tuent l’Église, parce qu’ils ne voient pas ce qu’ils font, ils sont aveuglés . . .

Je suis persuadé que dans la Fraternité certains prêtres étaient, à tout le moins, subversifs, mais au sommet il y a eu certains dirigeants d’une cécité complète. Pourtant, ceux-ci ne seraient jamais arrivés à rien si la Fraternité n’avait pas été infectée comme un tout par le poison du pharisaïsme. Si ses membres avaient humblement et saintement suivi leur Fondateur, ils n’auraient pas pensé être plus et mieux éclairés que lui. Ils n’auraient pas non plus écarté les instances de Notre Dame, demandant de réciter le chapelet pour obtenir la consécration de la Russie. Mais ils étaient persuadés de savoir mieux que Dieu lui-même ce qu’il y avait à faire. Or, une telle insulte ne pouvait pas rester impunie. Le châtiment fut de leur envoyer, comme pour les pharisiens, l’aveuglement spirituel. Terrible châtiment ! Seigneur Dieu, ayez, pitié de nous !

Kyrie eleison.

Disons la Vérité, et puissions-nous en vivre,
Avec humilité, pour que Dieu nous délivre.




   

COMMENTAIRE ELEISON DCC (20 mars, 2021) : L ‘IMPOSTURE COVID 

Cela fait presqu’un an que l’incroyable imposture Covid a surpris le monde entier, tout d’un coup, à base d’un mensonge gigantesque, comme quoi une peste mortelle était sur le point de s’abattre sur toute l’humanité. Le mensonge massif est devenu évident dès que le nombre des fatalités a montré que la supposée “pandémique” n’était pas pire qu’une grippe normale d’hiver. N’empêche, nos lamentables politiciens et nos médias abjects, à la botte de leurs maîtres cachés, continuent jusqu’aujourd’hui à déverser un flot de mensonges sur la “pandémie”pour maintenir un état de panique parmi les peuples du monde. Une telle sottise de leur part fait un spectacle honteux, mais comme d’habitude, ils n’ont à s’en prendre qu’à eux-mêmes, cette-fois-ci pour leur manque de bon sens, conséquence de leur manque d’amour de la vérité qui aura comme conséquence ultime l’arrivée sous peu de l’Antichrist (II Thess. II, 10). 

Néanmoins, il y a quelques ämes qui font ce qu’ils peuvent pour enrayer les maîtres du monde criminels, par exemple the Corona-Committe Foundation à base de Berlin, qui a rendu publique le 14 septembre passé un “Rapport Bref” de 28 pages, dont la “Conclusion provisoire” à la page 23 est présentée en dessous. C’est une fortification de bon sens et de vérité, rassemblée par quatre avocats pour l’Allemagne en particulier, mais soutenue par les signatures d’encore 23 experts, principalement médecins, venant du monde entier. Leur Rapport se trouve à l’Internet : corona-auschuss.de/wp-content/uploads/209/02/ 

Selon ce que nous savons actuellement, nous avons des raisons très sérieuses de penser que le risque présenté par Covid a été gravement surestimé, tandis que le risque et dommages d’éventuelles contre-mesures n’ont pas été suffisamment pris en considération. Le Gouvernement (allemand) a déjà déclaré en avril de 2020 qu’il n’avait ni entrepris une enquête sur les conséquences, ni avait en vue d’en lancer une. Dans une procédure menée par une avocate devant l’Administration bavaroise, la Chancellerie de Bavière a fait savoir que jusque là, contrairement à toute la législation de l’État qui stipule que les affaires d’État doivent être tous vérifiables par écrit, il n’y avait eu aucune investigation ni contrôle par écrit des conséquences. Un tel comportement ne peut se voir que comme une grosse négligence au moins, surtout si l’on considère les rapports toujours plus graves du mal causé par le confinement aux entreprises, aux enfants, aux vieux, etc.. 

En effet, si l’on vient à peser les risques de part et d’autre, alors il devient évident qu’un risque que l’on pouvait calculer, pas plus dangereux pour le système de santé pris comme un tout que n’importe autre virus de grippe, s’est fait contrer par une série de contre-mesures de haut risque. Ces risques du confinement et de ses contre-mesures ne sont plus en grande partie que des risques, ils sont devenus des réalités. Ils n’ont pas produit les résultats escomptés, parce que les nouvelles infections ou tests positifs, comme le montre le nombre de morts (au moins en rétrospective), tombaient déjà lorsque le confinement est entré en vigueur. Et depuis fin juin 2020 les résultats positifs des tests semblent faire partie de ce faux bruit de fond positif qui remonte des tests. Quant aux contre-mesures ininterrompues (masques, distance-ment social, perte de revenus, fermeture des salles de concert, etc., etc.), chaque jour davantage elles mettent par terre l’économie, la santé, la vie culturelle et sociale des êtres humains en Allemagne. Entre leurs avantages et désavantages il n’y a aucune proportion, ce qui fait que les offenses qu’elles entraînent aussi contre les droits humains sont elles aussi sans proportion, et donc illégales. 

Les gouvernements n’ont entrepris aucun calcul suffisant des conséquences des contre-mesures qu’ils ont imposées, omission qui leur a été explicitement rappelée par les tribunaux les plus hauts du pays. Au contraire, ceux-là ont expressément renoncé à prendre en compte tout dommage collatéral, pourtant prévisible. Comment ne pas les inculper pour un tel aveuglement ? 

Courage, les catholiques et les non-catholiques – les mensonges sont loin d’avoir encore pris fin !  

Kyrie eleison.  


Dieu permet l’imposture Covid pour punir un monde avorteur –
Si ceux-ci continuent, le flot de sang deviendra un flot de feu.  
  
 
COMMENTAIRES ELEISON DCCXIV (20 mars, 2021) : 31 RAISONS

Un rabbin israélien vient de faire sur Internet la recension de 31 raisons pour ne pas se faire « vacciner » contre le fameux Covid. Qu’il nous soit permis d’adresser à ce rabbin toutes nos félicitations pour son bon sens ! Pour présenter toutes ses raisons sur une seule feuille, nous sommes obligés de les abréger :

1 Il ne s’agit nullement d’un vaccin, procurant par définition l’immunité, mais d’un traitement médical offrant simplement une certaine protection contre un virus. Je n’ai besoin d’aucun traitement médical pour une maladie que je n’ai pas.

2 Les grandes entreprises pharmaceutiques, les institutions politiques et médicales et les médias ont conspiré pour baptiser cela un « vaccin » afin de tromper l’opinion. Je refuse d’avoir à faire quoi que ce soit avec de telles manipulations malhonnêtes.

3 Les avantages présumés du traitement médical sont minimes et ne seraient de toute façon que de courte durée. Mais les autorités parlent déjà de rendre la vaccination obligatoire et de renouveler les injections. Au demeurant, plusieurs produits sûrs pouvent être proposés. Pour moi, c’est  : Non merci !

4 Je peux me protéger contre un virus simplement en renforçant naturellement mon système immunitaire. En cas de besoin, on peut combattre l’infection en prenant des vitamines ou des médicaments ayant fait leur preuve, comme l’ivermectine et l’hydroxychloroquine.

5 Les autorités ne sauraient affirmer que leur « vaccin » est sûr, puisque les effets à long terme ne pourront être connus que dans de nombreuses années. Je ne leur fais donc pas confiance. Je ne veux pas faire partie de leur traitement.

6 Si les choses devaient mal tourner, il est prévu que ni les grandes entreprises pharmaceutiques, ni les politiciens responsables du « vaccin » ne seront juridiquement tenus pour responsables ni ne pourront être poursuivis. Ils ne prennent donc aucun risque. C’est pourquoi je ne risquerai pas non plus ma santé.

7 Le Premier ministre israélien a publiquement admis qu’Israël servait de laboratoire mondial pour ce « vaccin » expérimental. Or, je n’ai aucune envie de servir de cobaye.

8 Pour accepter un « vaccin » pour les Israéliens, Israël a également accepté de partager les résultats avec la société pharmaceutique étrangère concernée. Pour ma part, je n’ai jamais rien accepté de tel. Je ne contribuerai donc pas à cette entreprise plus que louche.

9 Les dirigeants et les membres du conseil d’administration de Pfizer (société produisant le « vaccin ») ont déclaré qu’eux-mêmes n’avaient pas été « vaccinés » avec leur propre produit, – « pour ne pas passer avant tout le monde » – excuse ridicule !

10 Les grands médias acceptent sans coup férir cette excuse ridicule. Ils font même l’éloge des dirigeants de Pfizer pour leur abnégation. Puisqu’ils nous prennent pour des imbéciles, aucun d’eux ne m’inspire confiance.

11 Bill Gates affirme que les vaccins sont essentiels à la survie de l’espèce humaine. Or, il veut dépeupler la planète, mais je note que lui n’a pas été « vacciné ». A tout ce que propose Bill Gates, j’oppose un net et franc : « non, merci » !

12 Les avis de l’Establishment ont toujours unanimement fait chorus pour encourager la promotion du « vaccin ». Or, ils ont montré qu’ils étaient menteurs et manipulateurs. Je ne mettrai donc pas en jeu mon bien-être personnel, alors que la validité de tels jugements pose un réel problème.

13, Pour promouvoir ce « vaccin », nous assistons à une campagne de marketing effrénée, sans précédent dans toute l’histoire. Une telle publicité serait déjà inconvenante pour n’importe quel traitement médical, mais que faut-il en penser alors qu’il s’agit d’un traitement entièrement nouveau  ? Cela détermine en moi une ferme attitude de rejet.

14 Les masses suivent docilement, créant même une émulation pour qu’il en soit ainsi. Il y a là quelque chose d’alarmant et de malsain.

15 Toute personne qui s’oppose au « vaccin » est intimidée, calomniée, ridiculisée, censurée, ostracisée, menacée et renvoyée de son emploi. Je préfèrerai toujours faire confiance à ces personnes courageuses, plutôt qu’à l’opinion de l’Établissement.

16 C’est la plus grande expérience médicale de toute l’histoire de la race humaine.

17 Cependant, on minimise drastiquement le fait qu’il ne s’agit que d’une expérience.

18 Si les gens savaient ce qui se passe réellement, très peu d’entre eux accepteraient de participer.

19 Les autorités médicales ne disent rien de tout cela. Ils sont corrompus. Je n’ai aucune confiance dans leur médication.

20 Une telle pression pour « vacciner » viole toute l’éthique médicale et les droits démocratiques. Ne comptez donc pas sur mon appui !

21 Le gouvernement américain est en train de classifier tous les dossiers de « vaccins » pour 30 ans. Qu’est-ce qu’ils veulent nous cacher ?

22 Pourquoi partagent-ils ces dossiers avec des sociétés étrangères mais pas avec leurs propres citoyens ? Je fiche le camp !

23 Les autorités enrôlent toutes sortes de personnes pour harceler ceux qui ne participent pas. De quel droit  ?

24 Parmi les personnes de ma connaissance qui se sont fait « vacciner », aucune n’a sérieusement étudié la question au préalable. Je me méfie des sectes.

25 La Big Pharma est connue pour pousser ses produits, même en cas d’évidente contre-indication.

26 D’horribles tragédies nous sont racontées, l’une aprês l’autre. Cependant personne n’en prend note, parce qu’on explique qu’il ne s’agit que de malheureux concours de circonstances. Pour ma part, je ne souhaite nullement être la prochaine victime d’une « fâcheuse coïncidence ».

27 Personne n’a le droit d’insinuer qu’un décès est lié à une « vaccination » effectuée antérieurement. Pour quelle raison pratique-t-on l’omerta ?

28 Je trouve répugnant ce culte religieux dont on entoure cette histoire de « vaccin ».

29 Mon médecin me harcèle pour obtenir de moi que je me fasse « vacciner ». Mais il ne me dit rien sur les effets indésirables.

30 Tout cela est misérable. Je vais faire confiance à Dieu, au discernement et aux instincts naturels dont il m’a doté.

31 Cette histoire sent vraiment mauvais, d’un bout à l’autre.

Kyrie Eleison

Il nous faut quelques hommes, dotés de votre audace
Pour faire reculer cette ignoble mélasse  !

  
 COMMENTAIRES ELEISON DCCXVI (3 avril 2021) : SOLJENITSYNE PARLE

Voici, pour Pâques, fortement résumé, le discours d’Alexandre Soljenitsyne tenu lors de son acceptation du Prix de Templeton aux États Unis en 1983.

Lorsque j’étais enfant, les gens disaient que c’est l’oubli de Dieu qui avait conduit à la révolution russe de 1917. En 1983, maintenant que je suis un homme, je pense que cette même phrase résume toujours tout. Elle passe en revue tout le XXe siècle avec tous ses crimes, à commencer par la Première Guerre mondiale qui n’aurait jamais été possible si les coeurs des dirigeants européens n’avaient été vides de Dieu et pleins d’une hargne impie qui les a poussés par exemple à faire des gaz toxiques des armes de guerre. De même, pour la Seconde Guerre mondiale. Les Européens sont épuisés. Car la paix dépend de cœurs solides et non pas de la bombe nucléaire. Nous nous sommes trop habitués à des idées d’apocalypse. Dostoïevski a dit que les grands événements nous ont pris au dépourvu, et que le monde ne pourra être sauvé qu’après que les forces démoniaques s’en seront préalablement emparés.

En attendant, le monde entier voit triompher Satan. En 1917, la classe dirigeante russe avait perdu la Foi et la religion menaçait de s’éteindre dans la classe ouvrière. La Russie avait pourtant connu une époque où tout était imprégné du christianisme orthodoxe. La piété – et non le matérialisme – façonnait la pensée et la personnalité des gens  ; elle organisait leur vie. Mais, au XVIIe, un schisme, suivi des réformes de Pierre le Grand, affaiblirent la religion. Puis, le sécularisme du XIXe siècle vint empoisonner la classe dirigeante. De sorte qu’en 1917, la religion en Russie était paralysée.

Une révolution commence toujours par l’athéisme, a dit Dostoïevski. Mais aucun athé isme n’a été aussi agressif que celui du communisme. Dans les années 1920, il y eut quantité de martyrs chrétiens en Russie, à tous les échelons de l’Église et de l’État, et on enlevait les enfants des bras de leurs parents afin de les couper de toute religion. Certes, Staline favorisa un temps la religion, mais ce ne fut que pour raviver le patriotisme russe contre Hitler  ; Brejnev fit mine d’avoir des sentiments religieux, mais ce n’était que pour tromper l’Occident. Mais Khtroutchev a démontré à quel point la religion restait profondément haïe par le Communisme et par tous les successeurs fanatiques du diabolique Lénine. Toujours est-il que, parmi tous ces fous qui persécutaient le Christ, aucun ne s’est jamais douté de ce qui, en définitive, devait un jour arriver, car sous le rouleau compresseur communiste, la conscience russe tournée vers Dieu a maintenant ressurgi, vive et profonde. Les chars et les fusées n’ont pas vaincu et ne vaincront jamais le christianisme.

En Occident, la religion est plus menacée de l’intérieur que de l’extérieur. Au Moyen Âge, le sécularisme a surgi de l’intérieur, plus dangereux que nos chars ou nos fusées modernes. Aujourd’hui, son idéal ne s’élève guère plus haut que la vie courante, la liberté, et la poursuite d’un bonheur égocentré. Le bien et le mal sont des objets de moquerie. On oublie le cœur humain. Résultat  : le mal sévit partout. L’Occident dérive sans cesse et perd sa jeunesse. Les médias blasphèment les noms de Jésus et Marie. Dans ce cas, pour quelle raison devrais-je m’abstenir de faire de ma liberté ce que je veux ? Pourquoi ne devrais-je pas haïr la société où je vis, puisqu’elle-même m’apprend à le faire ? Les faiblesses du capitalisme ne correspondent-elles pas aux faiblesses de la nature humaine ? Par exemple, la recherche de l’argent ne découle-t-elle pas du péché capital de la cupidité ? Certes, le capitalisme se targue d’établir l’égalité. Mais n’est-ce pas une égalité d’esclaves, dépourvue de toute valeur spirituelle ? Le capitalisme se targue de me rendre plus libre ? Mais si je suis « libre », cela ne signifie-t-il pas que je suis libre de haïr aveuglément ? Nous sommes loin du salut de l’âme qui ne passe jamais par l’argent ou l’abondance des biens matériels.

Sans amour, la vie et l’art sont en danger de mort. En Occident, cela arrive par la faute volontaire d’ hommes qui cherchent à prendre la place de Dieu. L’Orient et l’Occident ont oublié Dieu. Pourtant, la clé de toute notre existence n’est-elle pas dans le choix quotidien que chaque cœur humain doit faire entre le bien et le mal  ? Les théories modernes qui recentrent tout sur la société d’ici-bas ont fait faillite, mais nous n’avons toujours pas rejeté leurs mensonges. Si nous ne nous tournons pas vers Dieu, nous ne trouverons jamais de solution à nos problèmes. L’ennemi est en moi. C’est nous qui nous pendons.

La vie humaine n’est qu’une étape sur le chemin conduisant à Dieu. Cette vie dépasse les simples lois de la matière, c’est-à-dire les sciences physiques. En Dieu, nous vivons, nous nous mouvons  ; nous avons notre être : Il est « l’Amour qui meut le soleil et les autres étoiles » (Cf. Dante, ligne finale de toute sa « Divine Comédie »). Oubliez les XIXe et XXe siècles. Nous devons monter à Dieu. Le soi-disant Siècle des Lumières s’est avéré un échec total.

Kyrie eleison.

C’est sous le communisme que les Russes ont appris

Que seule la foi en Dieu, ici-bas a du prix.
  
 
COMMENTAIRES ELEISON DCCXVII (3 avril 2021) : 8 des 31 RAISONS


La semaine dernière, nous avions le plaisir de présenter, dans ces “Commentaires”, une série d’observations frappées au coin du bon sens, venant d’un rabbin israélien. Il nous donnait 31 raisons pour lesquelles il refusait le “vaccin” anti-Covid. Malheureusement, pour des contraintes de mise en page, nous avions dû tronquer la plupart d’entre elles afin de les faire tenir toutes dans le format A4 des “Commentaires Eleison”. Mais cette semaine, voici une sélection de huit de ces raisons en version intégrale, ce qui accroit leur pouvoir persuasif…

1. Il ne s’agit pas d’un vaccin. Par définition, un vaccin procure une immunité contre une maladie. Or, ce produit ne donne aucune immunité contre quoi que ce soit. Dans le meilleur des cas, il réduit simplement le risque de contracter un cas grave de virus, si l’on s’en trouvait infecté. Il s’agit donc d’un traitement médical et non d’un vaccin. Je ne veux pas prendre de traitement médical pour une maladie que je n’ai pas.

3. Les bénéfices présumés de ce traitement médical sont minimes et ne sauraient faire long feu. L’establishment le reconnaît, en parlant déjà d’injections supplémentaires et d’un nombre toujours croissant de nouveaux “vaccins” qu’il serait nécessaire de recevoir régulièrement. Je refuse de me transformer en un patient à long terme recevant régulièrement des injections de nouveaux produits pharmaceutiques, simplement pour réduire le risque de contracter un cas grave de virus que ces injections n’empêcheront même pas.

5. L’establishment insiste sur le fait que ce traitement médical est sûr. En fait, l’establishment n’en sait rien. Car les effets à long terme sont jusqu’ici totalement inconnus et ne pourront être connus que dans plusieurs années. Tout au plus, peut-on spéculer sur l’innocuité de la vaccination. Il est donc parfaitement malhonnête de lancer des affirmations alors qu’il est impossible de savoir ce qu’il en est réellement. De par cette malhonnêteté, je ne peux aucunement faire confiance au vaccin et je refuse d’être partie prenante d’un quelconque traitement. 

9. Les dirigeants et les membres du conseil d’administration de Pfizer ont publiquement déclaré qu’ils ne se sont pas soumis à leur propre traitement, en dépit de toute la fanfare et des assurances qu’on nous prodigue pour inciter tout un chacun à s’y soumettre. Ils prétendent considérer comme injuste de “ne pas respecter la priorité de la file d’attente”. Cette excuse est grotesque. Il faut être incroyablement culoté pour oser avancer une telle raison. Car un tel “manque de respect” n’est que le fruit de leur propre imagination : s’ils administraient à eux-mêmes quelques injections, verrait-on quelqu’un crier au scandale ? Il suffit de regarder du côté des milliardaires disposant de jets privés et d’îles privées. Sont-ils connus pour faire la queue ou pour attendre sagement que les centaines de millions de paysans du monde entier reçoivent d’abord ce que ces milliardaires réclament pour eux-mêmes ? Et qui s’en soucierait ?

21. Le gouvernement des USA a mis sous scellés le protocole relatif au virus et aux traitements pour la durée de TRENTE ANS. C’est pourtant une information que le public a le droit de connaître, et le gouvernement a la responsabilité de la faire connaître. Que veulent-ils cacher ? S’attendent-ils vraiment à ce que, pour moi, tout passe pour propre dans cette affaire ? Supposent-ils que je les crois préoccupés d’abord et avant tout de ma santé ? La dernière fois qu’ils ont fait cela, c’était dans l’affaire des enfants yéménites. Si vous n’êtes pas au courant de cette affaire, allez voir ce qui s’y est passé. Et voici qu’ ils veulent refaire le même coup. La première fois, ils n’ont pas réussi à me tromper ; ce n’est donc certainement pas maintenant qu’ils vont y parvenir.

26. Des histoires horribles arrivent déjà, à un rythme de plus en plus rapide. Mais elles laissent les politiciens totalement impavides ; le corps médical les balaie d’un simple revers de main, comme étant hors de propos ou négligeables ; les médias les ignorent; les compagnies pharmaceutiques foncent en avant ; quant à ceux qui tirent la sonnette d’alarme ils sont brimés, censurés, sanctionnés. De toute évidence, ma vie et mon bien-être ne sont pas le premier de leurs soucis. Alors ce ne sera pas moi-même la prochaine cobaye de leur laboratoire. Je ne prendrai pas le risque d’être la prochaine victime d’ une “malheureuse coïncidence”.

30. Je regarde tous ces mensonges, la corruption, la propagande, la manipulation, la censure, l’intimidation, la violation de l’éthique médicale, le manque d’intégrité dans le processus scientifique, le camouflage des effets indésirables gênants, le rejet des préoccupations légitimes, l’hystérie, le comportement sectaire, l’ignorance, l’étroitesse d’esprit, la peur, la tyrannie médicale et politique, la dissimulation des protocoles, l’absence d’un véritable souci pour la vie humaine, le manque de respect pour les droits des gens et pour les libertés fondamentales, le détournement de la Torah et du bon sens, la diabolisation des gens de bien, la plus grande expérimentation médicale de tous les temps menée par des gens cupides, indignes de confiance et impies, l’irresponsabilité de ceux-là mêmes qui exigent que je risque tout… Je vois tout cela. C’est pourquoi j’ai décidé que tous, tous peuvent prendre ma place dans la file d’attente. Quant à moi, je place ma confiance en Dieu. Je vais utiliser l’esprit dont le Tout Puissant m’a béni et je vais faire confiance à mon instinct naturel. Ce qui nous amène à la dernière raison qui résume pourquoi je ne me ferai pas “vacciner”.

31. Tout cela pue. 
 Kyrie eleison. 
 
Cher Rabbin, acceptez tous nos remerciements
Pour ce bel antidote et ces bons arguments 
   
COMMENTAIRES ELEISON DCCXVIII (17 avril 2021) : LA DÉSINTÉGRATION DU PAPE – I

Dans une interview publiée au début du mois dernier, le Père Davide Pagliarani, Supérieur Général de la Fraternité Saint Pie X, a abordé un sujet qui, selon ses propres termes, revêt une importance capitale pour l’Église et pour le monde d’aujourd’hui. De quoi s’agit-il ? Ce thème n’est pas souvent traité, tant la chose paraît inconcevable, à savoir : la décomposition de la pensée elle-même. En effet, analysant la pensée du Pape François, le Père Pagliarani conclut que le Saint Père, dans son désir d’atteindre l’homme moderne là où il est, abandonne tout système de pensée, toute philosophie, toute théologie catholique du passé, au sens classique de ces deux termes. Cela signifie que, pour atteindre l’homme moderne, le pape François renonce à la doctrine catholique. Voici l’argumentation du Supérieur Général :

Le pape François évolue “au-dessus” de tous les systèmes de pensée. Alors que, pour Jean-Paul II, certaines doctrines restaient intouchables ; alors que Benoît XVI se souciait de toujours paraître fidèle à la Tradition, le Pape François, prenant le contre-pied, démolit tous les bastions catholiques du passé. Toutefois, pouvait-il en être autrement ? De même que Vatican II (1962-1965), avec sa liberté religieuse et son œcuménisme, sapait le dogme de l’Église, de même, au fil des décennies, l’enseignement moral conciliaire, déconnecté du dogme, ne pouvait qu’être emporté. C’est ainsi que, dans l’encyclique Amoris Laetitia de 2016, le pape François expose une approche entièrement nouvelle de la moralité comme s’il s’agissait d’une doctrine solennelle de l’Église, à savoir que Notre Mère l’Église, confrontée aux faits marquants de la vie moderne, doit devenir une toute autre mère… Elle ne peut plus s’imposer ni imposer ses lois comme elle le faisait jadis ; elle doit maintenant, écouter, comprendre et accompagner ses enfants ; elle doit coller à leur comportement. De telle sorte que les principes moraux doivent suivre l’évolution de la pratique des hommes, selon les circonstances changeantes commandées par l’histoire.

Ce faisant, François se méprend sur l’amour. Aucune mère n’estimera qu’elle doit sauter dans l’eau d’une rivière dangereuse parce que son enfant y est sauté au péril de sa vie. Il se méprend également sur la miséricorde : ce n’est pas faire preuve de miséricorde envers un homme que de le laisser dans un état de péché déplaisant pour Dieu. Une telle dénaturation de l’amour et de la miséricorde véritables de Dieu aboutirait, pour l’Église, à renoncer non seulement à tout l’ordre surnaturel, mais aussi à tout laisser faire “librement ” dans l’ordre naturel. Cette dénaturation fait qu’aucune barrière ne subsiste, car Notre Mère Église se trouve adaptée même aux péchés du monde en ne réclamant plus rien de ses enfants. Dans un premier temps, avec Vatican II, l’Église s’est adaptée au monde ; maintenant, avec le Pape François, elle va encore plus loin en s’adaptant aux péchés du monde, délaissant ses enfants, profondément blessés par le péché originel, sans la Grâce surnaturelle qui pourrait les guérir.
Que propose donc le Pape François de mettre en place ? Quel dessein ou quels objectifs assigne-t-il pour l’Église et le monde ? Premièrement, l’imposition dans tout l’univers d’une écologie intégrale utopique, afin que le monde entier s’occupe de la Terre Mère (Pachamama) dans tous les aspects matériels (Laudato sí, 2015) ; deuxièmement, une fraternité universelle quasi-maçonnique devant s’occuper de ses semblables ( Fratelli tutti, 2019). Ainsi, Notre Mère l’Église en est réduite à n’exercer qu’un sacerdoce purement naturel, dépouillé de tout pouvoir surnaturel, entièrement soumise à l’humanitarisme d’un État séculier supposément supérieur.

Le Supérieur Général conclut que la véritable réponse à tous les problèmes modernes est que notre Mère l’Église prêche à nouveau la doctrine infaillible. A savoir : la dimension surnaturelle et le destin de l’homme ordonné au Ciel éternel ; la Chute temporelle de l’homme avec sa conséquence durable du Péché originel ; le besoin absolu de la Grâce du Christ pour vaincre le péché. A elle seule, la doctrine du Christ Roi incarne l’Eternité du Ciel, la victoire du Rédempteur sur le péché, et l’aide indispensable de la Grâce surnaturelle, par Lui apportée, en tant que Rédempteur, pour permettre aux hommes de parvenir au Ciel. Et la Vierge Marie, Sa Mère, jouera un rôle tout particulier dans la victoire finale de l’Église, en triomphant des erreurs si subtiles et si pernicieuses, mais passagères.

L’analyse du Supérieur Général de la pensée et de l’action du Pape présente une cohérence et une logique dont nous devrions tous être reconnaissants. Une lumière brille encore certainement au sommet de la Fraternité Saint Pie X. Nous en remercions Dieu infiniment. Pour autant, cela signifie-t-il que la Fraternité soit hors de danger ? A voir. Un Docteur qui enseigne n’a pas toujours, en tant que tel, les vertus du martyr. Seigneur, ayez pitié de nous ! 

 Kyrie eleison.

Des Grecs, de leurs cadeaux, il fallait avoir peur ?
Mais pour Rome, les Grecs ne sont qu’enfants de chœurs !  


DCCXIX #719 24 avril, 2021 La Désintégration Du Pape – II

L’hypocrisie se doit d’être plus raffinée,
Pour que les hommes oublient les leçons du passé

Le couplet figurant au début ou à la fin de chacun des numéros de ces « Commentaires » se compose de vers rimés (deux alexandrins pour la version française). Elle sert à résumer le point de vue du commentaire. Mais ce résumé peut être tellement dense que les deux vers deviennent difficiles à comprendre. Or, c’était bien le cas la semaine dernière. En fait, le sens du couplet se situait au cœur même de la grande hérésie qui ravage la véritable Église depuis Vatican II (1962–1965). Revenons donc à ces deux alexandrins pour les expliquer plus en détail. Les voici à nouveau.

Des Grecs, de leurs cadeaux, il fallait avoir peur?
Mais pour Rome, ces Grecs ne sont qu’enfants de chœurs!

Ces deux vers renvoient à une citation célèbre de l’Énéide de Virgile en latin, (II, 49). « Timeo Danaos et dona ferentes » qui peut se traduire : « Je crains les Grecs, même lorsqu’ils font des cadeaux ». Ils font référence au cheval de Troie. La guerre de Troie dure depuis dix ans mais, mais malgré d’énormes efforts militaires, l’armée d’invasion venue de Grèce piétine toujours devant la ville de Troie. Les Grecs décident alors d’avoir recours à la ruse. Devant les portes de Troie, ils laissent un beau cheval de bois en guise de « cadeau » pour les Troyens. Mais le cheval est creux et contient, à l’intérieur, les meilleurs soldats grecs. Les Troyens réfléchissent à ce qu’ils doivent faire de ce splendide cheval. Faut-il l’amener à l’intérieur de la ville ? Un vieux sage Troyen estime que non, car quoi qu’il en soit, il ne peut faire confiance aux Grecs. Hélas pour Troie, son conseil n’est pas suivi  ; le cheval est traîné à l’intérieur des murs. Durant la nuit, les soldats sortent du cheval et se répandent dans Troie. La ville est prise par surprise et c’est ainsi que les Grecs gagnent la guerre. Dans le monde antique, les grecs étaient réputés pour cette ruse qui leur a donné la victoire sur Troie. Mais le deuxième vers du couplet affirme que même la ruse des Grecs ne peut se comparer avec celle des modernistes qui à Vatican II ont réussi le coup de pénétrer au cœur de la Cité Catholique pour la détruire jusque dans ses fondements. Comment cela a-t-il pu arriver ?

Nous répondons  : par la perte, opérée au cours des siècles, du sens de la réalité divine et de la dépendance de l’homme en regard de la réalité et toute-puissance de Dieu. En fait, cette perte progressive a été volontaire. Car, pour aborder le dernier âge du monde et porter à la béatitude du salut éternel la plus grande moisson d’âmes qui ait jamais eu lieu, le Bon Dieu avait accordé la plus grande des Grâces qui soit  : l’Incarnation de Son propre Fils unique, vrai Dieu et vrai Homme, qui devait mourir sur la Croix afin de sceller par son Sang la Nouvelle et Éternelle Alliance entre Dieu et les hommes  ; et qui, par son Sacrifice, fondait l’Église Catholique, procurant ainsi au genre humain, par ses sacrements, les fruits de cette mort et Rédemption. Et de fait, au bout de quinze cents ans, cette Église avait effectivement réussi à créer une chrétienté, incomparablement supérieure à toute autre civilisation.

Mais, au bout de ces quinze siècles, les hommes s’en sont enorgueillis. Ils imaginèrent, pour se libérer de la Vérité divine, toute une série de croyances hypocrites, de plus en plus raffinées. Le protestantisme et le jansénisme se firent passer pour catholiques, le libéralisme se fit passer pour chrétien, le communisme se fait passer pour ami du peuple. Pour les catholiques, la contrainte de vivre dans un monde de plus en plus profondément anticatholique devient de plus en plus lourde. D’autant que le monde moderne, forgé à coups d’hypocrisies, prétend de plus en plus à la « normalité ». Par exemple, tenter de faire vivre en famille chrétienne dans une grande ville tous les enfants que Dieu est susceptible d’envoyer, revient à créer une situation qui paraît insupportable. Situation qu’utilise alors l’hypocrisie suprême de Vatican II, pour rabaisser les exigences de la Foi et fabriquer ainsi des post-catholiques, se prétendant toujours catholiques, grâce à un clergé complaisant. Si bien que la véritable Église se trouve désemparée et dispersée et risque fort de le rester jusqu’au moment, choisi par Dieu, où Il lavera les écuries d’Augias.

Mais Dieu n’a jamais abandonné son Église immuable, ni les âmes qui s’y attachent à quelque niveau que ce soit  ; et aucune âme ne doit craindre d’être abandonnée par Dieu qui, elle, ne veut pas l’abandonner Lui ni l’univers réel qui revient à Lui. Cependant, il se peut que Dieu demande à ces âmes de faire demain des sacrifices sérieux pour aider à payer la dette qu’entraîne le raz-de-marée actuelle de péchés déferlant sur l’humanité  ; car les âmes ne doivent pas non plus céder à cette variété d’hypocrisies par lesquelles les hommes modernes parviennent à se tromper eux-mêmes ou que Dieu n’existe pas, ou qu’ils ne sont pas en train de préférer leur propre « réalité » à celle de Dieu . . .

Kyrie eleison
EC DCCXX #720 01 mai, 2021
La Désintégration Du Pape – III

Le combat pour le bien ne peut être mené
Sans que Notre Seigneur dirige son armée.

Le 17 avril, nous faisions dans ces « Commentaires » l’éloge de l’analyse du Père Davide Pagliarani, Supérieur Général de la Fraternité Saint Pie X, qui, le 12 mars dernier, se penchait sur la « pensée » devenue folle du Pape François. Donc que personne n’aille croire que nous voulons saper la Fraternité si nous continuons de nous adresser au Supérieur Général. Nous voudrions tout simplement rappeler la distance qu’il peut y avoir entre les paroles et l’action. Le P. Pagliarani tient le bon discours. Les Américains diraient  : Maintenant, tout ce qu’il lui reste à faire, c’est d’aligner son action sur ses paroles.

En effet, si le Supérieur Général veut vraiment le bien de la Fraternité dont il est le Supérieur, il doit agir comme celui qui a fondé cette Fraternité. Car suivre un fondateur, c’est servir sa fondation, tandis que contredire ce fondateur, en paroles ou en actes, c’est contribuer à défaire sa fondation. Or, qu’est-ce qui différenciait Mgr Lefebvre, pendant et après Vatican II, des milliers d’évêques qui assistaient au Concile ? Monseigneur a toujours dit que quelques centaines d’entre eux sont sorties de ce mauvais Concile avec la ferme résolution de continuer à défendre la vraie Foi catholique. Pourtant, dans les années ‘70, le Pape Paul VI a réussi, pour l’essentiel, à briser leur résistance, notamment en faisant appel à son autorité. La raison en est que ces évêques plaçaient l’Autorité au-dessus de la Vérité, tandis que l’Archevêque, lui, continuait de placer la Vérité au-dessus de l’Autorité. Car l’Autorité n’a d’autre but que la Vérité.

Très Révérend Père Pagliarani, en déclarant dans votre analyse du 12 mars que le Pape François abandonne pratiquement l’entier de la philosophie et de la théologie catholiques, vous montrez que vous maitrisez bien la notion de Vérité et que vous voyez nettement le péril grave dans lequel se trouve aujourd’hui cette Vérité. Or, que fit Mgr Lefebvre quand, dans les années 1970 et 1980, les papes Paul VI et Jean-Paul II mirent pareillement la foi en péril ? A-t-il préféré le Système à la Vérité ? N’a-t-il pas plutôt préféré la Vérité à l’Autorité du Système en consacrant quatre évêques  ? N’a-t-il pas plutôt fait preuve d’une grande fermeté en s’affranchissant d’un Système qui ne jouait plus son rôle  ? N’a-t-il pas agi de manière à assurer la survie pratique de cette Vérité qu’exprimaient ses paroles héroïques ? Me permettrez-vous de vous suggérer deux choses que vous pouvez faire aujourd’hui  ? La première est destinée à l’Église  ; la seconde concerne l’État. Toutes deux élèveront vos actes au niveau de vos paroles.

Pour aider l’Église, et puissamment, comme le faisait Monseigneur (et comme vous-même vous l’avez fait en février 2019 en condamnant en termes parfaitement clairs la mauvaise Déclaration commune du Pape et du Grand Imam d’Al-Azhar) vous devez non seulement rester fidèle à la doctrine catholique, mais aussi dans vos actes éviter toute équivoque envers le Système ecclésiastique, car il est toujours embourbé aujourd’hui dans la doctrine conciliaire, et susceptible de contaminer tout prêtre ou tout responsable de la Fraternité qui flirterait imprudemment avec ces Romains entrant dans les desseins de Bélial. User de courtoisie et de charité vis-à-vis de ces fonctionnaires ecclésiastiques victimes du modernisme, à la rigueur, pourquoi pas  ? Mais aller jusqu’à prôner des contacts amicaux, non, en aucun cas ! Car il ne peut y avoir de plus grande charité envers de telles personnes, objectivement traîtres, qui courent le risque de subir une terrible Eternité, que de leur faire comprendre qu’ils doivent se convertir. Et en plus vous avez le devoir impérieux de détourner vos propres prêtres de ces contacts mortifères et par trop dangereux !

Vis-à-vis de l’État, il faut agir de même. Presque tous les États du monde sont actuellement sous le contrôle voilé des ennemis bimillénaires de Dieu et des hommes que le pouvoir divin utilise pour châtier l’humanité apostate. Les catholiques devraient essayer de lutter contre les ennemis de la religion, mais leur aveuglement et leur faiblesse ont permis aux sans-Dieu de mener une guerre sans merci, leur laissant gagner la maîtrise des banques, de la politique, des universités, des arts, de la culture, du droit, de la médecine, et plus encore. De sorte que toutes ces institutions qui, autrefois, étaient les fleurons de la civilisation chrétienne, sont devenues des coquilles antichrétiennes, vidées de leur substance. La faute en incombe aux chrétiens, à leur manque de foi. On en a vu récemment la preuve dans le vol d’une élection nationale survenu dans une nation autrefois grande. Ce vol a soulevé beaucoup trop peu de protestations, face à la masse de mensonges derrière ce vol. On en voit encore la preuve dans la crise artificielle covidienne. Ne porte-t-elle pas la marque des mêmes guerriers anti-chrétiens  ? Cher Monsieur le Supérieur Général, afin de ne pas trahir en profondeur le Christ, toute institution catholique se doit de discerner ce qui est en jeu dans l’État, et d’agir en fonction de cela. La question covidienne est un problème encore plus religieux que politique, et les hommes de Dieu doivent le dire, pour que le peuple de Dieu se remette à genoux. Que Dieu soit avec vous  !

Kyrie eleison.

P.S. Assez de Commentaires, pour le moment, sur la gravité du modernisme. Les deux prochains numéros présenteront pour le temps de Pâques la joie de Beethoven (quoiqu’elle ne soit pas une joie directement chrétienne, mais plutôt dérivée de celle-ci).
DCCXXI #721 08 mai, 2021
250 bougies pour Beethoven.

De Dieu, Beethoven avait un sens puissant
Qui donne à son œuvre un aspect saisissant

Pourquoi le cinéma a-t-il une telle influence sur nous  ? Parce que même les catholiques ont la nature humaine  ; que la nature humaine a besoin de musique, d’histoires et d’images  ; et que le cinéma associe les trois. Ainsi, lorsque Hollywood a été créé au début du 20e siècle, les ennemis de Dieu se sont jetés dans la bataille pour s’en assurer le contrôle. Ils en savaient à l’avance l’immense influence sur l’esprit et le cœur des gens – mieux que les amis de Dieu ne semblent l’avoir prévue. Nous pourrions même dire que ces ennemis ont créé Hollywood. Quoi qu’il en soit, que les parents catholiques comprennent au moins à quel point il est important de savoir et de choisir quelle musique écoutent leurs enfants, et qu’ils interdisent complètement la musique sauvage à la maison.

Le défi est de taille, car à l’instant où les enfants mettent les pieds hors de la maison, ils sont immergés dans une « culture » digne de la jungle, et en particulier ils doivent résister à la pression des pairs dans cette jungle. Les enfants doivent alors rester droits dans leurs bottes. Les parents doivent donc donner le bon exemple et ne pas écouter eux-mêmes une musique dégénérée, informe et vicieuse. Souvent, la première porte par laquelle le diable entre dans l’âme de leurs enfants est ce genre de musique, et la chute du reste s’ensuit. À partir de l’utilisation que l’Église notre Mère fait de la bonne musique à la messe, les parents catholiques ne peuvent-ils donc pas deviner l’usage que le diable fera de l’autre musique, si personne ne garde la porte d’entrée de l’âme de leurs enfants  ? La musique est un langage incomparable de l’âme  ; elle a une influence décisive sur nos vies.

Le 16 décembre dernier, nous fêtions le 250e anniversaire de Beethoven  : ceci nous rappelle la valeur et l’importance de la bonne musique. Je le sais, les connaisseurs objecteront aussitôt que sa musique est trop souvent orageuse et qu’eux-mêmes préfèrent les compositeurs plus calmes des temps antérieurs. C’est juste. Et s’ils maîtrisent vraiment ces compositeurs antérieurs, qu’ils donnent à leurs enfants ce qu’ils possèdent eux-mêmes. Mais le grand avantage de Beethoven (1770–1827) est qu’il est à cheval dans le temps sur la Révolution française (1789–1794), de sorte que, né sous l’Ancien régime, l’ancien mode de vie, il vécut ses années de maturité à l’époque révolutionnaire et ses dernières années après le Congrès de Vienne (1815), tandis que l’Europe tentait de dompter les forces révolutionnaires qui avaient été déchaînées. Mais, à l’instar de la musique de Beethoven, ces forces furent à peine apprivoisées. En fait, elles ont modelé le monde de plus en plus depuis, de sorte que d’innombrables jeunes aujourd’hui n’ont plus le goû t de la musique d’avant Beethoven, alors que dans le Maître de Bonn, ils perçoivent avec clarté l’origine de leur propre chaos.

Car la musique de Beethoven n’est en aucun cas seulement ou principalement chaotique. L’ordre ancien, inscrit dans la moëlle de son être durant sa formation, permit à ce puissant esprit musical de façonner et de contrôler ses sentiments passionnés, et c’est pourquoi la passion ordonnée de Beethoven, ou son ordre passionné, est sans égal. D’une manière générale, les chefs-d’œuvre de sa maturité expriment plus de sentiments qu’aucun des compositeurs plus retenus qui l’ont précédé, même s’ils expriment plus d’ordre que les compositeurs plus indépendants qui l’ont suivi. De même que Shakespeare, à cheval entre les temps médiéval et moderne, doit sa stature d’artiste mondial au mariage de la théologie médiévale avec la psychologie moderne, ainsi, en un sens large, la grandeur de Beethoven peut être attribuée à son mélange d’une tête du 18e siècle avec un cœur du 19e siècle.

Il écrivit de nombreuses pièces de tous genres, notamment un opéra, deux messes, cinq concertos pour piano, neuf symphonies, dix sonates pour violon, dix-sept quatuors à cordes et trente-deux sonates pour piano, mais les plus populaires et les plus connues de toutes sont sans aucun doute les neuf symphonies, où un orchestre complet et la liberté d’invention ont permis à son génie d’exprimer sa pleine maîtrise. Pour une oreille peu familière, les symphonies peuvent toutes sonner de la même manière, mais plus on les découvre, plus il devient difficile de dire lesquelles se ressemblent le plus, tant elles sont différentes. Les mots écrits ne peuvent pas dire ce que dit la musique, ils peuvent seulement tenter de la décrire. Dans un autre numéro de ces Commentaires, une tentative sera faite pour décrire les symphonies. La culture inégalée des hommes blancs européens ne doit pas périr  ! Elle porte Dieu en elle.

Kyrie Eleison

COMMENTAIRES ELEISON DCCXXIII (22 mai 2021): QUATRE difficultÉS

Un lecteur nous écrit : ” Excellence, pourriez-vous, s’il vous plaít, clarifier quatre points où on n’est pas d’accord avec vous, et qui reviennent sans cesse dans les milieux catholiques traditionnels ?” – Aucun problème, seulement, que la charité règne !

1 On dit que vous soutenez et promouvez le “Poème de l’Homme-Dieu” de Maria Valtorta. Or, ce texte contient de graves erreurs, contraires à la Foi, et en plus de la matière à grave scandale.

Effectivement, je soutiens et promeus le « Poème de l’Homme-Dieu » de Maria Valtorta (1897-1961). La raison en est que je suis persuadé qu’il s’agit là d’un don magnifique, fait par Notre-Seigneur à notre pauvre monde moderne, comme si ce Poème constituait, en quelque sorte, Sa réponse particulière à l’électronique, au cinéma, à la télévision, à l’Internet, à toute cette technologie qui dérobe à Dieu des millions et des millions d’âmes pour les précipiter par la fantaisie en enfer. Les cinq ou dix volumes en traduction française de la version originale italienne, présentent un tableau complet de la vie, de la mort et de la résurrection de Notre Seigneur, avec des détails si réalistes qu’ils ravivent notre sens de la réalité de l’Évangile. Mais l’effet qu’ils produisent sur les lecteurs n’est pas le principal. En fait, le “Poème” a laissé indifférent plus d’un vrai catholique. Mais, l’important n’est-il pas que cette œuvre ait produit depuis sa première publication, dans les années cinquante, un si grand nombre de bons fruits ? N’est-elle pas à l’origine d’une augmentation de l’amour et de la connaissance de Dieu ? Car elle a suscité de réelles conversions dans le monde entier. D’innombrables âmes devront au “Poème” leur salut éternel.

Quant aux accusations d’erreurs doctrinales ou autres contenus scandaleux, elles ne méritent pas d’être prises au sérieux. Avec l’assurance d’une chèvre de montagne dansant parmi les sommets, cette laïque italienne, obligée de garder le lit, dansait parmi les hauteurs de la théologie trinitaire d’une manière qui est bien difficile à expliquer sans une inspiration divine. Pour ce qui est du “contenu scandaleux”, on se rappellera Tite I, 15 : “Pour les purs, tout est pur, mais pour les corrompus et les incrédules, rien n’est pur ; leur esprit et leur conscience sont corrompus”. Beaucoup de ceux qui accusent le “Poème” de scandale ne font que se condamner eux-mêmes. Puissent-ils un jour y voir clair !

2 On dit que vous soutenez les apparitions mariales problématiques non approuvées qui soutiennent le Novus Ordo.

Notez d’abord qu’il ne pourrait y avoir de fausses apparitions mariales si le Diable n’en avait pas d’authentiques à imiter. Le tout est “d’éprouver les esprits pour voir s’ils sont de Dieu” (I Jn, IV, 1). Normalement, il incombe aux bergers catholiques (i. e. aux évêques) d’effectuer cette tâche pour le compte des brebis catholiques, car il s’agit là d’un exercice délicat. De plus, en effectuant ce service, ils devront préférer pécher par excès de prudence plutôt que d’aller vite en besogne. Mais, à notre époque où dominent tant d’anomalies, la plupart des évêques sont modernistes. Dès lors, comment peuvent-ils entreprendre le travail catholique d’éprouver les esprits ? Combien d’entre eux croient encore au Diable ? C’est pourquoi les brebis catholiques sont maintenant tenues de procéder elles-mêmes à quelques vérifications, pas plus que nécessaire, mais au moins à quelques-unes. Le vrai problème d’aujourd’hui, c’est qu’il y a trop d’âmes qui ne peuvent plus penser que Dieu puisse intervenir, ou qui ne veulent pas reconnaître les preuves objectives que Dieu fournit en abondance quand Il veut qu’on Le croie, par exemple à Garabandal ou à Akita.

3 On dit que vous encouragez les âmes à assister à la Nouvelle Messe si elles pensent pouvoir en tirer profit.

Dans l’abstrait, la nouvelle messe est une abomination. Elle est l’acte central du culte de la nouvelle religion moderniste. Pour cette raison, Mgr Lefebvre a établi en règle générale de ne pas y assister. Toutefois, prise au cas par cas, une messe du Nouvel Ordo n’est pas automatiquement invalide. Il se peut donc que, dans certains cas particuliers, elle puisse être spirituellement profitable. Mais, dans son essence, elle reste un cheval de Troie conçu par ces ennemis bien connus de Dieu qui veulent détruire l’Église catholique de l’intérieur. Cette abomination demeure chaque fois qu’elle est célébrée et qu’on y assiste. Elle injecte alors dans l’âme de chaque participant le poison d’une falsification des rapports reliant Dieu et l’homme.

4 Vous êtes censé croire que François est un imposteur qui ne devrait pas être nommé dans le Canon de la Messe.

Aussi inadéquat que puisse être François en tant que Pape, je le nomme, en ce qui me concerne, au Canon de chaque Messe que je célèbre, parce que l’Église catholique ne peut pas survivre sans son Pape, et que François est généralement reconnu comme tel aujourd’hui. (Le chef nécessaire dans ce sens à toute organisation humaine est celui qui est généralement reconnu comme chef.)

Kyrie eleison.

L’Église est aujourd’hui en grande confusion –

Que la vraie charité soit notre conclusion.

COMMENTAIRES ELEISON DCCXXIV (29 mai 2021) : PAUL AULAGNIER, R.I.P.

Il y a trois semaines, s’éteignait en France l’abbé Paul Aulagnier, prêtre de l’ex-Fraternité Saint Pie X. Nous tous, avons vis-à-vis de lui, une dette immense ; car il fut un soutien décisif pour Mgr Lefebvre tout au long des années de la fondation et de la construction de la Fraternité St Pie X. D’après moi, l’abbé n’a jamais été plus heureux que durant ces années-là, de par la doctrine si fidèle de l’Archevêque et de son leadership si humain. L’abbé Aulagnier y puisait une inspiration lui permettant d’agir d’une manière profondément catholique. Ce fut moins le cas pour un certain nombre d’entre nous, en 1991, après la mort de l’exceptionnel Archevêque. De fait, l’abbé Aulagnier se sépara de la Fraternité en 2003. Peut-être a-t-il continué par la suite à servir la tradition catholique sous diverses formes ? Mais son archevêque vénéré et bien-aimé lui a sûrement manqué.

La vocation de l’Abbé Aulagnier a débuté au prestigieux Séminaire français de Rome, immédiatement après le désastreux Concile de Vatican II, au moment même où celui-ci était ébranlé dans ses fondements. Plusieurs séminaristes ont fui pour trouver refuge dans le séminaire catholique que l’archevêque essayait d’ériger à Fribourg, en Suisse. Mais, dans ces temps mouvementés, les débuts furent si difficiles que l’Archevêque, après une première année, pensa abandonner. C’est alors que les séminaristes Aulagnier et Tissier entrèrent dans l’histoire de l’Eglise. Tous deux persuadèrent l’archevêque de persévérer. Les vocations se multiplièrent alors, et le Séminaire prospéra si bien que Mgr Lefebvre parvint, dans ces années sombres, à sauvegarder la Tradition catholique en maintenant la Doctrine, la Messe, les Sacrements et le Sacerdoce, en attendant des jours meilleurs. Sans Écône, que resterait-il aujourd’hui? Telle est la dette majeure que nous devons à l’Abbé et à Mgr Tissier.

Après avoir rejoint l’Archevêque en 1969, l’abbé fut ordonné prêtre en 1971 ; il devint le bras droit de Monseigneur, en tant que Premier Assistant de la Fraternité, de 1973 à 1982, puis fut nommé Supérieur du District de France de 1976 à 1994, soit dix-huit années durant lesquelles l’abbé n’a cessé de parcourir la France pour construire avec l’Archevêque le réseau de prieurés, d’écoles, de couvents et d’autres œuvres, qui ont jeté les bases de la présence et du rayonnement de la Fraternité en France jusqu’à aujourd’hui. On peut dire que c’est la période de sa vie où il fut le plus heureux et le plus fécond. Partout, Il communiquait aux âmes le bon sens et la bonne humeur.

La vie sacerdotale de l’abbé Aulagnier ne s’est pas bornée à recevoir de son Archevêque : en 1970, il encouragea Monseigneur à fonder à la fois le Séminaire sacerdotal d’Écône et la Fraternité saint Pie X, afin d’encadrer l’apostolat des prêtres qui seraient ordonnés mais qui se verraient refuser tout encadrement de leur ministère par l’Église officielle, puisqu’elle-même était désormais livrée à la religion conciliaire. Et voilà ce qui s’est passé.

En 1976, à Écône, Mgr Lefebvre était à la veille de procéder à l’ordination historique d’un premier contingent important de prêtres. Or, c’est à la porte de l’abbé Aulagnier que Monseigneur vint frapper, dans un moment d’hésitation, avant de poser ce geste décisif. Et ce sont les encouragements de l’abbé qui ont finalement décidé l’Archevêque. Encore une fois, où en seraient aujourd’hui le sacerdoce et l’Église si l’un ou l’autre avait failli ?

Fin mai 1988, l’archevêque invita à une réunion, dans le centre de la France, un grand nombre de prêtres et de religieuses, comptant parmi les principaux défenseurs de la Tradition catholique. Le but de Monseigneur était de savoir s’il devait aller de l’avant en juin en consacrant, sans permission officielle de Rome, des Evêques pour la Tradition. Quant aux religieuses, de la première à la dernière, toutes se montrèrent bien vaillantes, tandis que les prêtres ont presque tous conseillé d’attendre, à l’exception de l’abbé Aulagnier, qui a dit : “La philosophie et la théologie de Rome ne sont plus catholiques… J’ai peur de l’accord qu’ils nous proposent… Je crains la ruse romaine… nous risquons d’être dévorés par la Rome moderniste.” À l’époque, il avait raison. Et ce qu’il a dit alors vaut encore aujourd’hui.

Cher Monsieur l’abbé Aulagnier, soyez infiniment remercié ! Puissiez-vous maintenant reposer en paix, et qu’il y ait pour vous dans cette paix soit une grande récompense !

Kyrie eleison.

Grâce à Paul Aulagnier, nous jouissons de la Foi –

Pour qu’il repose en paix, unissons tous nos voix.

COMMENTAIRES ELEISON DCCXXV (5 juin 2021) : TROISIÈME GUERRE MONDIALE

La troisième guerre mondiale est à nos portes. Nous venons d’assister à une confrontation militaire très sérieuse à la frontière russo-ukrainienne, opposant les armées de ces deux pays, mobilisés pour cette confrontation. Pour le moment, une guerre totale semble avoir été évitée, mais de nombreux observateurs considèrent qu’elle ne pourra pas l’être indéfiniment. Ce n’est pas que la Russie veuille la guerre, bien au contraire ; mais il existe une race d’hommes qui, depuis des milliers d’années, a décidé de dominer le monde ; depuis des centaines d’années, elle s’est efforcée de dominer l’Europe et, depuis des dizaines d’années, elle domine les États-Unis.

Or, cette race s’est récemment rendue maître de l’Ukraine. Elle utilise ce pays, avec l’OTAN basée en Europe, pour pousser la Russie dans une troisième guerre mondiale. Son but ? C’est d’obtenir l’hégémonie mondiale des États-Unis, car elle se fait fort de pouvoir les contrôler. Hélas, chaque fois qu’une guerre éclate, la Vérité est toujours au premier rang des victimes. Disons donc certaines choses avant qu’il ne soit trop tard, avant que les émotions du “patriotisme” n’obscurcissent la raison humaine et empêchent de réfléchir correctement. En tant que tel, l’amour de son propre pays est non seulement légitime, mais commandé par le quatrième commandement. Toutefois, comme l’a dit l’infirmière Edith Cavell (1865-1915), “Le patriotisme ne suffit pas. Je ne dois nourrir ni haine ni amertume, envers personne”.

Puisqu’il est encore temps réfléchissons correctement : les catholiques doivent veiller à garder leur esprit libre ; Ils doivent se soustraire à l’emprise des puissantes campagnes de propagande, auxquelles on assiste depuis longtemps, dont la finalité est de persuader tout le monde que la meilleure voie consiste à laisser les États-Unis exercer un contrôle total sur le monde entier. Il est toutefois patent que cette propagande et cette volonté sont fondées sur des mensonges. Or, Notre Seigneur appelle Satan “le menteur et le père du mensonge” (Jean VIII, 44). Le mensonge est la marque certaine de Satan. Si l’on regarde du côté du président Trump (2017-2021), celui-ci, en dépit de tous ses graves défauts, a mis un frein aux conflits armés dans lesquels les USA se trouvaient engagés. De son côté, Poutine, président de la Russie (depuis 1999 jusqu’à maintenant) a ressuscité son pays tout en le préparant à la guerre, mais aussi en retenant fermement ses forces militaires hors de toute guerre majeure, et cela depuis le début de sa présidence. C’est pourquoi la “Synagogue de Satan” (Apoc. III, 9) cherche à se débarrasser de ces deux personnages qui contrarient ses plans.

Contre Poutine, il y a déjà eu plusieurs tentatives d’assassinat, mais aucune n’a encore réussi. De sorte que les ignobles médias occidentaux (entièrement contrôlés par la même Synagogue) ne cessent de lancer contre lui des paquets de mensonges, le désignant comme un fauteur de guerre, désirant envahir l’Europe, interférant dans l’élection surprise de Trump en 2016, et ainsi de suite. Pour la même raison Trump a été dès le début de sa présidence confronté à la Synagogue (Schumer, Schiff, Nadler, etc.), qui l’accusait de ce qui s’est avéré être un autre paquet de mensonges (fabriqués par un Anglais), affirmant que le Président américain faisait cause commune avec la Russie de Poutine. Ces mensonges ayant été déjoués aussi, il fallait absolument stopper, par tous les moyens, sa réélection par le peuple américain en 2020. De sorte que, lorsque les premiers dépouillements des votes indiquèrent une victoire écrasante de Trump, tous les ignobles moyens possibles ont été mis en œuvre en pleine nuit pour fabriquer une masse de votes bidon afin d’ « élire » Biden au petit matin. C’est ainsi que la Synagogue parvint à mettre en place à la Maison Blanche la marionnette, le fauteur de guerre qu’elle voulait. Honte à tout Américain « honnête » qui, sciemment, aurait consenti à la masse de mensonges accompagnant cette “élection”. Les USA qui autrefois n’étaient pas dépourvus de noblesse, risquent d’être sévèrement punis – par Poutine. Méfiez-vous, chers Américains, du “patriotisme” américain. Les vrais amis de votre pays sont ceux qui lui disent la vérité, comme Poutine. Écoutez son bon sens, au lieu de croire vos médias.

Nous ne savons évidemment pas ce que l’avenir nous réserve. Notre Dame réussira-t-elle, encore un temps, à retenir le bras vengeur de son Fils ? De toutes façons, il semble bien que le moment viendra où elle ne le pourra plus. Les hommes se vautrent littéralement dans le péché à un point tel qu’il semble que même les horreurs d’une guerre nucléaire ne parviendraient pas à leur faire plier le genou. Or, le but de Dieu, c’est de donner aux âmes de bonne volonté la chance de se frayer un chemin vers le Ciel, chemin que les hommes ont bien du mal à trouver en ce moment. Tous nous étouffons dans un monde où, par la permission de Dieu, par notre propre faute, la Synagogue règne. Prions tous chaque jour le rosaire de Notre Dame – n’a-t-elle pas dit : “Je suis la seule à pouvoir vous aider maintenant” (Akita, 1973).

Kyrie eleison.

Par permission divine, la Synagogue est reine.

Mais ce joug nous est bon, que nul ne s’y méprenne.

COMMENTAIRES ELEISON DCCXXVI (12 juin 2021) : VÉRITÉ et AUTORITÉ.

Récemment, une lectrice de ces “Commentaires” nous a fait part de sa perplexité devant les explications données par un prestigieux leader Traditionaliste qui a choisi de retourner dans le giron de l’autorité de l’Église officielle après avoir pourtant suivi pendant plusieurs années l’exemple de Mgr Lefebvre (1905-1991). Ses explications ont semblé à notre lectrice relativement insatisfaisantes car, de fait, ce leader a ramené dans sa démarche son petit groupe sous l’autorité du diocèse local dépendant de Rome. Nous expliquons habituellement, dans ces “Commentaires”, le caractère insatisfaisant d’un raisonnement semblable au sien en réfléchissant sur les termes de Vérité et d’Autorité. Dans l’Église, ces deux notions sont habituellement censées se correspondre. Mais elles se trouvent aujourd’hui séparées l’une de l’autre depuis Vatican II (1962-1965). Notre lectrice nous dit que nos explications l’ont grandement aidée. C’est pourquoi nous les présentons volontiers une nouvelle fois à tous nos lecteurs.

Aucune institution sur terre n’a autant besoin de reposer sur la Vérité que l’Église catholique. Car elle représente le seul vrai Dieu, celui qui se nomme Lui-même “le Chemin, la Vérité et la Vie” ( Jn. XIV, 6). Il suffirait donc que cette Église soit entachée d’une seule contre-vérité, pour qu’elle soit complètement ruinée dans son essence même. Pour rester crédible, aucune institution humaine n’a une telle exigence de rester exempte de la moindre contre-vérité. Mais, le péché originel est par ailleurs une formidable réalité que la plupart des hommes modernes refusent d’admettre. C’est la raison pour laquelle la vérité ne fleurit pas naturellement lorsqu’elle est exposée en place publique, contrairement à ce que pensait, dans son bel optimisme, un Thomas Jefferson. Pourtant, le salut des hommes dépend bien de la vérité de Dieu (Jn. XVIII, 37), et c’est pourquoi Dieu a donné son autorité divine à sa véritable Église, afin qu’elle impose les divines vérités aux hommes rebelles et obstinés jusqu’à ce qu’ils acceptent de s’y soumettre. A preuve : Luc XXII, 3, “Simon (Pierre), j’ai prié pour toi afin que ta foi ne défaille pas” (= la Vérité) – “et quand tu seras revenu” (= à la Vérité), “fortifie tes frères” (= exerce ton Autorité). Remarquons ici combien la Vérité est la raison d’être et la base même de l’Autorité de l’Église (comme l’a exceptionnellement bien compris Mgr. Lefebvre). Elle en conditionne l’être et, en même temps, confère l’autorité qui convient aux hommes pécheurs, car ils ont grandement besoin d’être confrontés à l’Autorité de l’Église. Donc de par les desseins de Dieu, la Vérité (i.e. la Doctrine) et l’Autorité (i.e. la Hiérarchie) sont des alliés indissociables.

Mais il y a un hic. À Vatican II, l’Autorité catholique (incarnée par le Pape et les Pères conciliaires) s’est séparée de la Vérité catholique, par l’affirmation que la doctrine moderniste était catholique alors qu’elle ne l’est absolument pas. Tout au plus peut-elle être maquillée (ce qui fut le cas) pour y ressembler.

C’est à partir de ce moment, comme l’a dit Mgr Lefebvre, que tous les catholiques ont dû ressentir une déchirure intérieure. Ou bien ils suivaient l’autorité catholique en place (le Pape et les Évêques) mais devaient plus ou moins abandonner la Vérité catholique (que l’autorité avait abandonnée) ; ou bien ils suivaient la Vérité catholique, mais devaient plus ou moins abandonner l’autorité catholique en place. Et puisque le Pape et les Évêques refusaient obstinément de revenir à la Vérité ou à la Tradition catholiques, les fidèles qui s’accrochaient à la Vérité catholique devaient plus ou moins se soustraire à l’autorité catholique légale, ou plus exactement : à l’autorité qui semblait légale. Au total, le Berger étant frappé doctrinalement (nous pensons surtout aux Papes Paul VI et Jean Paul II, Paul VI s’occupant de mener la danse moderniste), comment les brebis n’auraient-elles pas été dispersées ? Beaucoup penchaient à 100 % pour l’autorité et n’accordaient rien à la doctrine. D’autres étaient, disons à 85% pour l’autorité, et à 15% pour la doctrine. D’autres encore étaient à 60% pour l’autorité et à 40% pour la doctrine, etc. Quant à Mgr Lefebvre, il était, pour ainsi dire, à 100% pour la doctrine, bien que restant toujours à 15% pour l’autorité. Car il a toujours insisté pour qu’on reconnaisse, pour qu’on respecte et qu’on obéisse au Pape en tant que Pape, chaque fois que la Vérité (la Foi) le permettait.

Mais à partir de ce maudit Concile, l’autorité continua son divorce d’avec la Vérité. Partant, il y eut, à l’intérieur de chaque catholique (prenant sa foi au sérieux), une lutte farouche entre la Vérité catholique et l’autorité catholique. Revenons au leader Traditionaliste dont le comportement a rendu notre lectrice si perplexe. Cet homme était (et est encore) un catholique sérieux et dévoué, mais c’est un homme déchiré dont on peut supposer qu’il ait agi en trois étapes : après le Concile, il a commencé par suivre et à obéir dévotement avec son groupe à ce qui semblait être l’autorité catholique normale. Puis, il s’est rendu compte que Mgr. Marcel Lefebvre avait raison de faire passer la Vérité avant l’autorité ; c’est pourquoi il a suivi son exemple en “désobéissant” à Rome, mais pour rester fidèle à la Tradition catholique. Et finalement, à la mort de Mgr. Lefebvre (1991), lorsque le charisme personnel de l’Archevêque disparut, le puissant magnétisme romain, censément catholique, s’est réaffirmé et l’automitrailleuse de l’autorité l’a poussé à suivre la Néo fraternité, avant de se remettre sous l’autorité apparente des boutons rouges et des bureaux en acajou de la “Rome” conciliaire.

Kyrie eleison.

“Obéir” au Concile nous rendrait éborgnés.

Car, sans la Vérité, qu’est-ce que l’autorité ?

COMMENTAIRES ELEISON DCCXXVII (19 juin 2021) : SUPPLIQUE DE Mgr VIGANO

Nous avons, dans ces “Commentaires”, mainte fois cité la Sainte Vierge qui a dit, en 1973, au Japon: “Moi seule peut vous aider maintenant.” Il est significatif que, dans sa sagesse, Mgr Vigano prenne cette déclaration au sérieux. C’est ainsi que, le mois dernier, l’Archevêque adressait à Marie une supplique, que nous reproduisons ci-après, à l’intention de certains de nos lecteurs qui n’en auraient peut-être pas eu connaissance.

“Moi seule peut vous aider maintenant “.

Très auguste Dame et Reine du Ciel, regardez vos enfants, en ces temps de ténèbres et d’affliction. Daignez entendre et exaucer notre humble et confiante prière, en cette heure où les forces de l’ennemi infernal multiplient leur assauts contre Dieu, contre l’Église et contre la famille humaine.

Vous qui êtes le modèle et l’exemple parfait d’humilité et d’obéissance à la volonté divine, éclairez nos gouvernants afin qu’ils se souviennent que l’autorité qu’ils exercent, appartient d’abord au Seigneur et qu’ils devront répondre devant le juste Juge du bien qu’ils auront fait comme du mal qu’ils auront commis. Vierge très fidèle, apprenez, à ceux qui dirigent les affaires publiques, à remplir les obligations morales de leur charge, en refusant toute forme de connivence avec le vice et l’erreur.

Vous qui intercédez devant le Trône de Dieu, vous qui guérissez les maux de l’âme et du corps, vous qu’on invoque à bon droit comme « Santé des Malades », guidez dans leur profession les médecins et le personnel soignant, en les aidant dans le soin des malades et dans l’assistance aux plus faibles. Donnez-leur le courage de résister à ceux qui voudraient les contraindre à donner la mort et à provoquer la maladie par des traitements inappropriés ou de mauvais médicaments. Demandez à Notre-Seigneur, divin Médecin des âmes, de leur donner conscience de leur rôle et de leur véritable devoir qui est de promouvoir la vie et la santé du corps.

Vous qui, lors de votre fuite en Égypte, avez soustrait votre divin Fils du massacre des Saints Innocents, délivrez nos enfants des menaces morales et matérielles qui les environnent ; protégez les du véritable fléau qu’est le péché et le vice, préservez les des plans criminels de cette dictature idéologique qui cherche à les écraser dans leur corps et dans leur âme. Donnez aux parents et aux éducateurs, la force de s’opposer aux essais sur nos enfants de drogues expérimentales dangereuses et moralement illicites. Rendez vaines les tentatives de ceux qui s’attaquent à leur innocence en essayant de les pervertir, dès l’âge le plus tendre, par la corruption des mœurs et en égarant leur intelligence.

En passant de ce monde à la vie éternelle, vous avez été consolée par la présence de votre divin Fils. Soyez maintenant proche des malades, des personnes âgées et des mourants, surtout de ceux que des règles inhumaines contraignent à rester seuls pour affronter la mort, privés de sacrements sur un lit d’hôpital. Apportez-leur le réconfort, en leur inspirant le repentir de leurs fautes et le désir d’offrir leurs souffrances en réparation de leurs péchés, afin qu’ils puissent quitter cette vie avec la consolation de mourir en amitié avec Dieu.

Vous qui êtes invoquée comme Mère du Sacerdoce, éclairez nos Pasteurs, afin qu’ils ouvrent les yeux devant la menace actuelle. Faites qu’ils soient les témoins avisés du Christ votre Fils, les défenseurs courageux du troupeau que le Seigneur leur a confié, les adversaires valeureux de l’erreur et du vice. Délivrez-les, Vierge très sainte, de tout respect humain et de toute connivence avec le péché. Enflammez-les de l’amour de Dieu et du prochain, éclairez leur esprit et animez leur volonté.

Devant vous, s’enfuient les démons de l’enfer ; détruisez les plans diaboliques de cette tyrannie de haine, la tromperie de la pandémie, les mensonges des ouvriers d’iniquité. Faites briller la lumière de la vérité au-dessus du mensonge, comme la vraie lumière du Christ brille au-dessus de l’erreur enténébrée et du péché. Confondez vos ennemis, et humiliez sous vos pieds la tête orgueilleuse de ceux qui osent défier le Ciel et veulent établir le royaume de l’Antéchrist.

Vous qui, par décret divin, êtes Médiatrice de toutes grâces, vous qui êtes notre Corédemptrice, obtenez-nous la grâce de voir le triomphe de votre Cœur Immaculé, auquel nous nous consacrons, ainsi que nos familles, nos communautés, la Sainte Église, notre Patrie et le monde entier.

Ainsi soit-il.

En la Fête de l’Ascension

Mgr Viganò, le 13 mai 2021.

COMMENTAIRES ELEISON DCCXXVIII (26 juin 2021) : VÉRITÉ et AUTORITÉ – II

Revenons sur ce que nous disions, il y a quinze jours, à savoir : le grand désastre du concile Vatican II (1962-1965), a été de séparer la Vérité catholique de l’Autorité catholique. Que l’on soit d’accord ou non avec cette affirmation, cette position a l’avantage d’expliquer pour une grande part, l’étendue et la profondeur de la confusion actuelle dans l’Église catholique. En effet, les catholiques qui s’accrochent à la Vérité, la prônent farouchement parce qu’ils savent qu’elle est catholique ; tandis que les catholiques fidèles à ce qui tient lieu d’Autorité, y restent farouchement attachés parce qu’ils savent aussi qu’il n’y a pas d’Église catholique sans Autorité. Comme Monseigneur Marcel Lefebvre le répétait souvent : avoir jeté les catholiques, par “obéissance” (à l’Autorité), dans la désobéissance (à la Vérité) est le véritable coup de maître de Satan. De ce diagnostic découlent d’importantes conclusions.

1 Les éléments essentiels de la Vérité catholique étant immuables, il faudra nécessairement que l’Autorité revienne à la Tradition pour que se répare la cassure survenue entre la Vérité et l’Autorité et que cet état de confusion prenne fin. Or, par définition, l’autorité ne peut venir que d’en haut. Dans son roman, intitulé Les Démons, Dostoïevski fait dire fort justement par un de ses personnages : “Si Dieu n’existe pas, je n’ai aucune raison d’être officier dans l’armée”. C’est parce que l’autorité vient d’en haut que Dieu seul peut remettre le pape sur pied. Il nous a même dit, par l’intermédiaire de sa Mère à Fatima, comment Il le fera : il faudra que le Pape consacre la Russie au Cœur Immaculé de Marie, en union avec tous les évêques catholiques du monde. Mais cette Consécration n’aura lieu que lorsque suffisamment de catholiques auront prié pour cela.

2 En attendant, du haut en bas de la hiérarchie, le désordre ecclésial continuera inéluctablement et, selon le proverbe, “il devra être supporté puisqu’il ne peut être guéri”. Le Bon Dieu n’a cesse de s’occuper de son Église ; Il se sert même de la crise pour faire tomber de l’arbre les fruits pourris. Il sait exactement ce qu’il fait. De sorte que ce n’est vraiment pas le moment de cesser de croire en l’Église catholique. Pas plus que ce n’aurait été le moment de cesser de croire en la divinité de Notre-Seigneur si nous avions été des spectateurs ou des badauds à Jérusalem, voyant Notre Seigneur passer en titubant devant nous lors du premier chemin de croix. Et pourtant, humainement parlant, combien de raisons n’aurions-nous pas eues de perdre la foi ! Aujourd’hui, divinement parlant, combien de raisons n’avons-nous pas de garder confiance dans l’avenir de l’Église ! A la fin du monde, celle-ci sera encore plus ébranlée qu’elle ne l’est aujourd’hui, et pourtant l’Antéchrist provoquera le plus grand triomphe de l’Église dans toute l’histoire.

3 C’est pourquoi les catholiques ont maintenant grand besoin d’avoir une confiance sans bornes, en dépit de toutes les apparences, dans la Sagesse et la Toute-Puissance de Dieu. Actuellement, les pauvres misérables qui bricolent aux manettes du gouvernement mondial, projettent de compléter leur pouvoir sur tout homme en combinant les injections au-dedans avec les radiations du dehors. Mais le jour viendra, comme le dit le Psalmiste, où ils se mettront à fondre comme de la cire devant la face de Dieu. Ils sont maintenant devenus semblables aux machines qu’ils idolâtrent, et ils ont si peu d’idée de Dieu, du libre arbitre, de l’esprit qui s’élève au-dessus de la matière, qu’ils ont la ferme intention de transformer les êtres humains en robots. Mais le Seigneur se moque d’eux, dit encore le Psalmiste (Ps. 2). A nous de rendre à Dieu l’honneur, l’amour et la gloire qui lui manquent ; à nous d’offrir à sa Mère tous les chapelets dont elle a besoin, afin qu’elle intercède auprès de son Fils pour obtenir la conversion des gouvernants ainsi que la nôtre, pour l’éternel salut !

4 Enfin, dans la confusion actuelle due au manque général d’autorité, nous autres catholiques nous avons besoin d’une charité spéciale envers nos frères dans la Foi. Nous avons besoin de cette charité qui couvre une multitude de péchés et qui prépare la restauration de l’ Église de demain. Sans doute, je connais la Vérité ; mais “la science enfle, tandis que la charité édifie” (saint Paul). Même les mondialistes, même les banquiers ne sont pas aujourd’hui mes véritables ennemis. Après tout, ils ne font jamais qu’exécuter ce que commandent “les principautés et les puissances”, “les régisseurs de ce monde de ténèbres”, “les esprits du mal qui habitent les espaces célestes” (Eph. VI, 11). La vraie guerre est d’essence spirituelle ; elle est livrée contre les anges déchus, et elle a lieu d’abord en moi-même.

Kyrie eleison.

Qu’ils voient peu et mal ceux qui mènent le monde !

Il n’y a que l’Église où la Vérité abonde !

COMMENTAIRES ELEISON DCCXXIX (3 juillet 2021) : Dieu est au centre

Comment se fait-il que des milliards de citoyens de par le monde aient si peu de bon sens qu’ils se laissent berner par la série de mensonges touchant le Covid ? Mais comment peuvent-ils avaler sans broncher cette avalanche de bobards qui leur obscurcit l’esprit, pour se soumettre docilement à cette foule de stupidités tyranniques qui les abêtit et abrutit ? Comment tout cela est-il possible ? Je n’ai qu’une seule réponse à donner : ils se sont laissé dominer par la “science”, par la technologie, finalement par l’électronique, pour s’installer dans une fantaisie globale où leur bon sens a été à tel point érodé qu’ils ne savent plus ni discerner entre la réalité et la fraude actuelle qui sévit à l’échelle planétaire, ni résister aux tyrans mondialistes.

Nous avons là un avant-goût de ce que St Paul disait à propos de la venue de l’Antéchrist : ” Alors se manifestera l’impie que le Seigneur-Jésus exterminera par le souffle de sa bouche et anéantira par l’éclat de son avènement. Lors de son avènement, cet impie sera, par la puissance de Satan, accompagné de toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges trompeurs, avec toutes les séductions de l’iniquité, pour ceux qui se perdront, parce qu’ils n’ont pas ouvert leur cœur à l’amour de la vérité qui les eût sauvés. C’est pourquoi Dieu leur enverra une puissance d’égarement qui leur fera croire au mensonge, en sorte que tous ceux qui auront refusé leur foi à la vérité et auront, au contraire, pris plaisir à l’injustice, seront condamnés. ” (II Thess. II, 8-12).

Ce texte reste vrai en tout temps et en tout lieu, mais il prend tout son sens à mesure que nous nous approchons de la fin du monde. On remarquera, au départ de la citation, un manque d’amour pour la vérité. Y a-t-il cadeau plus grand du Bon Dieu que d’aimer la vérité et de la poursuivre ? Car en la poursuivant, on la trouve (Mt VII, 7-8), et si l’on persiste dans sa recherche, Dieu récompense cette fidélité en ouvrant le Ciel, procurant l’éternelle félicité, rien de moins. Mais, si l’on préfère l’amour du monde, de la chair et du diable, ces trois grands ennemis de l’âme, alors on refuse la vérité, ou à tout le moins on refuse de la rechercher. Or, ce manque de vérité dans l’esprit ne peut qu’ouvrir la porte à l’erreur : le bon sens s’érode ; la volonté s’ouvre à la corruption et l’immoralité. En effet, le bon sens est ce don naturel dont Dieu dote l’esprit de tout homme, lui permettant de saisir la vérité de la réalité qui l’entoure, pour qu’il apprenne à survivre. Mais si je cherche à imposer à la réalité et à la vérité ma propre volonté, comme je peux certes décider de le faire, alors Dieu permettra que le bon sens, dont j’ai été doté, s’érode jusqu’au point où il ne signifie plus rien pour moi.

C’est ce qui se passe actuellement. Partout dans le monde, des “intellectuels”, comptant parmi les plus prestigieux des hommes, se transforment pourtant en les plus stupides. Par exemple, certains refusent de reconnaître les signes multiples indiquant la complémentarité de différence entre l’homme et la femme. Or, ils préfèrent leur propre schéma, en imposant à la Création une égalité imaginaire qui ne correspond pas du tout à la conception divine de la variété qui s’exprime par l’inégalité. Ils s’efforcent de transformer les hommes en femmes et les femmes en hommes, avec des conséquences désastreuses pour les deux, comme pour les enfants qu’ils poussent à subir des opérations chirurgicales catastrophiques, pour transformer supposément les garçons en filles et les filles en garçons. Mais, qu’est-ce qui peut interdire de vouloir ainsi changer la Création, si Dieu, la Création, la Nature, Adam et Eve, le Paradis et l’Enfer ne sont pas vrais et ne sont que des mythes ? Sans cette vérité, le monde entier n’est plus qu’un jouet, ou une aire de jeux où viendront s’amuser les délinquents comme Gates, Soros, Schwab, etc..

Or, l’unique vrai Dieu, de qui dérivent la Création, la Nature, Adam et Eve, le Ciel et l’Enfer, reste toujours la cible centrale de cette fraude mondiale covidienne. Non pas que le Créateur du ciel et de la Terre l’ait directement causée, mais qu’Il l’a très certainement permise. Pour quelle raison ? Tout d’abord, “pour que soient jugés tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité et qui ont consenti à l’iniquité”. Car aucun mensonge ne peut entrer au Ciel, et encore moins une avalanche de mensonges. Or, Dieu veut peupler son Ciel. Donc qu’importe comment les hommes s’efforceront de dépeupler le monde ?

Kyrie eleison.

Que toujours plus de gens veuillent savoir,

De quoi on les injecte ! C’est à voir !

COMMENTAIRES ELEISON DCCXXX (10 juillet 2021) : VÉRITÉ et AUTORITÉ – III

Depuis Vatican II, la lutte qui s’est engagée entre la fidélité à la Vérité catholique d’une part, et la fidélité à l’Autorité catholique (EC 726, 12 juin) d’autre part, explique bien en quoi consiste la crise dans l’Église. Mais cette même lutte peut éclairer encore : comment les défenseurs de la vraie foi doivent-ils maintenant se structurer ? Ceux qui passent pour des catholiques normaux soutiennent que l’autorité étant radicalement essentielle à l’Église, les défenseurs de la Vérité, dépourvus de toute structure d’autorité, n’aboutiront jamais à quoi que ce soit de probant, et finiront par se perdre dans les sables. Ce à quoi des catholiques qui passent actuellement pour des anormaux, répondent, avec ces « Commentaires », que la Vérité étant la finalité de l’Autorité catholique, ses vrais fidèles, strictement parlant, n’ont nul besoin d’une structure pour les maintenir unis. Car, comme dit l’adage : “la Vérité est puissante et prévaudra”. Il s’ensuit donc qu’il y a une unité qui prévaudra grâce à la Vérité.

Depuis que Notre Seigneur a fondé son Église, celle-ci a pu frayer son chemin normalement, quoiqu’en territoire hostile à cause du péché originel. Elle a donc pu avancer dans le monde, dont Satan est le Prince (Jn. XIV, 30). Or, Jésus, tout en jetant le diable par sa Croix en dehors de ce monde (Jn. XII, 31), a laissé aux hommes les blessures du péché originel. De sorte que l’humanité a toujours eu besoin de la pleine Autorité de l’Église pour protéger la Vérité divine (EC 726). Mais dix-neuf siècles plus tard, le Pape Léon XIII eut une vision dans laquelle Dieu donnait une nouvelle fois à Satan pleine liberté d’attaquer son Église. Voilà pourquoi au 20ème siècle il fut donné à Satan d’écraser l’autorité de l’Église à Vatican II, bien que ce fût là quelque chose d’anormal. Toutefois, il n’a jamais été question que l’Église périsse (Mt. XXVIII, 20). Comment donc Dieu a-t-il prévu de protéger la Vérité de Son Église contre l’anarchie? Comment Dieu va-t-il protéger son Église ? Il a délibérément permis que son Autorité normale soit brisée. A quel recours hors-norme a-t-il donc pensé?

Pour le savoir, ne suffit-il pas de regarder autour de nous ? Depuis 1965, date à laquelle Vatican II a officiellement pris fin, les catholiques se sont habitués, pendant un demi-siècle, à voir une Autorité, de plus en plus étrangère à la Vérité catholique, manquer d’accomplir sa vocation d’enseigner la Vérité. En conséquent, beaucoup de catholiques désertèrent l’Église ; beaucoup se tournèrent vers de fausses religions ou abandonnèrent toute pratique religieuse. Pas tous cependant. Certaines brebis gardent la foi. Elles ont beau être dispersées en toutes directions du fait que le berger, le Pape, a été frappé ; il n’empêche qu’il en existe encore partout : dans l’Église officielle, dans ce qui fut pour un temps les groupes « Ecclesia Dei », dans la Fraternité Saint Pie X, dans la Fraternité Saint Pierre, dans la “Résistance”, chez les sédévacantistes, etc. Tous sont prêts à s’excommunier les uns les autres, mais ce n’est pas là le plus important. Ce qui importe vraiment, c’est la Vérité catholique à laquelle tous se réfèrent plus ou moins, tant qu’ils n’en arrivent pas à la quitter. En attendant, cette Vérité inclut le fait que, après que l’Autorité catholique sera revenue à la Vérité catholique (et non avant), ils devront tous se replacer sous cette obédience. Tout le monde peut prévoir que les brebis maintenant dispersées ne trouveront pas toutes la même facilité à se soumettre. Il n’empêche que cela leur sera nécessaire, dans la mesure où elles voudront rester catholiques.

En attendant, qui peut accuser Notre-Seigneur d’avoir abandonné ses brebis ? La règle d’or, en la matière, est de garder présent à l’esprit que Notre-Seigneur n’abandonne jamais une âme avant qu’elle-même ne l’ait abandonné.

De fait, beaucoup d’entre nous n’avons-nous pas des histoires à raconter, attestant comment Dieu nous a permis individuellement de garder la Foi, ou même d’y revenir ? Et cela,n’inclut-il pas même la crise dans l’Église ? Sans la folie moderniste, n’aurions-nous pas pu rester endormis dans la foi jusqu’à la mort ? Peut-être que la situation d’aujourd’hui nous rend plus difficile de trouver un groupe auquel nous pouvons nous attacher pour vivre de la Foi. Mais, si l’on cherche et que l’on continue de chercher sans jamais se lasser, Dieu ne se dérobe certainement pas et fait que l’on trouve en effet ce dont on a besoin. Durant une quarantaine d’années, la Fraternité Saint Pie X a joué le rôle d’une véritable oasis dans le désert, et beaucoup d’âmes y trouvent encore refuge. Aujourd’hui, Monseigneur Viganò l’exhorte à maintenir toujours la priorité de la vérité avant l’autorité, la foi avant l'”obéissance”.

Les manuels de théologie d’hier (colliers de perles catholiques) disaient : “Aucune hérésie ne peut venir du Pape, car alors la situation de l’Église serait désespérée”. Avaient-ils tort ? Ne voit-on pas aujourd’hui que la situation est en effet désespérée ? Certes ! Mais elle ne l’est qu’humainement. D’où l’importance, pour ces manuels, d’ajouter l’adverbe : “humainement”. Car n’oublions jamais que ce qui est désespéré pour les hommes, ne reste pour Dieu qu’un jeu d’enfant.

Kyrie Eleison.

La structure de l’Église peut sans doute casser

Si c’est Dieu lui-même qui la laisse s’égarer.

COMMENTAIRES D’ELEISON DCCXXXI (17 juillet 2021) : Le DIEU QUI PERDURE

L’homme est toujours soumis au changement ; nul besoin d’en apporter la preuve. En revanche, Dieu ne change en rien, car il est l’Être par essence (et certains disent qu’Il n’existe pas !).De sorte que tout l’Être est en Lui. Il n’y a donc aucun être qu’Il puisse encore acquérir. Or, s’il changeait en quelque manière que ce soit, Il acquerrait de l’être de plus: Il ne peut donc pas changer. Les Psaumes ont tous été écrits par Dieu ; certes, par le truchement d’instruments humains, tel que le roi David, mais en définitive, par Dieu Lui-même. De sorte que chaque Psaume est un petit autoportrait du Dieu immuable, restant toujours fidèle à Lui-même, en dépit de toute la confusion des hommes dans les âges successifs, y compris dans le nôtre. Examinons le Psaume 77 (numérotation moderne 78) pour voir ce qui se trouve au cœur de la confusion covidiste, datant du printemps de l’année dernière. Ce n’est pas compliqué.

1-4 Le psalmiste commence par attirer l’attention de ses auditeurs : à la génération qui vient, il va conter les gloires de Dieu du temps passé, tout comme les générations d’antan les ont également racontées. (Remarquez ici l’appel à la Tradition. Constatez le contraste avec “l’éducation” d’aujourd’hui qui fait exactement l’inverse, allant jusqu’à interdire aux “éducateurs” de mentionner le nom même de Dieu).

5 Il a suscité un témoignage en Jacob, posé une loi en Israël, ordonnant à nos pères de les transmettre à leurs enfants ; 6 afin que la génération suivante en soit avertie, et que ces enfants, qui suivront, se lèvent à leur tour et les racontent à leurs enfants ; 7 afin qu’ils placent leur espérance en Dieu, qu’ils n’oublient pas les œuvres du Tout Puissant, mais qu’ils gardent ses Commandements ; ( mais bien sûr, “l’éducation” moderne veut exclure Dieu.) 8 de peur qu’ils ne deviennent comme leurs pères : une génération rebelle, à la nuque raide, une génération au cœur infidèle, à l’esprit inconstant. (L’essence même de notre génération actuelle trouve ici sa description.)

9-20 A titre d’exemple : malgré tous les miracles par lesquels Dieu avait fait sortir les Israélites du pays d’Égypte et les avait conduits en Terre promise, malgré l’eau jaillie du rocher et coulant en quantité suffisante pour tout le peuple, il y en avait encore qui refusaient d’obéir à Dieu, estimant qu’il Lui serait impossible de les nourrir au milieu du désert.

21-22 C’est pourquoi, à force d’entendre les lamentations de ce peuple, le Seigneur fut rempli de colère ; un feu s’alluma contre Jacob, sa colère éclata contre Israël parce qu’ils continuaient de n’avoir aucune confiance en Lui et se défiaient de sa puissance salvatrice. (Pareillement, Dieu est aujourd’hui en colère contre l’Occident moderne athée, parce que celui-ci préfère accorder sa confiance aux “scientifiques”, aux politiciens menteurs, aux matérialistes aveugles, plutôt qu’à Lui. L’épidémie du Covid en est un châtiment).

23-29 Pourtant, Dieu décida de nourrir les Israélites en abondance avec la manne. 30 Ils péchèrent encore. 31 Il les frappa de nouveau. 32 Ils ne croyaient toujours pas. 33 Il les fit donc mourir. 34-37 Alors ils se convertirent à Lui, mais ce n’était pas sincère. 38-40 Dans sa bonté, se souvenant de la fragilité humaine, Dieu leur pardonna. Mais combien de fois dans le désert ne L’ont- ils pas affligé ! 41-51 Combien de fois n’ont-ils pas oublié tout ce qu’Il avait fait en Égypte, pour punir et les Égyptiens et les Israélites. (Que de fois Dieu a flagellé l’Europe moderne, lui envoyant de terribles révolutions et des guerres sanglantes, et maintenant le Covid, – moins le supposé virus que l’épouvantable “vaccin” — Et pourtant, le peuple ne montre à Dieu que mépris).

52-58 Enfin, Dieu conduisit son peuple en Terre Promise mais, même là, les Israélites pratiquèrent l’idolâtrie. 59-64 Une nouvelle fois, Dieu montra sa colère, il rejeta Israël et les livra à leurs ennemis (aujourd’hui : aux covidistes et aux communistes). 65-66 Une fois de plus, Dieu cède et, cette fois-ci, disperse les ennemis d’Israël. (Si seulement les Occidentaux se convertissaient à Dieu, s’ils revenaient à Lui, les covidistes et les communistes disparaîtraient dans un souffle d’air). 67-72 Mais Dieu, qui continuait toujours d’aimer Juda d’un amour de prédilection, lui donna le grand roi David.

Kyrie eleison.

La Judée véritable est l’Eglise de Dieu,

Elle aura un bon Pape ; et aussi un Roi pieux.

COMMENTAIRES ELEISON DCCXXXII (24 juillet 2021) : Le DON PRÉCIEUX de la VIE

(II Thess. II, 9-11) : Alors l’impie (l’Antéchrist) se révélera et le Seigneur le tuera par le souffle de sa bouche, l’anéantira par la manifestation de sa Venue. Quant à la venue de l’impie, elle portera la marque de Satan, l’influence de toutes espèces d’œuvres de puissance, de signes et de prodiges mensongers, comme toutes les tromperies du mal à l’adresse de ceux qui sont voués à la perdition, pour ne pas avoir accueilli l’amour de la vérité qui leur aurait valu d’être sauvés. C’est pourquoi Dieu leur envoie une influence qui les égare, qui les pousse à croire le mensonge, afin que soient condamnés tous ceux qui ont refusé de croire à la vérité et pris parti pour l’injustice”

Plusieurs professionnels sérieux, ayant étudié le contenu de l’inoculation Covid, se sont exprimés. À en croire leur avis, plusieurs milliers de personnes, qui ont été inoculés, sont déjà décédés. Mais, disent-ils, le pire reste encore à venir car l’inoculation a pour effet de paralyser les défenses immunitaires naturelles de l’organisme, de sorte que toute nouvelle exposition aux virus peut être fatale, notamment à partir de l’automne prochain, avec le retour de la saison des grippes. Reste à voir si cette sinistre prophétie se réalisera. Mais étant donné l’ampleur des dégâts causés par le soi-disant “vaccin” en termes de décès et d’infirmités infligées, la réalisation de la prophétie semble très possible, voire probable ; et si elle s’avère exacte, alors un grand nombre de personnes seront en rogne.

Ils seront furieux contre tous les propagandistes qui leur ont menti en leur affirmant que le “vaccin” était sûr et efficace, contre les politiciens, les journalistes, les médecins, etc.. Mais, quoi qu’il en soit, passe encore ; car le problème le plus grave sera qu’ils pourront être tentés de blâmer Dieu. Pour soutenir leur réaction, ils risquent de recourir à des citations semblables à celle que nous avons mise en tête de ce commentaire. Alors, dans le calme, avant l’éventuelle venue de la tempête, regardons cette citation qui n’est pas la seule dans ce genre. D’une part, demandons-nous comment Dieu peut effectivement envoyer l’erreur ? Et, d’autre part, au nom de quoi impose-t-Il Sa conception de la “Justice” ?

En premier lieu, Dieu est la Bonté absolue parce qu’Il est l’Être absolu, car seul un manque d’être peut être un mal. Il est donc absolument impossible à Dieu de causer directement le mal moral. Ce qu’Il peut faire, c’est causer indirectement un mal moral, en s’abstenant de donner la grâce ou les grâces susceptibles de l’empêcher. Dans ce cas, Il n’agit pas positivement : Il s’abstient d’agir, ou Il agit négativement, pour permettre au mal de se produire. N’est-il pas entièrement libre de donner ou non ses grâces qui auraient empêché le mal ? Et s’Il les donnait automatiquement, cela ne reviendrait-il pas en fait à empêcher les êtres humains d’exercer leur libre arbitre, et partant, de mériter le Ciel ? Car un Ciel non mérité ne pourra jamais avoir qualité d’un Ciel mérité. C’est pourquoi nous vivons dans cette “vallée de larmes” : Dieu nous a créés uniquement pour le Bien suprême, même si cette vocation sublime des élus implique en conséquence une “vallée de larmes” où la majorité des âmes choisissent l’enfer (Mt. VII, 13-14).

Deuxièmement, d’où vient que le “vrai” soit Vrai ; alors que le “faux” soit Faux ? Et pourquoi le “Vrai” est-il “Juste”, alors que le “Faux” ne l’est pas ? Voici la réponse : Dieu a créé l’univers pour tenir lieu de maison à l’humanité ; pour qu’il soit comme un tout, ordonné à partir de nombreuses composantes. L’Ordre de Dieu pour notre maison est vrai (il correspond à l’Esprit de Dieu), il est beau (beaucoup des citadins ne sortent-ils pas des villes modernes le week-end aller profiter des beautés de la nature, autrement dit : de l’ordre de Dieu ?) Et donc, cet ordre est bon ; il est réel, il existe dans la nature, il n’est pas simplement le produit de mon imagination. Par conséquent, l’Ordre de Dieu est vrai, beau et bon dans toute Sa Création. De plus, Dieu a créé mon âme à partir de rien pour m’accorder de vivre un nombre d’années suffisant pour que mon libre-arbitre ait pu s’exercer librement. Et donc : soit je reconnais la Bonté de la Création, et j’aime mon Créateur. J’ai alors la chance de rejoindre le Ciel du Très-Haut, pour jouir avec Lui d’une félicité éternelle. Soit, au contraire, je refuse de reconnaître la bonté du Créateur dans la Création et dans ce qui la soutient, alors, je refuse cette félicité éternelle, qui surpasse toute intelligence, que Dieu offre en échange de quelques années passées sur terre à observer la vérité et la droiture de Son Ordre. Bref, la vérité et la droiture ne sont pas arbitraires, elles sont fondées sur ce qui est, sur ma foi en sa bonté et sur ma soumission à celle-ci.

Kyrie eleison.

“En naissant je n’ai pas agréé cet Enfer !”

Pour l’éviter t’as eu tout bien de l’univers.

COMMENTAIRES DCCXXXIII (31 juillet 2021) : REINITIALISATION GENERALE ?

A l’occasion du Symposium de philosophie qui s’est tenu à Venise il y a deux mois, Mgr Vigano a publié une de ses splendides synthèses sur le cours des événements de notre temps. Ce texte exprime une pensée véritablement catholique, que tous les hommes d’Eglise devraient partager, mais que la folie conciliaire leur fait refouler dans la plupart des cas. Alors qu’à l’approche de la fin du monde (cf. Mt XXIV) ; l’Église se trouve plongée dans une détresse sans précédent, on voit la Providence divine mettre nettement à part cet archevêque, tel un phare de lumière, pour proclamer la plénitude de la Vérité. Cette vérité que ses collègues dans l’épiscopat ont plus ou moins étouffée, il y a plus d’un demi-siècle, depuis la clôture du lamentable Concile Vatican II. Voici un résumé du texte de l’archevêque sur “The Great Reset : the Latest Greatest Lie” (le dernier en date des plus gros mensonges).

La perte du “bon sens” chez les individus explique en grande partie la progression de la « Grande Réinitialisation », cet assaut contre Dieu, contre l’Église et contre la race humaine. L’irrationalité, la déconfiture de la raison, la défaite du jugement critique et la négation de l’évidence forment le véritable virus pandémique de notre époque. Nous devons renoncer à la prémisse réconfortante qui nous dit que nos dirigeants agissent pour notre bien. La réalité est non seulement différente mais diamétralement opposée à ce qui nous est dit la-dessus.

Les artisans de la Grande Réinitialisation considèrent avoir asservi les masses populaires à un degré tel qu’ils n’ont maintenant plus aucune révolte à craindre. De leur côté, les masses croient que leur salut dépend des vaccins ; bientôt elles tendront la main pour recevoir une puce sous la peau. Et même si la farce de la “pandémie” se dissipe, la prochaine tromperie est déjà prête : le “changement climatique” imposera la “transition écologique” et le “développement durable”.

De tels mensonges sont la marque de fabrique des artisans d’iniquité qu’on retrouve immanquablement lors des différentes « grandes réinitialisations » des siècles derniers : la pseudo-réforme protestante, la révolution industrielle, la révolution française, la révolution russe, les deux grandes guerres mondiales, la révolution de 1968 et la chute du mur de Berlin. Cette longue série de grandes remises à zéro, organisées par la même élite de conspirateurs, maintient l’Église catholique captive sans qu’elle puisse en réchapper. Sous le fallacieux prétexte d’apporter au peuple catholique une plus grande compréhension de la liturgie, l’Eglise a dû assister à la destruction de la messe apostolique, à l’abandon de la langue sacrée et a la profanation des rites. Cette dernière grande remise à zéro doit donc être rattachée aux autres assauts qui, au cours de l’histoire, ont tenté d’annuler l’œuvre de la Rédemption et d’établir la tyrannie de l’Antéchrist. Ce qui se passe correspond à un plan diabolique qui, au cours des siècles, a poursuivi un seul objectif : le Nouvel Ordre Mondial. L’étape finale sera l’établissement d’un règne global dans lequel le commandement sera confisqué par quelques tyrans sans visage, eux-mêmes voués au culte de la mort et au péché.

Mais la Royauté du Christ ne devait-elle pas servir d’obstacle ? Vatican II l’a reléguée à la fin du monde, laissant l’Église victime de cette même tromperie démocratique qui sévit dans les sociétés civiles, tombées lors de la Révolution française il y a maintenant deux siècles. En reconnaissant une légitimité à l’erreur et aux fausses religions, l’Église s’est elle-même découronnée, réduite à devoir mendier l’approbation des maîtres puissants de ce monde, aux ordres desquels elle s’est soumise.

Aujourd’hui, chacun de nous a la possibilité de choisir de s’aligner sur le Christ ou contre le Christ. Engagez-vous pour Lui avec un zèle renouvelé, afin que la Couronne, que Ses ennemis lui ont arrachée, lui soit rendue ; car il est Notre Roi. Faites régner Notre Seigneur dans vos cœurs comme dans tous les domaines, dans la vie privée et dans la vie publique. Il n’y a de vraie paix et de vraie concorde que dans le règne du Christ : la paix du Christ dans le règne du Christ.

Que Dieu veuille accorder encore de nombreuses années à ce remarquable berger d’âmes qu’est Mgr Vigano !

Kyrie eleison

Prions pour les évêques, qu’ils disent la vérité !

Après les temps d’épreuves, vivra la chrétienté !

COMMENTAIRES DCCXXXIV (7 août 2021) : GOUVERNEMENTS SANS DIEU – I

Si Dieu n’existe pas, s’il n’y a pas de jugement personnel à craindre à notre mort, qu’est-ce qui pourrait empêcher les dirigeants ou les élites dirigeantes d’user de leurs positions privilégiées pour leur propre compte, plutôt que pour le bien du peuple qu’ils gouvernent ? Un politicien moderne ne se soucie de personne, sauf des médias ; les médias ne se soucient que de peu de personnes sauf de ceux qui appartiennent à cette race désireuse de dominer le monde en installant un Nouvel Ordre Mondial. Mais l’installation de ce Nouvel Ordre Mondial requiert le secret, car il éliminera les derniers vestiges de la chrétienté, y compris les libertés qui en découlent. Car, par suite du péché originel, la liberté ne saurait procurer la vérité. C’est bien plutôt la vérité qui procure la liberté (Jn. VIII, 32). C’est la vérité chrétienne qui a donné à l’Occident ses libertés politiques et la vie, tandis que le Nouvel ordre mondial prévoit de tuer des milliards de personnes dans le monde (tout comme les “vaccins” Covid commencent à le faire).

En conséquence, les gouvernants impies du monde actuel sont obligés de faire comme s’ils voulaient promouvoir la vie et la liberté des peuples, alors qu’ils préparent en fait leur mort et leur asservissement. Voilà pourquoi les politiciens sont de fieffés menteurs, surtout depuis la Révolution française de 1789, lorsque l’Occident a basculé à gauche, loin du Seigneur.

Illustrons ces grandes accusations par des exemples réels de la vie récente, tirés des actions du gouvernement de sa Majesté en Grande-Bretagne. Sur le site web d’un parti nationaliste britannique (patria-uk.org), un patriote britannique publie un article soutenant l’affirmation de Monseigneur Vigano que nous avons vue la semaine dernière dans ces “Commentaires”, à savoir que les peuples du monde doivent désormais s’abstenir de penser que leur gouvernement agit pour leur bien. Car, c’est le contraire qui est vrai. Voici un résumé de la première moitié de l’article de Dennis Whiting

” Nous ne pouvons plus répondre de notre propre pays, car aujourd’hui, nous sommes sous un régime d’occupation dont le gouvernement crée sa propre “vérité” et déforme les événements en fonction d’un récit préconçu. Diverses catastrophes se sont produites depuis l’an 2000 ; or les explications officielles fournies par le gouvernement ne sont pas crédibles. Notamment le 11 septembre, le 7 juillet et, plus récemment, l’empoisonnement de Salisbury. Les récits de ces événements et d’autres similaires, mis au point par les gouvernements successifs et fidèlement rapportés par les médias sont dénués de cohérence et de consistance.

En 2014, dans un discours aux Nations unies, le Premier ministre britannique David Cameron a estimé que la remise en question des récits officiels par les “théoriciens du complot” était une forme de “terrorisme de droite” qu’il importait de combattre. Depuis le début de l’épidémie Covid-19, le gouvernement britannique s’efforce de contrer les récits alternatifs en créant des organismes tels que le groupe « Integrity Initiative », et il menace maintenant de criminaliser toute recherche sérieuse de la vérité avec le Online Harms Bill. (Loi sur les préjudices causés en ligne). La Behavioural Insights Team a été créée en 2010 en tant qu’organisme officiel dépendant du Cabinet Office (Bureau du Cabinet). Son objet est la gestion psychologique de la perception publique. Le SAGE (Scientific Advisory Group for Emergencies) est un organisme similaire, créé pour conseiller le Bureau du Cabinet ainsi que, en son sein, le SPI-B (Scientific Pandemic Insights Group on Behaviours). En 2020, le SPI-B a déclaré : ” Un nombre substantiel de personnes ne se sentent toujours pas suffisamment menacées personnellement [par le Covid-19]” ; en conséquence : ” pour les personnes montrant trop d’indifference le niveau de menace personnelle perçu devra être augmenté. Pour ce faire, on aura recours à des messages émotionnels percutants” – en d’autres termes, la peur doit être augmentée pour s’assurer que le grand public accepte le récit du gouvernement sur le Covid-19.

De même, à la suite de l’empoisonnement mystérieux des Scripal à Salisbury en mars 2018, le gouvernement a eu quelques difficultés à faire passer son récit officiel. Ainsi, lors de la réunion du G7 en juin de cette année-là, la Première ministre Theresa May a annoncé :”les dirigeants du G7 sont convenus d’établir un nouveau mécanisme de réponse rapide”. Cela signifie que tous les pays du G7 accepteraient automatiquement la version des événements donnée par l’un d’entre eux et réagiraient en conséquence…”

En d’autres termes, sept des principaux gouvernements du monde ont promis de synchroniser leurs mensonges ! Voir la semaine prochaine la suite de ces Commentaires concernant l’article de Whiting.

Kyrie eleison.

Le huitième Commandement interdit de mentir.

Avec raison – sinon, la vie ne peut tenir.

COMMENTAIRES ELEISON DCCXXXV (14 août 2021) : GOUVERNEMENTS SANS DIEU II

Nos lecteurs se souviendront sans doute des “Commentaires” de la semaine dernière, qui reproduisaient un article provenant d’un patriote britannique du nom de Dennis Whiting. Cet article épinglait le gouvernement britannique pour avoir eu recours au mensonge en dirigeant le pays dans l’absurdité Covidienne en particulier, mais pas seulement. Bien sûr, parler d’ “Absurdité-Covidienne ” n’équivaut pas à nier toute réalité à l’épidémie (bien que le virus n’ait j amais été jusqu’ici isolé correctement). Non, cela veut dire que tant qu’on en fait – comme en font nos politiciens et médias lamentables – un problème médical, le phénomène Covid n’a pas de sens. Par contre, dès qu’on le conçoit comme un instrument politique majeur servant à l’asservissement de l’humanité, ce n’est plus absurde du tout. Il provient pas seulement de nos politiciens et médias fantoches, mais de leurs maîtres marionnettistes, bien plus sinistres, c’est-à-dire du pouvoir judéo-maçonnique, créateur du monde moderne, dont le but est de chasser Dieu de Sa Création et de prendre Sa place. Voici où va la seconde moitié de l’article de Whiting.

La gestion de la “pandémie”, semble avoir pris le dessus en Grande-Bretagne et dans la plupart des pays du monde. Cependant, le Covid-19 est une nouvelle espèce de méchante grippe, mais ce n’est pas une pandémie. Au dehors, les cadavres ne jonchent pas les rues ; les entrepreneurs de pompes funèbres ne font pas d’heures supplémentaires ; les taux de mortalité annuels globaux n’ont pas augmenté de manière significative, voire pas du tout. Plus de 99 % des personnes qui attrapent la maladie survivent, et l’âge moyen de décès de ceux pour qui elle s’avère fatale est de 82 ans.

La « vaccination » de masse, présentée prétendument comme remède à la crise, n’est pas un vrai remède mais plutôt un crime gigantesque. Les gens sont traités comme des cobayes pour tester des “vaccins” expérimentaux qui causent des morts et des symptômes bien graves à une échelle effrayante. Les confinements sont conçus, non pour enrayer la “pandémie”, mais pour détruire les petites entreprises et rendre l’ensemble de la société dépendante du grand gouvernement et des milliardaires.

Ce qui se passe aujourd’hui n’a pas surgi de nulle part. Le projet de gouvernance mondiale mûrit depuis plus d’un siècle. Après la première guerre mondiale, le pivot central de ce projet s’est déplacé de l’Empire britannique vers les États-Unis. Les financiers de New York ont soutenu à la fois la révolution bolchevique et l’ascension d’Hitler, dans l’intention de créer des guerres et des perturbations qui ne pourraient être résolues que par la formation d’un gouvernement global pour le monde entier.

La machinerie est maintenant à l’œuvre pour diviser et dérégler la société. Ceux dont le but est de “reconstruire en mieux” ce qui existe, veulent d’abord tout mettre à plat. L’attaque des néo-marxistes et des néo-conservateurs occidentaux contre la croyance et les pratiques chrétiennes a été implacable.Leurobjectif est de créer un nouveau type d’homme. Pour cela, ils ont besoin d’effacer les repères du passé servant à guider notre comportement (pas moins ! souligné par E.C.).

10. ( ?) Nous devons tous faire ce que nous pouvons pour résister à ce Nouvel Ordre Mondial qui menace de nous réduire en esclavage. Hamlet – ce personnage de monsieur tout le monde créé par Shakespeare à l’aube de l’ère moderne – n’avait aucune envie de relever le défi, mais il savait qu’il ne pouvait pas s’y soustraire :

Le temps est hors des gonds. Ô sort maudit,

Qu’on veuille que ce soit moi qui rétablit. (Hamlet, fin du premier Acte)

Whiting n’exagère rien lorsqu’il parle du phénomène Covid comme d’un “crime gigantesque” avec des “symptômes bien graves à une échelle effrayante » ; à preuve une masse de matériel publié sur Internet, tel que, par exemple le travail admirable qu’effectue Reiner Fuellmich, avocat allemand, avec son équipe. Ce bon avocat reste optimiste ; toutefois est-il à craindre que le châtiment de Dieu n’aille jusqu’au bout, afin que, cet épisode une fois passé, nous ne retournions pas à notre vie sans Dieu, vie vraiment à vomir.

Kyrie eleison.

COMMENTAIRES ELEISON DCCXXXVI (21 août 2021) : Mgr LEFEBVRE EUT RAISON – I

Dans son Motu Proprio “Traditionis Custodes“, le Pape François s’évertue à éteindre le rite traditionnel séculaire de la Messe en latin, en voulant le faire disparaître à tout jamais de toutes les célébrations du Saint Sacrifice. Ce nouveau scandale appelle-t-il de notre part quelques observations ? Avant tout, rendons gloire à Dieu de nous avoir donné Mgr Lefebvre comme modèle pour nous guider dans cette crise pré-apocalyptique de l’Église. Son Excellence a terminé ses jours supposément “excommuniée” par les ecclésiastiques du courant de pensée dominant ; il n’a pas non plus été entièrement suivi même par les principaux ecclésiastiques de la Fraternité Saint Pie X qu’il avait fondée. Pourtant, eu égard à l’avenir de l’Église, ce que l’histoire conserve de ses avis et de ses actions fait preuve, jour après jour, d’une sagesse toujours plus manifeste.

L’histoire nous indique exactement comment il aurait réagi à Traditionis Custodes. D’un côté, il aurait, une fois de plus, rejeté totalement la fausse doctrine de Vatican II, à l’origine du Novus Ordo et qui s’efforce maintenant d’abolir toute trace de l’ancien rite tridentin. Or, ce rite ne s’est-il pas avéré depuis 1969 être le concurrent inexpugnable de la Nouvelle Messe du Pape Paul VI ? Car ne risque-t-il pas de survivre longtemps après que la Nouvelle Messe aura été reléguée dans les poubelles de l’histoire ? Mais d’un autre côté, même si les papes qui luttent contre la Tradition catholique plus âprement que jamais, comme François dans ce Motu Proprio, représentent un problème des plus angoissants pour les catholiques, il reste toutefois très improbable que l’archevêque serait allé jusqu’à déclarer que le pape n’était pas le pape. Au contraire, pour le bien de la structure ecclésiale, il aurait insisté sur le respect et la courtoisie envers tous les Papes apparents de Vatican II, laissant à l’Église officielle seule, dans un temps futur plus apaisé, le soin de décider du statut à attribuer à ces Vicaires du Christ qui ont si peu compris la Tradition catholique.

Cet équilibre que respectait l’archevêque, entre la condamnation de la doctrine des papes conciliaires et le respect de leur fonction, est connu sous le nom de “Reconnaître et résister : reconnaître leur fonction, mais résister à leur doctrine. Résultat ? Cette politique, normale pour des catholiques, se fait tirer dessus par de vives critiques venant des deux côtés. D’une part les libéraux disent que si vous reconnaissez à juste titre la fonction des prélats, vous n’avez plus le droit de résister à ce qu’ils commandent. D’autre part, les antilibéraux acharnés, parmi lesquels les « sédévacantistes », retournent cet argument, disant que si vous résistez à juste titre aux ordres erronés de l’autorité, vous vous enlevez logiquement la possibilité de reconnaître l’autorité qui émet de tels ordres. Autrement dit : vous ne pourrez jamais à la fois reconnaître et résister, ce doit être ou l’un ou l’autre. Ce à quoi Monseigneur répondait : je rejette l’enseignement mais pas nécessairement l’enseignant. Les papes catholiques qui détestent la Tradition sont un mystère que l’Église devra résoudre à une époque future, si elle le veut et si elle le peut.

Depuis lors, la position de Mgr Lefebvre a été suivie par de nombreux catholiques, non pas en raison de l’autorité officielle dont il aurait joui, car en fait d’autorité officielle, il n’avait que peu ou pas du tout. Mais de fait beaucoup de laïcs, confrontés aux mêmes problèmes dans l’Église que Monseigneur, sont arrivés aux mêmes conclusions que lui. C’est la raison pour laquelle ils l’ont suivi, faisant de lui le pionnier de l’équilibre et de la raison dans la crise actuelle de l’Église.

Mais comment Monseigneur a-t-il réussi à garder ainsi son équilibre et sa sérénité alors que, dans le sillage du Concile, tant de catholiques croyants ou perdaient la foi ou désespéraient de l’Église ? Sans aucun doute, par la grâce de sa Foi inébranlable en Dieu et dans la Vérité, bien supérieurs à tous les changements, à toutes les influences politiques ou autres ; par sa fidélité en un Dieu et en une Vérité que la Tradition catholique atteste pour le bénéfice des hommes, sans pour cela devenir intrinsèquement soumise aux hommes ni dépendante d’eux. Ces élévations lui permettaient de vivre en esprit, bien que vivant également dans le monde quotidien, n’admettant pas de changements excessifs dans les choses de Dieu, mais n’exigeant pas non plus trop de perfection dans les choses des hommes. Certes, les libéraux déraisonnent lorsqu’ils rêvent de rendre compatibles l’unique véritable Église de Dieu et notre époque impie, mais les catholiques se trompent également lorsqu’ils doutent des capacités de la Providence dans la gestion divine de son Église.

Alors le pape François est fou, mais Jésus-Christ sauvegardera son Église jusqu’à la fin du monde. Il l’a dit – Mt. XXVIII, 20.

Kyrie eleison.

Pour traverser la crise, il fallut un évêque

Qui mit par sa sagesse les impies en échec.

ELEISON-KOMMENTARE DCCXXXVI (21. August 2021): LEFEBVRES WEISHEIT – I

Und was haben diese «Kommentare» zu den neuesten Riesenskandal zu sagen, den Papst Franziskus provoziert hat, nämlich sein Motu Proprio «Traditionis Custodes», in dem er sich nach Kräften bemüht, den altehrwürdigen traditionellen Ritus der Messe in lateinischer Sprache auszulöschen und sicherzustellen, dass er für immer aus der Messefeier verschwinden wird? Zuallererst wollen diese «Kommentare» Gott dafür rühmen, dass er uns Erzbischof Lefebvre geschenkt hat, der uns als leuchtendes Beispiel durch diese Endzeitkrise der Kirche führt. Er beschloss seine Tage als vermeintlich von den Mainstream-Prälaten «Exkommunizierter». Und die führenden Prälaten der von ihm gegründeten Priesterbruderschaft St. Pius X. sind ihm nicht so treu gefolgt, wie man es hätte erwarten dürfen. Doch seine Taten und Worte sind in die Annalen der Geschichte eingegangen, und ihre Weisheit für die Zukunft der Kirche tritt von Tag zu Tag klarer zutage.

Diese Worte und Taten lassen eindeutig erkennen, wie er auf Traditionis Custodes reagiert hätte. Einerseits hätte er ein weiteres Mal mit aller Schärfe die falschen Doktrinen von Vatikan II zurückgewiesen, welche bis zum heutigen Tag danach streben, jegliche Spur des alten tridentinischen Messeritus zu tilgen, der sich seit 1969 als unzerstörbarer Rivale von Papst Pauls Neuer Messe erweist und aller Voraussicht nach noch lange leben wird, nachdem die Neue Messe auf dem Schrotthaufen der Geschichte gelandet ist. Andererseits mutet es trotz des quälenden Problems, das sich für Katholiken daraus ergibt, dass Päpste erbitterter denn je zuvor gegen die katholische Tradition Sturm laufen – so wie es Franziskus in seinem Motu Proprio tut -, sehr unwahrscheinlich an, dass er erklärt hätte, Papst Franziskus sei nicht länger der echte Inhaber des Stuhls Petri. Viel eher hätte er um der Struktur der Kirche willen auf Respekt und Höflichkeit gegenüber allen amtierenden Päpsten beharrt, und es der offiziellen Kirche allein überlassen, in einer ruhigeren Zukunft darüber zu entscheiden, welchen Status sie jenen Stellvertretern Christi, die so wenig Verständnis für die katholische Tradition zeigten, zuerkennen will.

Dieser Balanceakt, den der Erzbischof vollzog, indem er die Doktrin der Konzilspäpste zwar verurteilte, ihre Legitimität als Päpste jedoch nicht in Frage stellte, ist als «Anerkennen und widerstehen» bekannt geworden – sie als Inhaber ihres Amtes anerkennen, doch ihrer Doktrin Widerstand leisten. Katholiken, die dieser Politik folgen, geraten von beiden Seiten unter Beschuss. Die Liberalen werden sagen, wenn man diese Päpste als Inhaber ihres Amtes anerkenne, habe man kein Recht, sich ihren Geboten zu widersetzen. Antiliberale «Sedisvakantisten» werden den Spiess umkehren und einwenden, wenn man den falschen Geboten der Amtsinhaber zu Recht den Gehorsam verweigere, könne man sie nicht länger als legitime Inhaber ihres Amtes anerkennen. In anderen Worten: Beide Seiten argumentieren, man könne nicht sowohl anerkennen als auch Widerstand leisten, sondern müsse sich für das eine oder das andere entscheiden. Nein, erwiderte der Erzbischof, ich verurteile die Lehre, jedoch nicht notwendigerweise auch den Lehrer. Katholische Päpste, welche die Tradition hassen, sind ein Rätsel, dass die Kirche in einer späteren Zeit lösen muss, sofern sie es will und kann.

Und in dieser Position sind viele Katholiken dem Erzbischof seit jeher gefolgt, nicht wegen seiner offiziellen Autorität – die äusserst gering war -, sondern weil sie, mit denselben Problemen in der Kirche konfrontiert, von selbst zu den gleichen Schlussfolgerungen gelangt waren wie er selbst, und sich seiner Politik deshalb anschlossen. Somit wurde er zum Bannerträger der Ausgeglichenheit und des gesunden Verstands in der fortgesetzten Krise der Kirche.

Was hat den Erzbischof nun befähigt, seine Ausgeglichenheit und seinen gesunden Verstand zubewahren, während so viele gläubige Katholiken nach dem Konzil entweder ihren Glauben verloren oder an der Kirche verzweifelten? Zweifellos war es sein unerschütterlicher Glaube an einen Gott und eine Wahrheit, die weit über allen menschlichen Veränderungen, Einflüssen, politischen Erwägungen oder anderen Dingen stehen – einen Gott und eine Wahrheit, die zum Segen der Menschen in der katholischen Tradition verankert ist, jedoch ihrem Wesen nach in keiner Hinsicht den Menschen unterworfen oder von ihnen abhängig ist. Dies sind die Höhen, auf denen er im Geist lebte und von denen er ins Alltagsleben hinunterstieg, wobei er weder unangemessenen Änderungen an den Dingen Gottes anerkannte noch allzu grosse Vollkommenheit in den Dingen der Menschen verlangte. Die Liberalen waren wahnsinnig, als sie Gottes eine und einzige wahre Kirche unserer Zeit der Gottlosigkeit anpassen wollten, während die Katholiken einen Irrtum begingen, wenn sie Gottes Vorsehung bei der Verwaltung Seiner Kirche bezweifelten.

Der arme Papst Franziskus ist wahnsinnig, doch Jesus Christus bleibt mit Seiner Kirche bis zum Ende der Welt bestehen – Matthäus XXVIII, 20.

Kyrie eleison.

Auch wenn wir vor dem Erzbischof nicht unsere Knie beugen –

Für diesen Glaubenskrieger wollen wir dem Herrgott Dank bezeugen.

COMMENTAIRES ELEISON DCCXXXVII (28 août 2021) : LEFEBVRE le SAGE – II

Outre les conceptions antagonistes du libéralisme et du sédévacantisme (cf. les “Commentaires” de la semaine dernière), une autre approche permet de voir la sagesse avec laquelle Mgr Lefebvre a su « faire face » aux papes Paul VI et Jean-Paul II. En effet, comment concevoir à l’époque qu’une telle résistance ait été absolument nécessaire à la survie de l’Église ? Très peu d’hommes d’Église l’ont vu en ce moment-là. A preuve : lorsque Mgr Lefebvre fit sa déclaration du 21 novembre 1974, qui était une sorte de Charte du mouvement Traditionnel à venir, Rome suspendit officiellement en 1975 la Fraternité Saint Pie X dont il était le fondateur ; et en 1976 il fut encore suspendu personnellement de toute activité en tant qu’évêque. Sa résistance paraissait alors totalement inacceptable, au point que la grande majorité de ses frères dans l’épiscopat se rangèrent du côté de Rome, et beaucoup d’entre eux exercèrent sur lui une pression continuelle pour qu’il cédât à Paul VI, et cessât de “désobéir”.

Jusqu’à la Consécration de quatre évêques en 1988 pour la Tradition catholique, Monseigneur entretint l’espoir de constituer un petit groupe de quatre ou cinq évêques traditionnels qui pourraient sérieusement s’opposer à la dissolution de l’Église par les néo-modernistes. Mais il n’en fut rien. Bien qu’il rendît visite à de nombreux confrères, il n’en trouva aucun qui acceptât de le soutenir dans sa prise de position publique contre les destructeurs romains. Ce n’est qu’en 1981 qu’un confrère se rangea enfin publiquement à ses côtés. Il s’agit de Mgr de Castro Mayer qui venait d’avoir 75 ans (âge de la retraite) et qui avait dû démissionner de son poste d’évêque diocésain de Campos, au Brésil. Cet évêque, bien qu’officiellement en retraite, resta publiquement aux côtés de l’Archevêque, notamment lors de la cérémonie des Consécrations épiscopales en 1988. Ce geste fut très apprécié par Mgr Lefebvre, car c’était bien la preuve qu’il n’était pas le seul à juger que la crise de l’Église justifiait une action aussi radicale que des Consécrations épiscopales sans l’approbation du Pape.

Ces deux évêques clairvoyants restèrent ensemble jusqu’à leur mort qui intervint en 1991 à un mois d’intervalle. Mais, après leurs décès, leurs propres disciples ne les suivirent pas très longtemps, ce qui montre à quel point la clairvoyance de ces deux-là avait été exceptionnelle. Au Brésil, le groupe de prêtres de Campos réinterprétèrent rapidement l’épiscopat de Mgr de Castro Mayer en le divisant en deux périodes : d’abord celle du pasteur obéissant, avant sa rébellion “contre Rome”, puis celle du “rebelle désobéissant”. Ils déclarèrent alors que leur loyauté allait à “Castro I”, excuse pour se soumettre en groupe à la juridiction de Rome. Quant à la Fraternité St Pie X que l’Archevêque avait laissée derrière lui dans le monde entier, elle vit ses dirigeants, au bout de quelques années, prendre contact en privé avec des représentants de l’Église officielle dans le cadre de discussions organisées par le GREC. Et, quelques années plus tard, le Supérieur de la Fraternité annonça publiquement que seul un coup de tampon manquait encore pour entériner un accord officiel entre la Fraternité et Rome. À la décharge des dirigeants de la Fraternité, aucun accord officiel n’a jamais été conclu, mais à leur charge, ce n’est pas faute d’avoir essayé, et il y a bien en place un accord officieux.

Mais comment ose-t-on discréditer de manière aussi nette les dirigeants de la Fraternité alors qu’ils ne visaient qu’à trouver un statut légitime par lequel la Fraternité serait reconnue au sein de l’Église officielle ? Répondons à cette question en examinant les fruits portés par ces efforts. Depuis que les successeurs de l’Archevêque essaient de s’entendre avec Rome, la Fraternité porte-t-elle des fruits comparables à ceux qu’elle produisait lorsqu’elle rejetait clairement, derrière son Archevêque, tout contact avec les romains prévaricateurs, destructeurs de la Foi ? Certes, on n’affirmera pas que la Fraternité ne produit plus aucun fruit depuis qu’elle traite ces Romains comme s’ils étaient catholiques, mais dans la crise actuelle de l’Église qui ne cesse de s’aggraver – et non de s’atténuer ! – combien plus de fruits réels la FSSPX n’aurait-elle pas obtenus si seulement les âmes n’avaient pas été fourvoyées par son message équivoque, disant : “Oui, bien sûr, les Romains sont mauvais, mais enfin, ils ne sont pas aussi mauvais que cela ! Et ils finiront par nous reconnaître, si seulement nous saurons les ménager !”

Or, en réalité, ces romains sont très mauvais. Ils sont les premiers responsables de la destruction de l’Église dont dépend le salut ou la damnation de millions et millions d’âmes. Le dernier Motu Proprio du Pape François ne montre-t-il pas clairement qu’ils sont toujours aussi mal orientés ? Ils n’ont pas changé depuis les 60 dernières années. Alors posons-nous la question : comment Mgr Lefebvre a-t-il su voir cela aussi clairement, à la différence de ses confrères et de ses successeurs ? Assurément, par la pureté et la force de sa foi.

Kyrie eleison.

Mon Seigneur Dieu, je crois, mais augmentez ma foi !.

Le monde tout autour s’est détourné de Toi !

COMMENTAIRES ELEISON DCCXXXVIII (4 Sept. 2012) : La MISÉRICORDE PUNIT ?

Ces “Commentaires” font souvent allusion à un châtiment imminent, voire à une “pluie de feu”, que la colère divine s’apprête à infliger à ’humanité pécheresse. Pourtant, n’est-ce pas l’Église qui, de tous temps, enseigne aux catholiques l’infinie Miséricorde du Dieu tout-puissant, l’Amour sans limite du Cœur Sacré de Jésus ? Il suffit de nous référer, par exemple, aux merveilleuses révélations de sa Miséricorde faites, dans les années 1920 dans un couvent français, à Sœur Josepha Menendez, et qui se trouvent dans le livre “Un appel à l’Amour“. Notre Seigneur y demande à la Soeur de faire savoir au monde qu’Il est prêt à pardonner à qui que ce soit quelque péché que ce soit si seulement le pécheur se tourne vers Lui avec confiance en Sa Miséricorde.Au point qu’une fois, elle trouva sa Miséricorde si extrême qu’Il dut insister en lui disant : “Oui, ma Sœur, écris ce que je viens de dire, écris-le !”. La question peut alors se poser : comment un Dieu aussi miséricordieux peut-il être prêt à infliger à l’humanité une “pluie de feu” comme celle dont la Vierge à Akita, au Japon, nous a avertis en 1973 ?

Pour les catholiques libéraux qui ne tiennent plus aux grandes vérités de la Foi, ce problème est insoluble. Selon eux, si Dieu existe, il ne s’agit que d’un gentil papa gâteau (pardonnez-moi, Seigneur !) qui ne pourrait jamais se résoudre à punir qui que ce soit, pour quoi que ce soit ; de sorte que si l’Enfer existe, il est pratiquement vide, sauf peut-être pour Caïn et Judas Iscariote (et Adolf Hitler). Mais, pour un catholique qui chérit encore le catéchisme d’autrefois, énonçant les vérités éternelles, la solution est évidente. Il dira : Que l’on vive simplement en accord avec ces vérités, et on comprendra sans problème pourquoi il est tout à fait normal pour un Dieu miséricordieux de punir, même sévèrement, les pécheurs.

Ainsi, Dieu existe. C’est de Lui que vient tout être humain, sans exception possible. Chacune de nos âmes spirituelles a été créée par Lui, donnant vie à notre corps de chair. Et c’est à Lui, qu’à notre mort, nous sommes destinés à retourner, dans la Gloire de son Paradis, après Lui avoir donné durant notre bref séjour sur la terre notre foi, amour, service et obéissance. Et qu’y a-t-il là de déraisonnable ou d’injuste de la part de Dieu, étant donné la variété des dons dont Il nous comble ici-bas ? Mais immédiatement après cette vie en commence une autre, éternelle, au Ciel ou en Enfer, selon l’usage que nous aurons fait de Ses dons.

Donc avons-nous aimé Dieu ici-bas ? Alors, nous jouirons d’une félicité éternelle avec Lui dans le Ciel. Lui avons-nous résisté ? Alors, nous endurerons une peine éternelle, sans Lui, dans l’Enfer qu’Il a créé pour les pécheurs obstinés et les anges déchus (Mt. XXV, 41). Quoi qu’il en soit, au Ciel ou en Enfer, la vie après la mort dure pour chacun de nous, une infinité de siècles. Par conséquent, la vie de l’homme sur terre, durerait-elle 80 ou 100 ans, reste aussi brève qu’un souffle de vent, comparée à sa vie éternelle après la mort. D’une certaine manière, cette vie éternelle dure autant que Dieu lui-même. Alors, dans quelle vie est-il plus important d’être heureux ? De toute évidence, dans la vie éternelle. Saint Augustin ne priait-il pas : “Seigneur, punissez-moi autant que Vous le voulez dans cette vie, pourvu que vous n’ayez pas à me punir dans l’autre !” ?

Malgré ces considérations, la difficulté vient de ce que – par la faute d’Adam et Eve, et depuis le début de la race humaine – les tentations de défier Dieu dans cette vie, notamment par orgueil ou sensualité, ont un tel pouvoir de séduction que les hommes choisissent plus facilement le chemin de l’enfer que celui du ciel (Mt. VII, 13-14). Alors que doit faire Dieu pour aider les hommes à choisir malgré cela le Ciel, comme Il le veut dans son amour pour tous sans exception (I Tim. II, 4) ? Certes Il a bien le pouvoir de forcer chacun de nous à choisir Sa voie, mais Il ne s’en sert pas, car ce serait annuler le but pour lequel Il nous a créé. La raison en est que Son Ciel en serait peuplé de simples robots. C’est pourquoi Dieu choisit de faire connaître à tous les hommes les dix Commandements par la lumière naturelle de leurs consciences. Et si, malgré cela, les hommes touchent encore au fruit défendu, Il les punit, d’une manière ou d’une autre, pour qu’ils reviennent à choisir par eux-mêmes le Ciel.

D’ailleurs, les punitions les plus lourdes de cette vie peuvent-elles se comparer aux peines éternelles de l’enfer? Aucunement ! Alors, à quel point les punitions les plus cruelles de cette vie sont-elles cruelles, si elles n’ont pour but que de m’aider à rester sur le bon chemin pour jouir de la vie éternelle ? Pourvu que je sache les subir de bon gré, en comprenant qu’elles viennent de l’amour divin, alors ces peines n’ont par essence rien de cruel.

Kyrie eleison.

Seigneur Dieu, faites que je comprenne toujours,

Que le Covid est là de par ton grand amour ;

(Non que tu causes le mal, mais seulement l’autorises

Pour que sur terre nos cœurs coupables Te choisissent.)

COMMENTAIRES  ELEISON  DCCXXXIX (11 sept. 2021) : UN HOMME D’ARGENT PARLE

Doug Casey est un investisseur américain très prospère, ayant derrière lui de nombreuses années d’expérience dans la finance. Il connaît non seulement le monde des affaires, lui permettant de garder les pieds sur terre, mais il possède aussi une certaine culture générale grâce à une formation en matières humaines. Dans ces écrits, il ne mentionne guère la religion, mais il allie le réalisme de l’homme d’argent dans ce qu’il a de meilleur, avec une certaine connaissance de la nature humaine. Certes, il n’est pas infaillible, mais les regards qu’il pose sur le monde sont intéressants. Voici un résumé de ce qu’il disait le 7 juillet dernier, dans un billet intitulé, “Voilà pourquoi la plupart des gens confient leurs réflexions aux “experts”.

Aujourd’hui, grâce à l’internet et à la technologie moderne, les gens bénéficient d’un accès relativement facile à une masse d’informations sur presque tous les sujets. Et pourtant, leur esprit critique semble être tombé au plus bas. Pour quelle raison ? Sans doute, parce que la technologie, telle que celle d’Internet, est purement mécanique et entièrement prévisible. Or les êtres humains ne sont pas des machines. Ce sont des êtres spirituels dotés de libre-arbitre, non prévisibles, ayant besoin d’une une certaine réflexion avant d’exercer leur liberté. A ce titre, libre arbitre et technologie ressortissent de deux domaines totalement étrangers l’un à l’autre. La sagesse nécessite une réflexion personnelle qui peut exiger un effort douloureux, tandis que les solutions de Google sont aussi faciles qu’instantanées. C’est pourquoi, dans la mesure où penser par moi-même entraîne un trop grand effort, je peux très bien être tenté de me tourner vers mon ordinateur sans âme pour obtenir une solution facile à mon problème.

Mais à la place d’un critère qui recueille ce qu’on doit retenir avec sagesse et qui élimine ce qui doit l’être, l’ordinateur ne pourra jamais offrir qu’une masse d’informations en vrac, non tamisées. C’est pourquoi, qu’il s’agisse de finances, d’économie, de politique ou de n’importe quel autre domaine, je suis susceptible de faire appel à des “experts” pour qu’ils me disent ce que je dois penser. Hélas, aujourd’hui la plupart des experts n’ont reçu qu’une formation technique étriquée et non la large éducation humaine d’autrefois. Ainsi, au lieu d’avoir la vue d’un oiseau percevant les choses d’en haut, comme le ferait un véritable philosophe, les experts ne sont que des vers proposant leur vision terre à terre. En fait, plus les données nécessaires au fonctionnement d’une société deviennent techniques et compliquées, plus les vrais philosophes, au sens propre du terme, se font rares. Les titres “universitaires” modernes sont de plus en plus humainement inutiles. Souvent, un “diplôme universitaire” d’aujourd’hui signifie en fait que j’ai contracté dans ma jeunesse une dette, hypothéquant le reste de mon existence, en échange de quoi je n’ai rien de mieux à présenter qu’un faire-valoir pour camoufler ma médiocrité. Alors, en quête de solutions véritables, je peux être tenté de me tourner vers les célébrités, car je pense à priori que les personnes célèbres savent quelque chose. Mais, en dépit de leur belle apparence et malgré leur renom flatteur, elles ne savent en réalité rien, ou presque. Retour au recours aux « experts ».

Les boniments de l’épidémie covidienne n’ont fait qu’accentuer ces tendances. Tout au long de cette hystérie collective, la plupart des gens ont suivi, tels des robots, les opinions de divers “experts de la santé”, et ils ont méprisé les sages qui utilisaient leur esprit pour présenter des informations et des données logiques qui remettaient en cause la version officielle. Les médias et l’Establishment ont donc sélectionné un ensemble d’experts de la santé accrédités, les ont mis en avant et ont dit au public qu’ils savaient de quoi ils parlaient.  Nous pensons par exemple à Anthony Fauci qui, au départ, ne représentait rien, et qui est parvenu à exercer un contrôle quasi-dictatorial. Au contraire, ceux qui ont écrit de nombreux articles, évalués par leurs pairs, qui ont mené des travaux de laboratoire sérieux, ne comptent pour rien parce que ces personnes  ne suivent pas l’opinion du Tsar Fauci. Donc désormais les “experts de la santé” font partie de nos gouvernants, car quand on dit aux gens qu’ils vont mourir, et que leurs proches sont par là en péril, on possède un puissant motif pour les amener à faire tout ce qu’on leur dira.

Cela conduit tout droit à un État policier aux multiples facettes. Ceux qui nous gouvernent actuellement contrôlent la masse monétaire, l’économie, le système éducatif, les médias et le système médical. Ces mêmes dirigeants ont depuis longtemps mutilé la vraie religion, maintenant remplacée par des versions actualisées du marxisme (lequel a toujours été un succédané de religion, même s’il se prétendait “scientifique”), comme l’idéologie verte ou le wokisme (tous deux étant de nouveaux ersatz de religions). Ces mêmes gouvernants ont monté une guerre sur plusieurs fronts : ils espèrent expliquer l’effondrement économique en cours par la crise Covid, et au fur et à mesure que la dépression se prolonge, ils s’apprêtent à la mettre sur le compte du réchauffement climatique. De fait, Covid et le « réchauffement de la planète » sont deux mensonges cosmiques, conçus non seulement pour que les vrais coupables puissent éviter d’être blâmés pour le chaos à venir, mais aussi pour établir leur tyrannie mondialiste. En voilà pour les “experts” !    

                                                                                                                                               Kyrie eleison.

Quand Dieu est bafoué, les mensonges arrivent,

Et que Covid soit roi, n’a rien d’une surprise.

COMMENTAIRES ELEISON DCCXL (18 sept. 2021) : LES AGNEAUX BELANTS

En prévision de leur rencontre prochaine avec le Pape François, 15 supérieurs de Communautés catholiques traditionnelles, mais en règle avec Rome, se sont réunis à Courtalain en France pour préparer une déclaration commune visant à préserver leur bonne réputation, si chèrement acquise auprès des autorités romaines. En effet, le 16 juillet dernier, le Pape publiait son Motu Proprio Traditionis Custodes, affirmant avec toute l’autorité que lui confèrent les apparences, qu’il était temps de mettre fin à l’utilisation dans l’Église du rite traditionnel de la Messe. Étant convoquées à Rome pour le début du mois de septembre, ces Communautés se demandaient si on n’allait pas leur retirer leur certificat de bonne conduite auprès de Rome. Car, après la mesure drastique interdisant la messe en latin, ne fallait-il pas s’attendre à ce que leurs Communautés, utilisant cette messe, soient également interdites ? C’est pourquoi, quelques jours avant leur rendez-vous avec le Pape, les quinze Supérieurs étaient réunis pour évaluer le danger qu’ils couraient. A la fin de leur réunion, ils publièrent une déclaration commune exposant leur position. Pour la commenter, nous aurons recours à un fabuliste d’il y a 2 600 ans, qui décrivait déjà la situation on ne peut mieux. Voici un bref résumé de leur déclaration –

Nous, les 15 Supérieurs signataires de la présente déclaration, souhaitons avant tout souligner notre amour de l’Église et notre fidélité au Pape. Or, depuis la récente condamnation de la messe en latin, nous nous sentons suspectés, marginalisés et bannis. Loin de prétendre représenter, en tant que Traditionnalistes, la véritable Église, nous proclamons dépendre du Pape de Rome et des évêques diocésains pour notre salut et notre foi. Nous nous soumettons loyalement à leur autorité et à leur enseignement, y compris à celui de Vatican II et à ses conséquences. Veuillez nous pardonner si un esprit de parti ou d’orgueil s’est fait jour parmi nous. Nous supplions qu’il nous soit accordé un dialogue humain, personnel et confiant, lors duquel nous pourrons raconter notre malheureuse histoire, en particulier lorsque, forts des promesses de Rome, nous avons érigé nos communautés. Par-dessus tout, nous espérons qu’il nous sera accordé un dialogue vraiment humain et miséricordieux. Nous contribuons à la diversité de la liturgie qui est au cœur de l’Église. Et le Pape François lui-même, n’a-t-il pas dit qu’il fallait tendre la main à toutes les âmes, pour aider chacune d’entre elles à trouver sa propre façon d’appartenir à notre Mère l’Église ?

Et voici la fable d’Ésope (620-564 av. J.-C.), intitulée ” Le loup et l’agneau ” : ” Un jour, un agneau errant se désaltérait de bon matin dans le courant d’un ruisseau coulant dans les bois ” [Nous continuons en français avec la version classique proposée par Jean de La Fontaine.]

Un Agneau se désaltérait

Dans le courant d’une onde pure.

Un Loup survient à jeun, qui cherchait aventure,

Et que la faim en ces lieux attirait.

– Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ?

Dit cet animal plein de rage,

Tu seras châtié de ta témérité.

– Sire, répond l’Agneau, que Votre Majesté

Ne se mette pas en colère ;

Mais plutôt qu’elle considère

Que je me vais désaltérant

Dans le courant,

Plus de vingt pas au-dessous d’Elle ;

Et que par conséquent, en aucune façon,Je ne puis troubler sa boisson.

-Tu la troubles, reprit cette bête cruelle,

Et je sais que de moi tu médis l’an passé.

– Comment l’aurais-je fait si je n’étais pas né ?

Reprit l’Agneau ; je tette encore ma mère.

– Si ce n’est toi, c’est donc ton frère.- Je n’en ai point.


– C’est donc quelqu’un des tiens:

Car vous ne m’épargnez guère,

Vous, vos Bergers et vos Chiens.

On me l’a dit : il faut que je me venge.”

Là-dessus, au fond des forêts

Le loup l’emporte et puis le mange,

Sans autre forme de procès.

Kyrie eleison.

L’archevêque a bien dit : les loups occupent Rome,

L’orgueil a saccagé l’espérance des hommes.

COMMENTAIRES ELEISON DCCXLI (25 septembre 2021) : SCÉNARIO PLAUSIBLE

Un moine américain, du nom de Frère Alexis Bugnolo, nous brosse un tableau des plus dramatiques sur notre proche avenir dans un clip vidéo que de nombreux lecteurs ont peut-être déjà vu. Mais tout le monde aura intérêt à le connaître, non que les événements qu’il décrit se passeront exactement comme il les dépeint, mais parce que quelque chose du genre doit bien arriver au vu des forces en jeu autour de nous. Au siècle dernier, les péchés de l’humanité ont suffi à “lâcher les chiens de guerre” dans deux grands conflits mondiaux. Depuis 1945, les chiens de guerre ont beaucoup aboyé, toutefois sans aller jusqu’à mordre, contrairement à ce qu’ils ont fait en 14-18 ou en 39-45. Mais, depuis la révolution des années 1960, l’humanité dans son ensemble, en tournant le dos à Notre Seigneur, a certainement péché bien plus gravement qu’auparavant. Dès lors, combien plus lourd que la guerre sera le châtiment qui vient ? Le Frère Bugnolo nous en donne un aperçu dans ce résumé que nous avons adapté de son clip vidéo –

Les fabricants des différents “vaccins” Covid connaissent la science et ne sont pas stupides. Ils ont donc parfaitement su que leurs “vaccins” pourraient tuer. En fait – regardons la réalité en face – ces produits ont été conçus pour tuer, sinon immédiatement, du moins en quelques années, afin que l’humanité encore en vie soit assez plus facile à asservir et à contrôler. A l’heure actuelle, environ 40 % de la population mondiale a reçu au moins une dose du “vaccin” anti-Covid. Un véritable expert (et non un expert fabriqué par les médias), le virologue français Luc Montagnier, lauréat du prix Nobel, a qualifié d'”inconcevable” la vaccination de masse contre le coronavirus, disant qu’il s’agirait là d’une bévue historique qui “créerait des variants” et entraînerait des décès dus à la maladie. Il affirme que des variants de virus peuvent apparaître naturellement, mais en l’occurrence c’est la vaccination artificielle qui serait à l’origine de ce processus actuel : “Les nouveaux variants seront une production résultant de la “vaccination”. On le constate dans chaque pays, c’est la même chose : et dans chaque pays, les décès suivent la ‘vaccination’ . »

D’ici les deux prochaines années, nous risquons de voir un grand nombre de décès parmi les vaccinés, de sorte que nous ferons bien de commencer dès maintenant à nous y préparer spirituellement. Certaines personnes vont être abasourdies par l’ampleur de l’hécatombe – elles vont perdre la tête. D’autres, aujourd’hui croyants, vont perdre la foi. Ils demanderont : “Où donc est notre Dieu ?” et “Pourquoi Dieu n’empêche-t-il pas cela ?”. Cependant, lorsqu’un homme veut se jeter d’une falaise, Dieu est-il obligé de suspendre les lois de la gravité pour l’en empêcher ? L’homme aura choisi librement de se tuer. Normalement, Dieu n’interfère pas avec l’usage que fait l’homme de son libre arbitre, car c’est Lui qui le lui a donné. En fait, en permettant les mensonges du Covid, Dieu répond au désir suicidaire immanent à cette société post-chrétienne qui a rejeté le Christ. Car toute personne dotée de raison a eu suffisamment de temps pour examiner cette escroquerie et voir qu’elle était mensongère. En tant que chrétiens, nous sommes obligés de tout tester pour voir si quelque chose est vrai ou non. Et nous devons nous attacher uniquement à ce qui est bon (I Thess. V, 21). Si, faisant fi de cela, nous courons nous faire vacciner juste pour pouvoir voyager, nous sommes des idiots ou des lâches – car nous ne vivons pas selon la vérité.

C’est pourquoi, la fausse atmosphère de paix dans laquelle nous vivons actuellement, ressemble à l’été 1914, avant le déclenchement de la première guerre mondiale. Personne ne soupçonnait alors que dans les trois ou quatre années suivantes, 16 millions de personnes environ seraient tuées. C’était un été au cours duquel les gens aimaient encore voyager en Europe, en toute tranquillité. Maintenant, si nous nous reportons à l’époque présente, quand on voit disparaître presque tous les contrôles Covid, du moins dans l’hémisphère nord, c’est sans doute parce qu’ils veulent nous faire croire que tout va bien ; ils nous donnent encore un été pour nous tromper davantage. Car ils savent que des décès vont bientôt survenir à cause des injections. Et ceux d’entre nous qui n’ont pas encore été vaccinés, pourront subir de graves perturbations touchant l’économie, la sécurité nationale ou locale. Il n’y aura pas assez d’ambulanciers ni de pompes funèbres pour emmener les morts – beaucoup de personnes dans ces services auront reçu le vaccin et seront peut-être déjà morts. En tant que chrétiens, nous devrons prendre les devants et combler les vides. Tout le monde devrait donc acheter en prévision, une combinaison Hazmat (qui protège des matières dangereuses) – il est fort probable qu’on va vous demander d’aider à porter les morts en terre.

On peut très bien ne pas être d’accord avec le Frère en ce qui concerne la combinaison Hazmat, mais il est plus difficile de révoquer en doute sa vision globale.

Kyrie eleison

Les “vaccins” du Covid sont-ils une menace ?

Ils tuent déjà beaucoup, on les suit à la trace !

COMMENTAIRES ELEISON DCCXLII (2 octobre 2012) : TEMPETE de ROSAIRES

Les grandes batailles navales de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945) ont vu s’affronter encore les plus grands navires de guerre, aujourd’hui dépassés par les avions et les missiles. Dans ces batailles, la taille des canons était l’élément le plus important. D’ordinaire, seuls de grands navires de guerre pouvaient en affronter d’autres : par exemple, en 1941, il fallut le plus grand cuirassé allemand, le Bismarck, pour couler le H.M.S. Hood, fleuron de la marine britannique ; tout comme il fallut deux poids lourds de la marine britannique, le Rodney et le George V, pour venir à bout du Bismarck.

Mais la Seconde Guerre mondiale elle-même, la plus grande des guerres que l’on ait connues jusqu’ici, n’est encore rien en comparaison de la guerre spirituelle qui fait rage depuis la chute d’Adam et Eve et qui durera jusqu’à la fin du monde, entre les forces du Bien et du Mal, car l’enjeu, c’est le salut ou la damnation éternelle des âmes. Dans cette guerre, le poids lourd du camp du Mal est le Prince des anges déchus, Satan en personne. Son intelligence et sa ruse diaboliques l’emportent infiniment sur celles des simples mortels, comme on le voit dans la crise covidienne. Des hommes honnêtes, qu’il s’agisse d’hommes politiques, de médecins ou de qui que ce soit, se démènent sans compter pour s’opposer aux satanistes. Mais en vain, hélas, car les ennemis de Dieu préparent déjà cette attaque contre l’humanité depuis des siècles sous la direction de Satan. Et cette lutte devient toujours plus féroce, à mesure que nous nous approchons de la fin du monde. Aussi tous les crimes de l’épidémie finiront-ils par triompher — à moins que les amis de Dieu ne fassent appel à leur propre pièce maîtresse, la Mère de Dieu, qui au Japon en 1973 nous a dit : ” Je suis la seule maintenant qui puisse vous aider.”

Mais pourquoi est-elle la pièce maîtresse de toutes les forces du Bien ? Parce qu’elle a écrasé la tête du Serpent, parce qu’elle a surmonté, par sa profonde humilité, toutes les incitations et les tentations du démon au moment de la Passion, de la mort et de la Résurrection de son Fils. Elle est restée absolument fidèle à Dieu, et son divin Fils l’a récompensée en la faisant Reine de tout Univers, qui englobe tous les anges, fidèles ou déchus, y compris Satan. Aucune créature n’a jamais servi Dieu sur terre aussi fidèlement qu’Elle. Aucune créature n’a jamais été récompensée par Lui avec un pouvoir comparable sur toute la création. C’est pourquoi les catholiques l’ont toujours vénérée à toutes les époques de l’Église, mais surtout à l’époque moderne, depuis qu’en 1884 le pape Léon XIII eut une révélation célèbre de la libération de Satan de l’enfer, punition divine du genre humain, lequel s’était rendu par son libéralisme plus pécheur que jamais.

Pour le 20ème siècle, Notre Seigneur nous a dit que la dernière dévotion qu’Il accorderait à un monde s’abîmant vers sa fin, serait le Cœur Douloureux et Immaculé de Sa Mère. Peut-être a-t-Il pensé que les hommes pourraient Le repousser Lui-même en tant qu’homme, alors qu’ils auraient certainement plus de mal à repousser la plus douce et la plus tendre des mères. C’est pourquoi Elle apparaît partout dans le monde en ces derniers temps, suppliant les hommes d’écouter son Fils et de ne pas abandonner leur âme aux feux inextinguibles de l’enfer, pour les siècles des siècles. Et chaque fois qu’elle apparaît, elle demande de prier le Rosaire, en particulier pour le Pape, les évêques et les prêtres, car elle sait comme personne d’autre combien l’humanité dépend de l’unique et véritable Église de Son Fils, et combien cette Église dépend de ses ministres humains, faillibles, certes, mais les indispensables hommes d’Église.

C’est pourquoi, l’année dernière, un bouquet de rosaires a été organisé dans le principal sanctuaire marial d’Angleterre, à Walsingham, dans le Norfolk. Il a bien réussi, et alors cette année il est renouvelé, avec un jour supplémentaire. L’année dernière, 105 Mystères ont été priés et remis entre les mains de la Très Sainte Vierge ; cette année-ci, si Dieu veut, nous en dirons 150. Pour toutes les âmes éloignées de Walsingham mais souhaitant participer à ce bouquet de rosaires, l’heure d’été anglaise est le Greenwich Mean Time plus une heure (GMT+1). Donc des Rosaires complets sont prévus le 7 octobre à 20h ; les 8 et 9 octobre à 9h30 et 11h30, et 15h00 et 20h00 ; enfin le dimanche 10 octobre à 9h30.

Pourquoi tant de rosaires ? Parce que le Covid nous révèle à quel point les temps sont mauvais, et que seule Marie peut maintenant nous aider. Mais Elle, oui, Elle le peut !

Kyrie eleison.

Quatre rosaires par jour, n’est-ce pas trop prier?

Attendez voir combien sous peu vont s’y fier !

COMMENTAIRES ELEISON DCCXLIII (9 octobre 2021) : VIGANO sur le « GREAT RESET »

Il est certainement providentiel que l’Église catholique officielle n’ait plus de travail à demander à l’archevêque Carlo-Maria Viganò, qui, il y a encore quelques années, était nonce apostolique aux États-Unis. De ce fait, il a maintenant le loisir de faire ce que tout homme d’Église de haut rang devrait faire, à savoir : protéger et nourrir non seulement le troupeau catholique mais aussi tout homme désireux d’entendre la vérité, toute la vérité et rien que la vérité. Car les hommes ont un profond besoin de comprendre la façon dont l’Église et le monde sont actuellement dirigés, ou plutôt mal dirigés, parce qu’ils ont tourné le dos à Dieu. Voici donc encore une splendide déclaration de cet archevêque, datant de la fin du mois d’août de cette année, et dont nous donnons ci-dessous un résumé très réduit.

Le “Great Reset” est un plan criminel. C’est une tromperie colossale, fondée sur le mensonge et la fraude, conçu il y a des dizaines d’années et visant à établir une dictature universelle dirigée par une minorité de personnes d’une richesse et d’une puissance fabuleuse. Pour parvenir à leurs fins, ces personnes tentent de soumettre toute l’humanité à leur idéologie mondialiste. Les États-Unis d’Europe, l’immigration incontrôlée, le renoncement à la souveraineté nationale, le contrôle des citoyens sous le prétexte de « pandémie », la réduction de la population par l’utilisation de vaccins avec des technologies nouvelles – ce ne sont pas là des inventions récentes, mais le résultat d’une action planifiée, organisée et coordonnée, suivant parfaitement un texte unique sous une direction unique.

Il nous faut faire face à la criminalité des auteurs de ce plan. Ce qui se déroule depuis un an et demi avait été largement annoncé, jusque dans les moindres détails, par les créateurs du « Great Reset » eux-mêmes. En 1991, David Rockefeller écrivait : “Nous sommes à la veille d’une transformation globale. Tout ce dont nous avons besoin, c’est d’une ‘bonne’ crise mondiale pour que les nations acceptent le Nouvel Ordre Mondial.” Aujourd’hui, nous pouvons affirmer que cette “bonne crise” coïncide avec la crise du Covid et avec le programme dont les détails précis sont présentés depuis 2010 dans le document de la Fondation Rockefeller, “Scénarios pour le futur de la technologie et du développementinternational”. Ce document expose tous les événements auxquels nous assistons actuellement. Il est clair que cette entreprise criminelle, visant à asservir toute l’humanité, est mise en place moins par les marionnettes qui gouvernent en publique les États, que par leurs marionnettistes secrets, qui constituent ce qu’on appelle “l’État profond”, et qui sont déguisés sous la surface de ces gouvernements, mais qui sont les vrais gouverneurs de ces États.

Les catholiques doivent également faire face à un fait analogue dans leur Église officielle, à savoir qu’elle aussi, elle est gouvernée par une “Église profonde”, cachée au sein de l’Église publique, à l’intérieur de laquelle des hommes d’Église déchus apportent un soutien radical à “l’État profond”, en fomentant la corruption les âmes. Là réside toute la dimension, le sens réel du non-sens covidien, avec son déluge de mensonges et sa tyrannie débridée. Ce n’est là que le dernier épisode de la guerre de Satan contre Dieu , dont la conclusion est maintenant tout proche. C’est pourquoi les forces des ténèbres sont actuellement déchaînées, si impatientes d’effacer le nom de Notre Seigneur de la terre, de détruire non seulement sa présence tangible dans nos villes en démolissant les églises, mais aussi en annulant la civilisation chrétienne et en avilissant son culte. Cette « Église profonde » est en fait subordonnée à l'”État profond” , car le pape Bergoglio s’est fait un collaborateur précieux des mondialistes, chargé par eux de liquider la véritable Église catholique pour la remplacer par une secte philanthropique et œcuménique, d’inspiration maçonnique, destinée à constituer la Religion universelle à l’appui du Nouvel Ordre, autrement dit, la Néo-église.

Dans cette guerre cosmique, il y a d’un côté Dieu et de l’autre côté Satan. Or, il est impossible de s’entendre avec les ennemis de Dieu, comme il est impossible de servir deux maîtres à la fois. Le Christ doit régner et Il va régner. Là où Il règne, il y a la paix et l’harmonie. Là où Satan règne, il n’y a que haine et tyrannie.

Kyrie eleison

L’homme veut être « libre » ! Avant tout, de pécher ?

Qui veut aller au Ciel doit se discipliner !

COMMENTAIRES ELEISON DCCXLIV (16 oct. 2021) : COVID = CRIME

Nous ne tenons pas à nous excuser dans ces “Commentaires” de revenir si souvent sur la crise Covid car, en fait, il s’agit d’un crime gigantesque, et il faut même s’attendre à ce qu’elle soit, encore pour un temps, le principal champ de bataille de la grande guerre opposant Satan à Dieu pour le salut des âmes. Le Dr Reiner Fuellmich est allemand, avocat spécialisé dans les procès internationaux. Il a déjà poursuivi avec succès, au nom de victimes de fraude, de grandes entreprises allemandes telles que Volkswagen et la Deutsche Bank. Il se défend d’être animé par des motifs religieux, mais il est clair qu’il n’aime pas la fraude. C’est pourquoi, lorsqu’il a pressenti une escroquerie majeure dans l’absurdité de l’épidémie covidienne, il s’est lancé dans la mêlée, et s’y est attiré une équipe d’assistants. Il a d’abord mené plus d’une centaine d’entretiens avec des politiciens et des médecins concernés par le problème, et a ensuite livré un aperçu des conclusions de son équipe dans une interview accordée au site Web Stop World Control en juillet dernier. Vous trouverez ci-dessous un résumé de ces conclusions –

La prétendue “pandémie” de Covid est une opération criminelle planifiée, un crime sans précédent contre l’humanité tout entière. Un groupe d’environ 0,000001% de la population mondiale – soit environ 3000 personnes parmi les plus riches (y compris la clique de Davos de Klaus Schwab), tente de prendre le contrôle du reste du monde. Un deuxième procès de Nuremberg sera nécessaire pour poursuivre tous les criminels responsables. A ce jour, une équipe de plus de 1000 avocats et de plus de 10 000 experts médicaux, dirigée par le Dr Fuellmich, a entamé une procédure judiciaire contre le Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC), contre l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et contre le groupe de Davos, pour crimes contre l’humanité.

De toute évidence il n’a jamais été question d’un virus ou de la santé. Il s’est toujours agi, pour les élites, de s’emparer de toutes les libertés des peuples afin de les asservir totalement, et d’en réduire les effectifs en provoquant une dépopulation sérieuse afin de faciliter un contrôle parfait des survivants. La question Covid n’est pas non plus un problème d’argent pour ces personnes super-riches, car elles ont déjà plus que ce dont elles ont besoin. Mais ces « élites » politiques et économiques autoproclamées se servent de l’argent comme d’un outil pour corrompre d’autres personnes telles que les médecins, le personnel hospitalier et les politiciens. Le président du Belarus, par exemple, a déclaré qu’on lui avait offert près d’un milliard de dollars pour verrouiller son pays. Ces élites utilisent également toutes sortes de techniques psychologiques pour manipuler les gens, et elles recourent à diverses menaces pour faire rentrer dans le rang quiconque leur résiste.

Ce qu’on appelle aujourd’hui “vaccin” n’a rien d’un vaccin : mais il se trouve que la soi-disante « Organisation mondiale de la santé » a modifié il y a maintenant plusieurs années, la définition du terme “vaccin”. Pourquoi ? Pour couvrir les sinistres thérapies géniques expérimentales d’aujourd’hui. De même, en 2009, ils ont modifié la définition du terme “pandémie” afin de pouvoir faire paniquer les gens par la crainte d’un grand fléau qui n’était en réalité rien de tel. En plus, ce sont deux mensonges qui ont réussi à établir la croyance en la “pandémie” covidienne. En premier lieu, le test PCR qui produit un pourcentage élevé de faux positifs. Pourtant tous les confinements, l’obligation de porter un masque et les “vaccins” reposent sur cette fraude. Deuxièmement, les “infections asymptomatiques”, par lesquelles des personnes en parfaite santé peuvent prétendument être porteuses de la maladie et la transmettre à d’autres. Ce mensonge-ci pour que tout le monde ait peur de tout le monde.

Le mondialisme est le coupable : des organisations mondiales privées comme l’OMS et le WEF (Forum économique mondial) ont pris le contrôle effectif du monde entier. En 2019, la conjoncture arrive à un paroxysme : l’Europe est en faillite ; les fonds de pension ont été complètement dévalisés ; la finance est sur le point d’imploser. La crise Covid fut une opportunité tactique qui servit à faire diversion en masquant la situation. L’Europe demeure le principal champ de bataille de cette guerre. C’est pourquoi les élites rêvent de mettre l’Europe sous contrôle avant que les gens ne comprennent ce qui se passe. Dans cette guerre, nous ne serons pas en mesure de sauver tout le monde. Les gens ne perdront pas seulement leurs moyens de subsistance : beaucoup perdront la vie. Mais sur le plan spirituel, si nous perdons cette guerre, c’en sera fini de l’humanité.

Kyrie eleison

Cet avocat a vu le grand mal de Covid.

Qui pourra supporter ce monde fratricide ?

COMMENTAIRES ELEISON DCCXLV (23 octobre 2021) : “NOUVELLE NORMALITÉ” ?

L’abbé Ed Macdonald est un prêtre vaillant. Anciennement dans les rangs de la FSSPX il fait maintenant partie de la “Résistance”, exerçant son ministère en Australie (ou Nouvelle-Zélande).Il publie un journal Traditionnel de son cru, intitulé The Broken Wheel (La roue brisée). Dans son troisième numéro, paru le mois dernier, alors que la prise de pouvoir du Covid donne lieu à de nombreuses discussions sur la “nouvelle norme” ou la “nouvelle normalité”, son éditorial intéressant disserte sur ce qui est “normal”. Il propose, si l’on y réfléchit bien, une vision tout à fait catholique bien que paraissant très anormale à de nombreux catholiques d’aujourd’hui. Ces catholiques, comme nous tous, doivent réfléchir plus attentivement ! Voici un résumé, réduisant à environ un quart la longueur de l’article original de l’abbé Macdonald : https://tradidi.com/resources/the-broken-wheel-issue-3.12/)

Ceux qui dirigent actuellement le monde nous annoncent que nous allons vers une “nouvelle” normalité. Il est clair qu’il ne pourra s’agir que de quelque chose d’artificiel, d’une fabrication peu naturelle. Mais, qu’est-ce que la “norme” ? Pour les êtres humains, la norme ou la règle de notre vie sur terre est de connaître, d’aimer et de servir Dieu. C’est la raison pour laquelle “Dieu m’a fait”. Sans la connaissance de Dieu, je ne suis pas dans la norme. Si je n’aime pas Dieu, ou si je refuse de Le servir, je me comporte de manière anormale. Pourtant, si l’on considère l’année 2021, on ne peut pas dire que nous ou nos parents ayons eu l’impression de vivre dans une société normale. De fait, peu d’entre nous ont eu la chance d’avoir une vie de famille normale, et sur le plan individuel, très peu ont vécu selon la norme de sainteté pour laquelle Dieu nous a créés. Il nous a créés pour le Ciel. Or, seuls les saints entrent au Ciel. Donc seuls les saints vivent selon la norme de Dieu ; seuls les saints sont vraiment normaux.

Mais, depuis plus de cent ans, des comportements déviants sont présentés comme des comportements normaux. Hélas ! Nous nous y sommes habitués ; nous ne les détestons pas comme nous le devrions. La pratique publique des fausses religions est un mal très profond ; la contraception, l’avortement, l’euthanasie et le divorce sont des conduites anormales. Un foyer où les parents ne sont pas respectés est un foyer anormal. Pourtant, en Occident, nous avons toléré et avons pratiqué si longtemps ces comportements sans vergogne que nous avons maintenant du mal à nous figurer ce que peut être une société catholique. Tous nous avons aimé “vivre une vie selon notre bon vouloir”. L’escroquerie du Covid a mis fin à cela. Ils se sont enfuis pour toujours, ces jours qui étaient tout sauf normaux. Et voilà que, maintenant, nous sommes comme en deuil pour ces jours de liberté sans frein qui, en fait, était une licence pour faire le mal. Ce n’était qu’un château de cartes construit sur du sable. Aucune liberté ne saurait être fondée autrement que sur la Vérité. Nous devrions nous réjouir de la fin de cette époque de péché. Nous vivons maintenant sous un système communiste ouvertement totalitaire, où quelques hommes, serviteurs directs de Satan, contrôlent tous les gouvernements occidentaux. Le Royaume de Satan triomphe maintenant sur terre. Ce n’est pas là un problème politique et il n’y aura aucune solution politique à ce problème. Il est insensé pour les catholiques de lutter pour une restauration de la société anormale qui vient de s’achever, une société où le Christ n’est pas Roi.

Par conséquent, chacun de nous doit se demander : Mon foyer est-il normal ? Le Christ est-il vraiment Roi dans ce petit coin de la création soumis à mon autorité ? Si ce n’est pas le cas, nous devons faire ce qui est en notre pouvoir pour que notre foyer soit soumis au Christ Roi, en commençant par le chapelet familial quotidien. Nous devons obéir à la Vierge Marie, observer les Premiers Samedis du mois, avec l’intention consciente de réparer les blasphèmes proférés contre Elle. Nous devons prier intensément pour que le Pape et tous les évêques consacrent la Russie à son Cœur Immaculé. Nous devons faire pénitence pour nos propres péchés, pour les pécheurs, pour les péchés publics du Pape et de la hiérarchie de l’Église, comme pour les péchés publics de nos dirigeants politiques. Nous devons supplier la Très Sainte Vierge de nous envoyer un chef catholique qui lèvera une armée catholique capable de contrer les ennemis de Dieu et d’instituer un ordre temporel catholique.

C’est Dieu qui est aux commandes. C’est Lui qui permet ces jours mauvais afin que nous soyons justement châtiés à cause de nos péchés. Si nous faisons pénitence et si nous réformons nos vies, le monde entier recevra les bénédictions divines. Efforcez-vous d’acquérir cette perfection relative que Dieu veut pour vous. Une seule âme sainte profite plus à l’Église et au monde que la tiédeur d’un grand nombre de catholiques médiocres.

Kyrie eleison

La politique athée meurtrit la religion ?

Rien ne changera sans notre conversion.

COMMENTAIRES ELEISON DCCXLVI (30 octobre) : LA VOIE DE L’AVENIR — I

En cet automne 2021, les événements nationaux et internationaux exercent une force de coercition telle que les lecteurs de ces “Commentaires” peuvent se demander si les personnes vivant aujourd’hui ont d’autre voie à suivre que celle que présentent les ennemis de Dieu, à savoir la soumission totale à la dictature universelle qui s’impose autour de nous par l’inoculation du Covid, entre d’autres brutalités. Si le Dieu tout-puissant permet à ses ennemis d’aller si loin dans la domination de l’humanité ici-bas, quelle pensée peut-Il bien nourrir pour nous qui, loin de l’abandonner, voulons tout faire pour gagner le ciel ? Un lecteur de ces “Commentaires” nous offre dans ce numéro et dans le suivant un point de vue de grande valeur sur le problème et sa solution surnaturelle. Qu’il en soit félicité. Lire la suite –

Actuellement se déroule sur la scène mondiale, un plan si élaboré, si détaillé et complet, impactant tous les aspects de notre vie sociale, politique, intellectuelle et religieuse, professionnelle et économique, au point qu’il faudrait être complètement athée pour ne pas pressentir une intelligence angélique supérieure dirigeant et inspirant tout cela. Pour cette raison, malheureusement, je ne crois pas que nous ne serons en mesure ni de concevoir ni de mettre en œuvre les moyens qui nous permettraient de détourner le châtiment actuel. Pour nous en sortir, il n’y aura que le sang.

” De Dieu, on ne se moque pas” ; Il est aujourd’hui trop offensé. Où est la repentance ; où sont les conversions et les réparations ? Pas même au milieu du châtiment déjà actuel, si bien que son intensification est pratiquement garantie (c’est-à-dire que Dieu continuera à permettre au démon d’établir toujours plus son Nouvel Ordre Mondial). Si cela nous semble vrai, alors il est tout à fait raisonnable de prédire que la situation des catholiques va se détériorer. En effet, pour nous, la vie devient constamment plus difficile : nous sommes forcés de nous retrancher toujours plus de la société civile car nous sommes dépeints comme des “ennemis de l’État (sans Dieu)”, voire considérés comme des “terroristes” que la police doit arrêter parce que nous ne sommes pas “vaccinés”. Mais le comble de tout, c’est que nous avons accepté par pénitence de ne pas nous plier à la conformité ambiante et que, ce faisant, nous serons les seuls capables d’accomplir ce que la justice de Dieu exige en réparation.

En définitive, je rejoins Romano Amerio lorsqu’il mentionne dans Iota Unum « une obscurité sans forme descendant sur nous, à laquelle il n’y aura pas d’échappatoire, et qui rendra vaine toute résistance active (au niveau naturel, et non au niveau surnaturel). Mais ce n’est que récemment que je perçois l’essence de cette obscurité : Il s’agit apparemment d’une intelligence morte et d’une détérioration de l’esprit critique, rendant vaine toute polémique. Il s’agit d’une “désorientation diabolique” qui empêche de former la moindre organisation ou d’exercer la moindre résistance unie. Car la nature humaine est défigurée – jusque dans les rangs “catholiques” – dressant désormais un obstacle à la grâce, repoussant virtuellement son action salvatrice pour tant d’âmes, nous laissant dépourvus de secours surnaturel. Car la grâce s’appuie sur la nature. Or, le transhumanisme, l’homosexualité, la mutilation chimique de l’ADN, etc., font tout actuellement pour défaire cette nature humaine.

Bref, l’obscurité est ici le produit d’une intelligence.

Kyrie eleison

Aujourd’hui, il existe un ordre dans la folie,

Un ordre qui nous pousse à chercher la vraie vie.

COMMENTAIRES ELEISON DCCXLVII (6 novembre 2021) : VOIE d’ AVENIR – II

Dans le numéro de la semaine dernière, nous adressions dans ces « Commentaires » nos félicitations à un lecteur qui nous proposait de jeter un regard proprement surnaturel sur les problèmes effrayants de notre monde moderne, constituant une offense radicale contre le Bon Dieu. Car il est clair que leur gravité ne peut être appréhendée à un niveau purement temporel. C’est pourquoi, depuis des siècles, les solutions purement humaines échouent, les unes après les autres. Si la crainte de Dieu est le début de la sagesse (Ps. CX, 10), alors l’athéisme et le mépris de Dieu, est une folie suicidaire. ” Le Seigneur est un Dieu jaloux qui se venge ; le Seigneur se venge ; il éprouve de la fureur ; le Seigneur se venge de ses ennemis et s’irrite contre ses adversaires. Le Seigneur est lent à la colère mais grand par sa puissance, et ne laisse pas les coupables impunis. “ (Nahum, I, 2-3).

Revenez à la version du problème que propose notre lecteur, puis lisez la version de la solution qu’il nous soumet :

Après avoir dit tout cela, je pense qu’en reconnaissant cet état de fait, nous apercevons la solution : une intensification de vie spirituelle pour capter l’aide de Celui qui, seul, peut vaincre notre ennemi (mais qui diffère actuellement Son aide parce qu’elle n’est pas sollicitée avec suffisamment de sérieux). Ce sont la réparation, la pénitence, la prière et les actes surnaturels de Foi, d’Espérance et de Charité qui permettront d’obtenir Son aide. Ainsi, le talon de la Vierge, et non seulement nos efforts humains, écrasera le diable et son Nouvel Ordre Mondial. Pour nous, l’accent doit être mis sur la fidélité et la persévérance finale dans la Grâce et la Foi – Ces vertus sont suffisantes. L’abbé Pagliarani, dans une lettre profonde datant de février dernier, parlait du châtiment à venir et semblait révéler le secret de la persévérance au milieu d’une persécution sanglante –

« Prévenus de longue date, nous avons à nous y préparer, paisiblement, par un abandon sans réserve entre les mains de la Providence, et sans chercher désespérément le moyen de nous y soustraire. Repensons aux chrétiens des premiers siècles en pleine persécution : ceux d’entre eux qui attachaient trop leur regard sur les persécuteurs, les instruments de torture ou les bêtes sauvages, oubliant le Dieu d’amour qui les appelait à Le rejoindre, ne voyaient plus que le danger, la douleur, la peur… et ils finissaient par apostasier. Ils ne manquaient pas d’informations claires, mais leur foi n’était pas suffisamment forte, et elle n’avait pas été suffisamment nourrie par une prière ardente ». (Lettre du Supérieur Général de la Fraternité saint Pie X, 2 février 2021.)

C’est dire que notre regard doit rester fixé sur Dieu, et non sur l’étau en train de se resserrer. Si nous prions ardemment pour la fidélité, la foi et la persévérance finale, le bon Dieu, qui désire certainement que nous obtenions ces vertus, ne manquera pas de nous les accorder. Mais il est hautement improbable qu’Il accorde de tels dons à ceux qui ne les demandent pas.

Les athlètes de Dieu s’entraînent maintenant pour le combat à venir.

Pas question de s’y échapper.

Kyrie eleison

Pourtant, Dieu est amour. Il donne son pardon.

Offrons-nous donc à l’œuvre, à la Rédemption !

COMMENTAIRES ELEISON DCCXLVIII (13 novembre 2021) : TELS SONT NOS DIRIGEANTS

Voici, d’après Doug Casey, ce que l’élite mondialiste concocte pour la prochaine “crise” (internationalman.com).

Chaque année le forum de Davos réunit en Suisse les dirigeants mondiaux les plus influents et les plus en vue de notre classe dirigeante internationale. On les retrouve dans de nombreux autres groupes défendant le même programme, notamment Bilderberg, le C.F.R. (Council of Foreign Relations) ou le Bohemian Grove. Tous ces personnages font partie de ce que nous pourrions appeler “l’État profond mondialiste”. Ils se connaissent tous, assistent aux mêmes conférences et partagent la même vision du monde. Ils vivent dans le petit entre soi de leur propre univers, tandis que le reste de l’humanité (7,9 milliards d’habitants de la planète) y sont des étrangers aliénés.

En 2019, bien avant que le premier cas de COVID n’ait été signalé, le Forum économique mondial (WEF) qui accueille les conférences annuelles de Davos, a organisé un événement « Event 201 » pour réfléchir sur la possibilité d’une pandémie mondiale. Ils ont organisé un exercice pour simuler comment  le scénario Covid pourrait se dérouler, et pour voir comment les gouvernements, les grandes entreprises et les médias devraient gérer la situation. Il y a des années que cette élite fait un plan pour lancer un virus qui puisse  servir à plusieurs fins. D’abord, se prétendant amis de l’humanité, elle peut justifier son plan comme servant à assainir le fonds génétique de l’humanité, réduisant de 80 à 90 % la population mondiale. Ou bien, le vaccin peut être utilisé pour tuer de nombreuses personnes au bout d’un certain temps, et stériliser les autres. Ou encore le plan peut servir à contrôler le troupeau des vaccinés (les 80% d’obéissants), reléguant «les indépendantistes» (les 20% restant) dans des camps de concentration pour non-vaccinés. Mais en outre, il se peut que le virus actuel ne soit que le premier du stratagème en cours et qu’il sera suivi, après les souches Delta et Mu, d’un “variant” Zeta, méchant pour de vrai.

Quoi qu’il en soit, nous avons maintenant aux commandes des États des gens complètement cinglés. Leur profil psychologique et philosophique est le même que celui des révolutionnaires français (1789) ou russes (1917). D’eux-mêmes, ils ne lâcheront certainement pas le pouvoir, car ils sont en train de transformer de nombreux pays en véritables États-policiers. Cela se voit clairement en Australie : le pays est maintenant entièrement verrouillé. Masqués en permanence, les gens ne peuvent plus s’éloigner de leur domicile de plus de quelques kilomètres sans s’exposer à de très sévères sanctions. Personne ne peut entrer en Australie, personne ne peut en sortir !

Ici, aux Etats-Unis les pass-sanitaires sont dans les tuyaux. Dans un récent discours, Biden a stigmatisés les non-vaccinés comme étant des ennemis potentiels, de véritables dangers pour les familles. Avec l’absurdité du COVID l’élite joue la carte du soin sanitaire. Elle joue aussi la carte du racisme et celle de  la terreur domestique. Voici en plus un moyen de discréditer l’histoire et les valeurs américaines, telles que la masculinité en général et les hommes blancs en particulier. Viendra bientôt l’arnaque du réchauffement climatique. Le menu peuple n’aura plus le droit de faire quoi que ce soit, mais la plupart des gens s’en accommoderont, parce qu’ils ont été endoctrinés durant plusieurs générations. L’élite fait tout ce qu’elle peut pour jouer sur la peur : peur pour notre santé, peur de la terreur intérieure, peur de la non-conformité et peur de la destruction de la planète par le climat. La peur : voilà l’outil le plus puissant dont disposent les gouvernements pour contrôler le peuple ;  voilà ce qui fait leur force. La peur est la santé de l’État moderne.

Nous entrons actuellement dans la première phase d’une Grande Dépression ; les choses rappellent les années 1914 ou 1939. Néanmoins, cette troisième guerre mondiale ne se fera pas avec les armes nucléaires, ni avec les armées conventionnelles. Il s’agira principalement d’une guerre cybernétique et biologique. L’impact cybernétique sera énorme car le monde entier fonctionne désormais grâce aux ordinateurs et commence à utiliser la technologie de l’«l’intelligence artificielle». Au début de cette année, le WEF s’est mis à faire un grand tapage autours de cyber-attaques perturbant les chaînes d’approvisionnement mondiales. Une cyber-pandémie et une fermeture d’Internet sont déjà une quasi-certitude, car pour que l’élite prenne le contrôle de tout, il lui est essentiel d’arrêter les personnes qui s’organisent pour la défier. Les empêcher de communiquer entre elles est donc une nécessité.

                                                                                                                                        Kyrie eleison.

Un as de la finance connaît le cours du monde.             

Pour lui, le mondialisme nous conduit à la tombe.

COMMENTAIRES  ELEISON DCCIL (20 novembre 2021) : VIGANO DE NOUVEAU

L’archevêque italien Carlo Maria Viganò qui vit toujours caché, de crainte qu’on n’attente à sa vie, vient de faire encore une admirable déclaration, que tout véritable homme d’Église devrait faire sienne pour défendre et protéger les brebis de Notre Seigneur. Spectacle vraiment surprenant que de voir ces bergers paralysés face à une meute de loups sanguinaires se délectant devant leur inaction. Car, même en admettant que ces “bergers” croient réellement ce qu’ils  prêchent – à savoir que tous doivent se conformer en tout à la règle des loups – ne peuvent-ils pas cependant voir que les loups se sont emparés du pouvoir et qu’ils exercent une véritable tyrannie? Aveuglement étrange, assurément ! En vérité, nous comprenons pourquoi, en 1973, Notre Dame disait: “Je suis la seule à pouvoir vous aider maintenant” !

Voici, comme d’habitude, le résumé des paroles de l’archevêque claires et pleines de vérité, retransmises sans doute par voie électronique lors d’une réunion de protestation tenue à Turin le 18 octobre dernier, contre le “pass-sanitaire vert” que les autorités tentent d’imposer au peuple pour prouver que chacun est dûment vacciné.

L’élite mondialiste est très claire sur la société qu’elle entend construire. Dans le programme de 2030 du Forum économique mondial, on peut lire, par exemple : “Je ne possède rien ; je n’ai pas de vie privée et la vie n’a jamais été aussi belle”. Car en effet, selon le plan des mondialistes, la propriété privée est abolie. Un revenu universel la remplace, permettant aux gens d’acheter uniquement ce que l’élite veut bien leur vendre. Le programme de 2030 prévoit également d’introduire une monnaie électronique, entraînant l’obligation d’acheter et de vendre avec une carte liée à un “pass vert” et au « crédit social ».

L’imminence des dictatures de la santé et de l’écologie légitiment de facto un système d’évaluation de nos comportements, tel qu’il existe déjà en Chine. Chacun d’entre nous aura un certain score. Mais, si quelqu’un n’est pas vacciné ou mange trop de viande, ses points pourront être minorés, si bien qu’il n’aura plus accès à certains biens et à certains services. Ces tyrans iront même jusqu’à nous priver de nos moyens de subsistance, nous forçant à être ce que nous ne voulons pas être, à vivre comme nous ne voulons pas vivre, et à croire des choses que nous tenons pour des hérésies blasphématoires.

Soyez inclusifs ” ! nous disent-ils. Mais eux se jettent sur nous et nous discriminent parce que nous voulons rester sains d’esprit, parce que nous considérons comme normal qu’une famille soit composée d’un homme et d’une femme, parce que nous voulons préserver l’innocence de nos enfants, parce que nous ne voulons pas tuer les enfants dans le ventre de leur mère ni abréger les jours des personnes âgées allongées sur un lit d’hôpital.

Nous respectons toutes les cultures, toutes traditions religieuses”, affirment-ils. Et, de fait, toutes les idoles et toutes les superstitions trouvent place dans ce Panthéon œcuménique de la nouvelle Religion Universelle voulue par la franc-maçonnerie et  par l’église bergoglienne. Toutefois, seule une religion demeure interdite : la vraie Religion, celle que Notre-Seigneur a révélée aux Apôtres, la Religion que l’Eglise nous transmet depuis 2000 ans. Le mensonge règne en maître ; seule la vérité n’a pas droit de cité.

C’est pourquoi notre protestation contre les mesures sanitaires ne doit pas se limiter au seul « pass–sanitaire vert », aussi illégitime et discriminatoire soit-il. Notre protestation doit s’étendre à l’ensemble du projet. Nous devons savoir identifier les objectifs de l’idéologie globaliste que nourrissent les responsables de ce crime contre l’humanité et contre Dieu. Si nous ne comprenons pas l’ampleur de la menace qui plane sur nous, si nous nous limitons à protester contre un seul détail de l’ensemble du projet, nous ne serons pas en mesure d’organiser une résistance forte et courageuse.

Cependant, nous avons pour nous quelque chose que les mondialistes n’ont pas. Nous avons la foi, la certitude qu’apporte la promesse de Notre Seigneur : “Les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre l’Église”. Invoquons donc la Très Sainte Vierge Marie, la Janua Coeli, la Porte du Ciel. Que celle qui, dans le Livre de l’Apocalypse, frappe à la tête l’antique Serpent, soit notre Reine. Qu’elle soit, dans cette bataille, notre Reine et notre Chef, en vue du triomphe de son Cœur Immaculé.

                                                                                                                                          Kyrie Eleison

Catholiques, debout ! Bientôt nous n’aurons plus

Ni le droit de manger, ni de boire non plus !

COMMENTAIRES  ELEISON  DCCL (27 novembre 2021) : LE PROBLÈME DE JOB

Le Concile de Trente a défini chacun des 46 Livres de l’Ancien  Testament comme étant la Parole de Dieu. C’est pourquoi cette première partie de la Bible constitue en fait un immense Trésor. Pour spécifier la relation unifiant  l’Ancien Testament au Nouveau, on dit, avec raison, que le Nouveau est caché dans l’Ancien, tandis que l’Ancien prend toute sa signification dans le Nouveau. Il n’y a donc aucune contradiction entre les deux Testaments, ni entre le Dieu de l’Ancien et le Dieu du Nouveau (contrairement à ce que certains sont tentés de penser), ni entre la doctrine de l’Ancien et du Nouveau. Simplement, l’Ancien Testament s’épanouit dans le Nouveau.

C’est pourquoi l’Ancien Testament a beaucoup à nous enseigner en ce moment de l’histoire humaine, dans la crise frappant l’Église du Nouveau Testament, au fur et à mesure qu’elle s’approche de son terme avec la fin du monde. Car, cette fin ne pourra arriver sans être accompagnée de grandes souffrances touchant aussi des innocents. Ce qui pose le problème de la souffrance dans sa forme la plus aiguë. Or, c’est justement le thème central de l’histoire de Job, au 20e livre de l’Ancien Testament. Ces “Commentaires” abordent la question en trois points distincts : d’abord, en quoi la souffrance de Job pose un problème ; puis, l’exemple de sa patience, et enfin la vraie solution de son problème.

Le problème consiste en ce que Job est totalement exempt de reproche et fait preuve d’une grande droiture. C’est un propriétaire terrien très prospère doté d’une grande famille de dix enfants et d’une propriété considérable, comptant des milliers de têtes de bétail. Par ailleurs, il montre une grande piété et une grande dévotion envers Dieu. Pourtant, il va être amené à souffrir profondément, sans qu’il ne sache pourquoi. Tout d’abord, des attaques extérieures viennent le priver de ses enfants et de tous ses biens. Or, sa seule réaction est de bénir Dieu, prononçant ses paroles sublimes : “Nu, je suis sorti du sein de ma mère et nu je retournerai dans le sein de la terre ; le Seigneur a donné, le Seigneur a repris ; béni soit son Saint Nom !”. Mais, comme si ces souffrances ne suffisaient pas, voilà  qu’il est attaqué dans sa propre personne : des plaies répugnantes le couvrent de la tête aux pieds, de sorte qu’il est réduit à les gratter avec un débris de poterie. Sa femme le tente, lui suggérant de chercher un soulagement en maudissant Dieu. Mais là encore, il réagit avec une piété toute exceptionnelle : “Femme insensée, si nous acceptons le bien des mains de Dieu, ne devons-nous pas aussi recevoir le mal ?” – Puissions-nous ne pas oublier cet admirable exemple, ni ces nobles paroles lorsque, dans quelques années, les cieux nous tomberont sur la tête !

Ce que Job ignorait, mais que l’auteur de l’histoire nous a appris dans les deux premiers chapitres du livre, c’est que ces terribles souffrances, apparemment imméritées, venaient bien de Dieu, ou plus exactement, d’une sorte de bras de fer entre Satan et Dieu, ni plus ni moins. Satan s’étant présenté un jour devant Dieu, le Seigneur lui avait demandé si lui, Satan, avait jamais vu une piété telle que celle de son serviteur Job. Satan répondit que cela était dû sans doute à une protection spéciale que Dieu accordait à Job, mais que, si Dieu cessait de le protéger, Job Le maudirait dans la souffrance comme n’importe qui d’autre. Dieu donna alors à Satan la permission de faire souffrir Job, mais seulement dans tous ses biens et non  dans sa personne. C’est alors que Job perdit sa famille et tous ses biens, sans jamais prononcer un seul mot contre Dieu. “Tu vois ?” dit le Seigneur, lorsque Satan réapparut devant Lui. “Ah ! répondit Satan, permets donc seulement qu’il souffre en sa personne ! Et tu le verras Te maudire.” Dieu permit alors à Satan de commettre les pires atrocités contre la personne de Job pourvu, toutefois, qu’il ne lui ôtât pas  la vie. C’est ainsi que Job fut couvert, de la tête aux pieds, de plaies purulentes, le réduisant à l’état d’une loque, assis sur un tas de cendres, se demandant avec angoisse ce qu’il avait bien pu commettre pour mériter de telles misères. L’histoire se poursuit en nous montrant la patience de Job.

Faisons maintenant un parallèle avec notre misère covidienne. Une grande sagesse consiste d’abord à se rappeler que toute notre vie est enserrée entre deux puissances invisibles qui se disputent nos âmes invisibles. De son côté, Satan fait tout ce qu’il peut pour nous faire descendre en enfer, tandis que Dieu, sans nous enlever notre libre-arbitre, s’efforce de nous faire parvenir avec lui dans la vision béatifique du Ciel éternel. Certes, le Dieu tout-puissant pourrait facilement réduire à néant tous les efforts de Satan, mais alors son Ciel ne serait plus peuplé que de robots. Or, ce n’est pas là le but qu’Il a voulu assigner au grand œuvre de Sa Création. Sachons tous alors lire entre les lignes de l’absurdité covidienne : sachons reconnaître à l’oeuvre un Dieu tout de justice et d’amour qui s’efforce de nous amener tous au Ciel. Tandis que Job n’a point mérité ses souffrances, nous autres par notre mépris pour l’existence même de Dieu, mépris répandu maintenant dans le monde entier, n’avons-nous pas éminemment mérité l’absurdité covidienne mondiale?

                                                                                                                Kyrie eleison                                                                                                           

Par sa Miséricorde Dieu veut notre bonheur,

Mais son grand adversaire attire le malheur.

COMMENTAIRES  ELEISON DCCLI (4 décembre 2021) : POLITICIENS  SACRILEGES

L’Assemblée générale des évêques catholiques des Etats-Unis (USCCB) de l’automne 2021 s’est tenue  à Baltimore du 15 au 18 novembre dernier. Lors de cette session, les Evêques devaient examiner le canon 915 du Code de droit canonique (1983), qui stipule : « Les excommuniés et les interdits, après l’imposition ou la déclaration de la peine, et ceux qui persistent avec obstination dans un péché grave et manifeste, ne seront pas admis à la sainte communion.» Avant cette Assemblée, le cardinal américain Raymond Burke fit une déclaration dont nous résumons ci-après les points essentiels.

Les évêques se pencheront sur le mal chronique et gravement scandaleux de ces politiciens catholiques qui continuent obstinément de soutenir des législations pro-avortement en violation flagrante des préceptes les plus fondamentaux de la loi morale, tout en prétendant rester de fervents catholiques, notamment en se présentant pour communier à la Sainte Table. Il s’agit d’une question primordiale : une question de vie ou de mort pour les enfants à naître, et du salut éternel pour les politiciens catholiques concernés.

On entend souvent dire qu’il faut davantage “dialoguer” avec les politiciens et les législateurs catholiques en question. Cependant, l’enseignement de la loi naturelle, qui ne fait qu’un avec l’enseignement de l’Église, ne peut être soumis à discussion car la pratique de l’avortement est une violation gravissime du premier précepte de la loi naturelle protégeant l’inviolabilité de la vie humaine innocente et sans défense. Il n’y a là rien qui puisse faire l’objet d’un dialogue. A l’inverse, ce qu’il faut discuter, c’est comment prémunir la société contre un mal si grave . Mais cela ne doit jamais conduire à promouvoir le mal.

L’action pastorale menée pour les hommes politiques n’a rien à voir avec une quelconque “ingérence dans la politique”. Elle vise à sauvegarder la sainteté de la Sainte Eucharistie, à sauver les âmes des politiciens catholiques impliqués et à prévenir le scandale odieux qu’ils provoquent car, non seulement ils pèchent gravement contre le cinquième commandement, mais aussi ils commettent un sacrilège en recevant indignement la Sainte Communion.

Le scandale mortel, causé par ces politiciens catholiques, a manifestement contribué à renforcer une culture de la mort aux États-Unis, où l’avortement provoqué est devenu un fait banal de la vie quotidienne. Le témoignage de l’Église catholique sur la beauté et la bonté de la vie humaine, dès son premier instant, et sur la vérité de son inviolabilité, se trouve dès lors lourdement compromis. L’USCCB avait déjà abordé cette question en juin 2004. Certains des plus influents parmi les évêques souhaitaient éviter toute intervention auprès des politiciens catholiques lesquels, selon le Canon 915, ne pouvaient être admis à recevoir la Sainte Communion. La question a été renvoyée à un groupe de travail sur les évêques et les politiciens catholiques, présidé par le cardinal Theodore McCarrick. Avec le temps, ce groupe de travail a été oublié, si bien que  la Conférence des évêques n’a pas abordé cette question.

La véritable Église du Christ est totalement opposée à toute atteinte à la vie humaine innocente et sans défense. Pourtant, l’Église catholique des États-Unis semble accepter cette pratique odieuse et s’aligner sur la vision totalement sécularisée de la vie humaine et de la sexualité. Prions pour l’Église aux États-Unis,comme pour chaque nation. Qu’elle sache se montrer intransigeante dans l’application du Canon 915 ; qu’elle défende la sainteté de la Sainte Eucharistie et qu’elle sauvegarde les âmes des politiciens catholiques ! Car s’ils se présentent pour recevoir la Sainte Communion alors qu’ils soutiennent l’avortement, ils profanent l’Eucharistie et commettent un épouvantable scandale.”

Catholic politicians and non-admission to Holy Communion   

                                                                                                                                        Kyrie eleison

Ce que Dieu a honni ne peut être approuvé,                                                                                              

Car La Loi Éternelle ne peut être changée.

COMMENTAIRES  ELEISON  DCCLII (11 décembre 2021) : La  PATIENCE  de  JOB

La deuxième section du Livre de Job (chapitres 4 à 37) est la plus longue. On la nomme ici : « La patience de Job », parce qu’on y voit quatre de ses amis, venus parmi d’autres, soi-disant pour le consoler, qui ne font que le tourmenter en remuant  le couteau dans la plaie. Comme dit Job : quels amis, que ceux-là !  Dans la troisième section, chapitres 38 à 42, Dieu intervient lui-même pour apporter la vraie solution que Lui seul pouvait  présenter avec une telle autorité. Pour nous, cette leçon nous est certainement des plus profitables, car elle nous permet de situer correctement dans nos esprits et la folie Covid, et le Châtiment divin qui s’approche de plus en plus près, et la fin du monde.

Job doit faire preuve de patience avec ses amis, parce que les trois premiers insistent sur le fait que Job a dû pécher gravement pour avoir mérité l’effroyable souffrance causée par la perte de tous ses biens et de sa santé ; quant au quatrième, il n’a guère mieux compris que les trois autres. Néanmoins, dans leur  recherche de la vérité, les trois amis plus âgés, Eliphaz, Bildad et Cophar, réussissent à exprimer de nombreuses idées justes, qu’il vaut la peine de comprendre, sur le lien existant entre le péché et la souffrance. Si leur jugement reste erroné, c’est que leurs bons principes ne s’appliquent pas au cas particulier de Job. Lui le sait et il le leur dit.

Certes, le péché actuel d’apostasie universelle tout autour de nous est plus que suffisant pour mériter la punition du communisme mondial qui s’abat sur nous par le truchement de criminels covidistes comme Schwab, Gates, Fauci, et leurs maîtres cachés ! Mais il n’y va pas que de souffrance méritée, car des innocents se trouvent aussi parmi ceux qui doivent souffrir.

Bien sûr, la souffrance est normalement liée au péché, car elle n’est entrée dans le monde qu’avec le péché. Avant la chute, Adam et Eve n’avaient pas à souffrir, car le don surnaturel de Justice Originelle les en protégeait. Mais après leur péché, ce don a été remplacé par le Péché Originel. D’un coup, lls perdirent l’équilibre parfait et l’impassibilité de leur nature qui devint profondément défectueuse. Distinguons toutefois cette nature humaine sous-jacente qui vient toujours de Dieu et qui est toujours bonne, de la nature déchue, faille qui ne nous manque jamais actuellement et qui vient de nos premiers parents. Cette faille est si grave qu’elle ne peut être guérie que par la Grâce de Jésus-Christ. Et, même avec la Grâce, Dieu laisse peser sur l’homme les conséquences de la faille originelle pour que, jusqu’à la mort, nous ayons à lutter contre cette misère et méritions enfin le Ciel. Donc la fraude covidienne réussira peut-être, au cours des prochaines années, à causer toute la souffrance qu’elle a été faite pour produire dès le départ, mais gardons-nous bien d’en blâmer Dieu ! Incriminons plutôt Ses ennemis, ces hommes qui Lui font la guerre et veulent Le chasser de Sa propre création. 

Ainsi, dans les chapitres 4 à 31, les trois amis de Job tentent  tour à tour de le convaincre de péché , soit par impatience, présomption, désespoir, révolte contre la justice divine, refus de se repentir, vanité, arrogance, etc..  Cependant, Job réfute chacun d’eux tour à tour, patiemment : c’est un homme “irréprochable et droit”. Sans doute n’est-il pas sans péché, mais il n’est pas non plus coupable comme l’en accusent ses amis. En réponse à Bildad, au chapitre 19, il fait une célèbre profession de Foi en la Rédemption et la Résurrection, profession d’autant plus remarquable que Job était un païen et n’avait, que l’on sache, aucun accès  à la Révélation de l’Ancien Testament : “Je sais que mon Rédempteur est vivant et que je ressusciterai sur la terre au dernier jour ; que je serai de nouveau revêtu de ma peau et que, dans ma chair, je verrai Dieu.” Avec une telle foi dans son esprit et dans son cœur, il n’est pas étonnant que Job ait su rejeter les accusations de ses “consolateurs”.

Cette Foi est loin d’être un conte de fées ou une illusion volontaire. C’est la pure vérité. Et cette vérité catholique dans notre esprit et dans notre cœur, peut nous porter et nous aider à traverser calmement, dans les prochaines années, quantité d’épreuves et de tribulations. “Seigneur, accordez à vos enfants catholiques, victimes de l’apostasie répandue aujourd’hui, de profiter des répits relatifs que vous nous donnez,  pour affermir notre Foi. Et, quelles que soient les tribulations que Vous permettrez, qu’elles nous portent sur le chemin du Ciel. 

Elihu, (chapitres 32 à 37) est le quatrième ami de Job à prendre la parole. Il est plus jeune que les trois précédents et s’indigne de leur incapacité à confondre Job. Il parle bien de la justice divine, que Job a tort de mettre en doute, et il affirme que Dieu utilise la souffrance pour empêcher les âmes de tomber en enfer. Mais il ne donne aucune réponse directe au problème de la souffrance des innocents, réponse qui devra venir de Dieu lui-même (38-42).

                                                                                                                                                  Kyrie eleison.

Les souffrances demain vont nous horrifier,
Mais Dieu est Dieu ! A Lui sachons nous confier.

COMMENTAIRES  ELEISON  DCCLIII (18 décembre 2021) : FILM  CLASSIQUE  MIS  AU  JOUR
 
Elmer Gantry – le Charlatan est un film de Richard Brooks (USA, 1960). Ce classique du cinéma américain raconte l’histoire d’un escroc, Elmer Gantry, qui poursuit Sœur Sharon Falconer, séduisante prédicatrice d’une troupe itinérante nommée « Le renouveau évangélique ». En suivant cette troupe, il rencontre par hasard une ancienne victime de ses charmes. Elle l’aime toujours, bien qu’elle  s’indigne de le voir maintenant courir après une autre femme. Elle lui dit alors : «Dis-moi un beau gros mensonge que je puisse croire, mais embrasse-moi bien fort.» ” Ce mot a quelque chose de  tellement véridique que ces “Commentaires”  le citaient déjà, il y a près de dix ans,  dans le N°274 paru le 13 octobre 2012. Une de nos lectrices s’en est souvenue, et elle l’a appliqué au monde des Covidistes.
En 2021, elle a été très frappée en voyant comment les gens réagissent aujourd’hui lorsque des célébrités, gravement blessées par la piqûre Covid, osent le révéler en publique, car leurs fans n’hésitent pas à se retourner contre eux ! A preuve, le chanteur pop Eric Clapton ; autre exemple plus récent, celui de Kyle Warner, ce coureur de VTT populaire de l’Idaho (USA), gravement handicapé par le « vaccin » Covid. Dans des clips vidéo antérieurs, ce sportif semblait pourtant prendre son mal en patience. Mais, dans un clip plus récent, on le voit tout à coup fondre en larmes ! Que se passe-t-il ? Son désarroi ne vient pas tant des effets indésirables dus à la piqùre Covid qu’à la haine dont il est soudain gratifié de toutes parts. Car en racontant son histoire, il a jeté l’opprobre sur le sacrosaint « vaccin » ! Comment cela est-il possible ? Voici comment la lectrice du “Commentaire N° 274” applique la citation du film  Elmer Gantry à la situation actuelle. Elle s’imagine comment les fans d’aujourd’hui crient effectivement aux vrais tireurs de ficelles de l’arnaque Covid, qui contrôlent les politiciens, les médecins et les médias: “S’il vous plaît, continuez à nous raconter vos gros beaux mensonges ! Nous aimons le mode de vie pourri que vous nous offrez ! Niez avec force que ce soit vous derrière ce théâtre, et de notre côté, nous croirons en vos mensonges !”
Que les gens d’aujourd’hui veuillent positivement être trompés est continuellement relevé dans ces “Commentaires”. Depuis que Luther a affirmé qu’il réformait, et non déformait, l’Église catholique, la marque de fabrique de la “civilisation occidentale” non-catholique a été l’hypocrisie. Car les protestants et tous leurs descendants, qu’il s’agisse des puritains, des libéraux, des socialistes, ou des communistes, etc., ont toujours prétendu qu’ils ne voulaient que la vraie volonté de Dieu, alors qu’en fait ils cherchaient leur propre volonté.  Et tout au long de ce processus, s’avançait masquée derrière une variété de vertus apparentes, toute la pourriture que la seule véritable Église était désormais disqualifiée pour freiner. Pourriture qui a fini par s’infiltrer jusqu’à l’intérieur de cette Église – voilà Vatican II. De fait, en matière d’hypocrisie, les évêques modernistes sont les maîtres, hélas.
Pourtant, que les peuples n’aillent pas maintenant crier, au nom de la démocratie, qu’ils n’y sont pour rien. Car la pourriture, hier comme aujourd’hui, n’est pas entièrement imputable aux dirigeants, qu’il s’agisse des politiciens, des médecins ou des médias. En fait, les peuples ont bien voulu la soupe gratuite de leurs politiciens : la contraception et l’avortement de leurs médecins, et tout le scénario des mensonges de leurs médias. De là découle la pourriture covidienne, à laquelle on ne veut pas résister, et que favorisent une clique de politiciens fantoches, de médecins compromis et d’infâmes médias, qui mentent tous à qui mieux mieux. Donc au fond c’est par la faute des peuples que le monde est mis sens dessus dessous, que Fauci devient un héros et Kyle Warner un gros méchant. Relisez la conclusion des “Commentaires” d’il y a une décennie :–
 
“Dis-moi un gros beau mensonge auquel je puisse croire, mais embrasse-moi bien fort”, dit la maîtresse qu’Elmer avait abandonnée. Elle l’aimait toujours autant, et ne demandait qu’à être trompée. Tel est le monde d’aujourd’hui : lui aussi ne demande qu’à être trompé. C’est pourquoi nous vivons dans un monde tissé de mensonges sataniques. Nous ne voulons pas de Dieu. Or, sans Lui, tout est vain – (Ps. 126, v.1) « Si le Seigneur ne bâtit la maison… » Regardez donc  autour de vous !- Mais c’est nous qui voulons désespérément croire que la vie fonctionnerait mieux sans Notre-Seigneur. En fait, nous disons à nos dirigeants : “Nous vous avons élus pour que vous nous disiez de gros beaux mensonges, et pour que vous nous mainteniez fermement dans notre impiété. S’il vous plaît, faites nous un équivalant  du  9/11 au Royaume-Uni, ou de l’émission 7/7 ou tout ce que vous voudrez, pourvu que nous puissions continuer à croire que vous veillez sur nous comme remplaçant de Dieu sur terre. Plus le mensonge est gros, plus nous le croirons, mais en même temps, étreignez-nous fort ! Resserrez nos États policiers autant que vous le voulez, pourvu que Dieu en soit exclu.”
Faut-il s’étonner que le monde soit si satanique autour de nous actuellement ?
                                                                                                                                                 Kyrie eleison.
Démocrates, baissez la tête toujours haute –
Ce « Commentaire » affirme, à vous au fond la faute !
 

COMMENTAIRE  ELEISON  DCCLIV  (25 décembre, 2021) :  La  SOLUTION  de  JOB

Les trois premiers chapitres du Livre de Job présentent le problème de la souffrance des âmes apparemment innocentes. Dans les 34 chapitres suivants, où on lit un dialogue entre Job et quatre de ses amis, trois solutions du problème se présentent: Eliphaz, Baldad et Sophir affirment que la souffrance est toujours un châtiment; Elihu est un peu plus nuancé, elle peut servir aussi d’avertissement; Job lui-même la prend pour un mystère insondable. Mais au cours de la discussion plus d’une fois Job a remis en cause son Créateur dont il a su par sa foi que sa souffrance lui est venue. Donc d’une part la patience de Job a été admirable – “Le Seigneur a donné, le Seigneur a enlevé, béni soit le Seigneur” (Job I, 21), mais d’autre part elle n’a pas été parfaite. Car Job a bien voulu mettre en question le Bon Dieu.

Par exemple, pourquoi Dieu donne-t-Il la vie à des âmes qui désirent amèrement la mort (III, 20-21)  ?  Pourquoi prend-Il à partie Job pour le maltraiter (X, 2-3)?  Pourquoi cache-t-Il son visage à Job et le traite-t-Il d’ennemi (XIII, 23-24) ?  Pourquoi ceux qui Le servent ne voient-ils pas Son jour (XXIV, 1-2) ?  Et enfin, “Oh !  Qui me fera trouver quelqu’un qui m’écoute ?  Voilà ma signature ; que le Tout-puissant me réponde” (XXXI, 35) !  Donc Job est un homme “intègre et droit, craignant Dieu et éloigné du mal” (I, 1), mais dans sa souffrance extrême il n’a pas été au-dessus de mettre en question le Tout-Puissant. Évidemment, Job n’est pas un faux Saint mais un homme de chair et de sang, capable de réagir comme tout homme normal.

Néanmoins, le Tout-puissant connaît la vertu de Job, et Il sait que ce n’est pas autre chose que la vertu de Job qui l’ait fait mettre à l’épreuve par Satan, et alors quoiqu’Il ne réponde à personne de ce qu’Il fait, ni n’a besoin de répondre à Job, Il le fera quand même (XXXVIII-XLI), aussitôt que Job et ses quatre amis auront terminé ce qu’ils avaient à dire. Pourtant ce n’est point la réponse à laquelle Job lui-même ou nous autres nous aurions pu nous attendre, parce que le Seigneur ne répond directement à aucune des questions de Job. A la place Il fait appel à Sa propre majesté incommensurable et infiniment au-dessus de tout calcul purement humain. C’est rédigé dans quelques pages parmi les plus sublimes de toute la Bible pour le portrait de Dieu par Lui-même, pages que nous ferons bien de garder présentes à l’esprit tant que Dieu  n’aura pas encore mis fin par Son Châtiment au délire covidien et à toute la souffrance qu’il entraîne avec lui.  

“Bien, Job. Tu m’as questionné. A mon tour de te questionner (XXXVIII, 2). Où étais-tu quand je posais les fondements de la terre ?…As-tu, depuis que tu existes, commandé au matin ?…As-tu indiqué sa place à l’aurore ?…  Est-ce toi qui serres les liens des Pléiades, ou pourrais-tu relâcher les chaînes d’Orion ?… Connais-tu les lois du ciel ? …Est-ce toi qui donnes au cheval la vigueur ? … Est-ce à ton ordre que l’aigle s’élève ? … As-tu un bras comme celui de Dieu, et ta voix comme la Sienne, est-elle un tonnerre ? …Nul n’est assez hardi pour provoquer le crocodile : qui donc oserait Me résister en face ?  Etc.

Sous la grêle de questions pareilles et de beaucoup encore, Job est assez sage pour céder (XL, 3-5): “Chétif que je suis, que vous répondrai-je ?  Je mets la main sur ma bouche…je ne répliquerai pas” (XL, 3-5). Mais il a bien reçu sa réponse – Dieu est infiniment au-dessus des pensées purement humaines – Ses pensées ne sont pas les nôtres, et nos voies ne sont pas les Siennes (Is. LV, 8, 9). Les questions de Job n’ont peut-être pas reçu de réponses directes, mais la soif de Job pour avoir des réponses a été noyée dans la majesté inscrutable de Dieu. Et Dieu continue en mettant en garde Job contre l’orgueil, tel qu’on le voit dans deux de Ses animaux les plus orgueilleux, l’hippopotame Béhémoth (XL, 15-24), et le crocodile Léviathan (XLI). Job s’humilie, et reconnaît que ses questions ont été déplacées –  “Oui, j’ai parlé sans intelligence de merveilles qui me dépassent et que j’ignore… c’est pourquoi je me condamne et je fais pénitence sur la poussière et sur la cendre” (LII, 2-5).

Comme dernier mot sur toutes les souffrances de Job, Dieu blâme les quatre amis de Job pour leur ignorance et dureté envers Job, mais à Job lui-même Il rend sa famille et sa prospérité et beaucoup plus qu’avant (XLII, 7-17). Bénies sont ces âmes qui ne mettront jamais en question les buts ni les plans de Dieu à travers tout le chaos et la souffrance qui seront déchaînés par l’imposture Covid dans ces années qui viennent. A nous autres il peut  bien arriver de ne pas savoir ce que nous faisons, mais depuis l’éternité Dieu sait parfaitement ce qu’Il fait – Il cherche à nous faire choisir d’entrer dans Son Paradis !

                                                                                                                                       Kyrie elison.

Le Châtiment sera dur ?

Nous le méritons, c’est sûr !

COMMENTAIRE ELEISON 755 (1er janvier 2022) : « RÉSISTANCE » 2022

Si l’on entend par « Résistance » ce groupement peu structuré de prêtres et de laïques catholiques qui s’efforcent de maintenir et de vivre de la foi et de la morale catholiques traditionnelles, comme avant leur subversion radicale par le monde moderne à travers Vatican II, alors quelles sont ses perspectives pour cette nouvelle année ? En apparence, ces perspectives ne sont pas brillantes, car le Diable semble, avec les sornettes du Covid, gagner la bataille pour le contrôle de notre monde. En réalité, elles sont brillantes, car si la « Résistance » a survécu jusqu’ici, ce ne peut être que parce que Dieu lui accorde des grâces minimales de survie, conformément à sa promesse d’être avec son Église jusqu’à la fin du monde, et cette promesse tient toujours (Mt 18, 20).

Mais quels sont les principes sur lesquels le mouvement de la « Résistance » (ou de la « Fidélité », comme on l’appelle aussi) s’est constituée et se constitue encore ? La plupart des prêtres qui se reconnaissent comme appartenant au mouvement sont d’anciens prêtres de la Fraternité Saint Pie X. Ils ont dénoncé ses politiques adoptées officiellement depuis le Chapitre général de 2012. Ces politiques sont caractérisées par une sorte de bienveillance envers les dirigeants de l’Église à Rome, et envers les décisions de Vatican II qui façonnent ces dirigeants, allant dans les deux cas à l’encontre totale de l’attitude de Mgr Lefebvre, fondateur de cette Fraternité.

Mais qu’y a-t-il de mal à ce que les catholiques fassent preuve de bienveillance envers les dirigeants de l’Église ? N’est-ce pas un devoir impérieux pour les catholiques de faire preuve de respect et d’obéissance envers les responsables de l’Église, en particulier envers le pape ? Oui, c’est la règle normale, mais il y a une exception, lorsque la foi catholique est en danger. Hélas, elle est sérieusement mise en danger par les monuments de Vatican II (1962-1965), tels Lumen Gentium, Unitatis Redintegratio, Gaudium et Spes et Dignitatis Humanæ, entre autres. Mais pire encore que les erreurs graves mais particulières à ces documents conciliaires, disait l’Archevêque à la fin de ses jours, est le subjectivisme général qui les imprègne tous, c’est-à-dire cette confusion de l’esprit par laquelle l’homme oppose ses sentiments à la vérité objective. Car s’il n’y a pas de vérité objective, comment peut-il y avoir un vrai Dieu ? Vatican II en 1965 a ouvert grand la porte à la Pachamama en 2019.

Cependant, le pape (ou du moins le semblant de pape) Bergoglio ne fait-il pas preuve d’une bienveillance particulière envers la Fraternité Saint Pie X ? Selon Mgr Viganò (autrefois numéro 11 au Vatican), ce n’est que ruse de sa part pour inciter la Fraternité à abandonner son statut juridique d’indépendance vis-à-vis de la hiérarchie officielle de l’Église, statut que Mgr Lefebvre a si soigneusement assuré à sa Fraternité, mais que ses dirigeants actuels semblent toujours vouloir échanger contre une acceptation officielle totale par l’autorité apparente de l’Église. Pourtant, en ce moment même, ces dirigeants doivent admettre que c’est uniquement le statut non officiel de la congrégation qui la protège du marteau de Traditionis Custodes, qui écrase actuellement toutes les autres communautés traditionnelles, lesquelles s’efforcent de préserver la vraie messe mais veulent encore respecter l’autorité sans vérité de ces Romains.

La sauvegarde de cette vérité qu’est la Foi Catholique, sans laquelle personne ne peut être sauvé (Héb 11, 6), était la mission, la force et la gloire de l’Archevêque et de sa Fraternité à l’origine. La force a été minée et la gloire ternie au cours des 10 dernières années par ne serait-ce que l’ombre d’un compromis avec les autorités ecclésiastiques infidèles. Mais la mission est restée, elle demeure pour cette nouvelle année, et en fait jusqu’à ce que Notre Dieu et Seigneur remette le pape sur pied. En attendant, la « Résistance », comme tout ce qui reste fidèle – c’est vrai pour toute époque – n’a besoin ni des grands nombres, ni de clinquant, ni d’approbation officielle, mais, pour éviter que les pierres n’aient à crier (v. Lc. 19, 40), elle exige de ses membres la fidélité à la vraie foi, et elle pourrait bien, à un moment donné, avoir besoin de martyrs.

Si les catholiques fixent leurs yeux sur le Ciel, et prient sérieusement, tranquillement, régulièrement, si possible tous les 15 mystères du Rosaire par jour, alors ils ne peuvent faire meilleur usage de 2022. Bonne année !

                                                                                                                                           Kyrie eleison.

La foi qui voit l’emporte sur l’obéissance

Aveugle, et la précède dans leur renaissance.

COMMENTAIRE ELEISON DCCLVI (8 janvier 2022) : PSYCHOLOGIE DE MASSE

On ne peut absolument pas compter sur les « professeurs » de psychologie des « universités » modernes pour parler avec bon sens, mais le Dr Mattias Desmet, professeur de psychologie clinique à l’université de Gand, en Belgique, fait peut-être exception à la règle. Il ne mentionne pas Dieu, mais sur internet, à l’adresse https://youtu.be/uLDpZ8daIVM, il dit de nombreuses vérités naturelles sur « Pourquoi tant de gens continuent à croire au récit officiel du Covid ». Il ne s’agit pas d’un problème de vérité : pour le Dr Desmet, il s’agit d’un problème d’êtres humains vides et anxieux qui s’accrochent à une fausse solution proposée par les médias. Ci-dessous, vous trouverez un résumé (partiellement adapté) de son entretien.

La majorité de la population mondiale est tombée sous une sorte de charme : une « formation de masse » ou hypnose de masse. La « formation de masse » est un type spécifique de formation d’un groupe qui ne peut faire son apparition dans la société qu’à certaines conditions :

1. Les gens ressentent un manque de lien social ; un manque d’interdépendance ;

2. Une grande partie de la société expérimente un manque de sens dans le monde ;

3. Une angoisse générale, sans motif déterminé, s’est emparée de la société. Par exemple, en Belgique, pour 11 millions d’habitants, 300 millions de doses d’antidépresseurs sont administrées chaque année ;

4. Exaspération et agressivité, mais non dirigées vers un but ou une cause déterminée.

Ces conditions étant réunies, les gens rapportent leur angoisse à un objet précis, présenté par les médias de masse. Les médias ne se contentent pas d’identifier cette angoisse, par exemple : le Covid, mais ils proposent également une stratégie concrète pour y faire face (confinement etc.). Les gens commencent à s’associer à cette stratégie de gestion de l’angoisse. Une nouvelle façon d’être social émerge. Par exemple, en Angleterre, on a frappé pendant un certain temps des casseroles de façon absurde dans la rue à 20 heures le jeudi pour rendre hommage aux « héros » du Système National de Santé, qui « luttaient » contre la prétendue « menace écrasante » du Covid. Mais tout le monde pouvait se sentir bien dans le nouveau groupe, avec un sentiment tout doux de solidarité dans une action qui avait un sens : « Sauver le Système de Santé ».

Les personnes faisant partie de cette formation (ou hypnose) de masse doivent toutes participer aux confinements, au port du masque ou aux vaccinations. Si vous ne participez pas, vous manquez de solidarité avec le nouveau groupe. Les mesures contre le Covid sont conçues pour identifier qui fait partie du nouveau groupe social sectaire – et rien de plus. Elles ne sont pas étayées par la science et n’ont aucune capacité à vaincre la « pandémie » Le Covid est une crise psychologique et non biologique. La fixation artificielle de l’angoisse conduit en outre à un champ d’attention très étroit. Les gens ne sont conscients que d’une petite partie de la réalité, sur laquelle le récit médiatique concentre leur attention. Tous les arguments contre le récit du Covid qui sortent de ce petit champ d’attention n’ont que peu ou pas d’écho, car les gens ne peuvent voir la « pandémie » qu’à travers ce petit bout de lorgnette, comme si rien d’autre ne comptait. Ce récit artificiel permet également aux politiciens baudruches de s’ériger une fois de plus en chefs. Ayant perdu leur emprise avant le Covid, ils peuvent de nouveau se répandre dans les médias, qui leur permettent d’hypnotiser la masse.

Et la vérité ? Oubliez-la ! Elle fait obstacle au récit. Mais ces récits artificiels ont besoin d’un ennemi. Avec le Covid, ce seront les non-vaccinés, qui sont responsables de toutes les infections et de tous les décès. Ils doivent être marginalisés, déshumanisés – et vaccinés de force, si tout le reste échoue.                                                                                                                                    

Kyrie eleison

Seul Dieu est grand. Quand on Le chasse, Il se retire,

Laissant un vide immense que rien ne peut dire.

COMMENTAIRE ELEISON DCCLVII  (15 Janvier, 2022) : GUERRE DE CULTURE

Ces Commentaires ont au moins une fois chaudement recommandé aux lecteurs de lire les fréquents articles de John Horvat sur le site de la TFP à tfp.org. Car pour d’innombrables adultes aujourd’hui, Dieu est le Grand Innommable. Il ne doit pas même être mentionné dans la société polie. Au contraire, si M. Horvat commente souvent la politique américaine, il le fait toujours dans la perspective catholique du Bon Dieu. Selon la parole d’un des grands penseurs catholiques du 19e siècle, M. Horvat voit et dit que si Dieu ne dirige pas aujourd’hui Sa création par Sa présence, il la dirige par Son absence.

Ceci est dû au fait que Dieu a créé le monde librement, par amour, et qu’Il aime en particulier la créature qu’Il a établie et S’est adjoint pour diriger la Création, et cette créature c’est l’homme, doué de la faculté de la raison avec le libre-arbitre qu’il est seul à posséder parmi toutes les créatures matérielles de Dieu. Cependant, si l’homme utilise ce libre-arbitre pour se détourner de Dieu, ce que Dieu peut lui permettre de faire, alors Dieu sait parfaitement ce que l’homme ne sait pas, à savoir l’horrible éternité qu’il se mérite en rejetant le grand amour de Dieu pour lui. Et Dieu ne peut laisser Sa créature bien-aimée seule sur le chemin d’une telle destruction. Voilà pourquoi l’homme moderne, en fuyant Dieu, ne peut s’empêcher de reconnaître que l’amour de Dieu le poursuit toujours, même si cette reconnaissance ne fait que le pousser à fuir encore plus : « Cesse de m’aimer ! Je ne veux pas de Ton amour ! »

C’est ainsi que M. Horvat interprète (article du 11 novembre 2021) une récente élection surprise dans l’État de Virginie aux États-Unis, grâce à laquelle les Républicains de droite ont remporté les trois scrutins de l’État, et ont étonnamment repris la Chambre des députés aux Démocrates de gauche. Selon M. Horvat, alors que « les Républicains modérés promettent tout mais ne conservent presque rien », ce sont les conservateurs moraux (« avec leur puissant bloc électoral pro-vie ») qui ont remporté cette élection surprise en se concentrant sur les questions morales de la « guerre des civilisations » : théorie critique de la race, éducation sexuelle radicale, théorie du genre et avortement. Remarquez à quel point ces questions morales impliquent et offensent en fait directement le Bon Dieu.  Selon M. Horvat, ces questions ont décidé des trois scrutins parce que, si elles sont bien exposées, « elles touchent à des problèmes profonds dans l’âme d’innombrables Américains ». En d’autres termes, la « guerre des civilisations » renvoie enfin à ce qu’il y a de plus profond et de plus vrai en nous, le droit naturel de Dieu, même si Dieu lui-même est rarement mentionné. « Dieu, bénis l’Amérique » – toujours.

Mais les gauchistes ont l’intention de chasser Dieu de Sa création. En conséquence, ils détestent la « guerre des civilisations » et veulent qu’elle ne soit jamais évoquée, ni ses problèmes soulevés. Les guerriers de la civilisation qui le font sont des « gens pitoyables » (comme l’a dit Mme Clinton), qui n’ont aucune légitimité au sein de l’écrasante civilisation libérale. Il va sans dire que les médias infâmes font tout ce qu’ils peuvent pour étouffer les conservateurs et les empêcher d’évoquer les problèmes de civilisation et de morale comme tels, c’est-à-dire relativement à Dieu. Ils ne peuvent absolument pas Le souffrir, pas même Son ombre. L’homme a pris la place de Dieu, et rien ni personne ne peut se présenter comme imposant à l’homme un quelconque bien ou mal objectif. Par conséquent, quiconque tente de le faire sera discrédité comme « raciste » ou « sexiste », ou « fasciste » ou « antisémite », ou par toute autre étiquette de haine sectaire. Et pourtant, les libéraux se connaissent si peu eux-mêmes qu’ils se prennent pour des croyants fanatiques dans la législation « anti-haine » !

La conclusion de M. Horvat est tout à fait logique et, prise au sérieux, elle pourrait sauver l’Amérique de la ruine : « Par-dessus tout, les conservateurs doivent se confier à Dieu pour qu’Il leur vienne en aide. Derrière une façade de mille escarmouches se cache une guerre totale contre Dieu et Son ordre. Ceux qui défendent Sa cause peuvent compter sur Son aide. » Mgr Viganò fait exactement la même remarque.

Mère de Dieu, chaque fois que je prie votre très saint Rosaire, faites-moi comprendre que je ne fais « pas plus que prier », mais que je fais de mon mieux pour vous aider dans votre formidable combat pour le salut des hommes et de leurs nations, par votre divin Fils, Notre Seigneur Jésus-Christ.

Kyrie eleison.

Braves gens, combattez pour Dieu, rien de moins :

Il bénit qui est ouvertement son témoin.

COMMENTAIRE ELEISON 758 (22 janvier 2022) : LE BON SENS DE M. POUTINE

Le bon sens devient si rare aujourd’hui qu’il doit être salué d’où qu’il vienne. Certains pensent que le président russe Vladimir Poutine n’est qu’un simple pion des puissances Globalistes qui utilisent actuellement le Covid pour aboutir à une tyrannie anti-humaine sur le monde entier. C’est peut-être en partie vrai, dans la mesure où ces mêmes puissances Globalistes possèdent déjà un tel contrôle sur les affaires mondiales, que Poutine aurait difficilement pu se transformer en meneur mondial sans leur consentement. D’autres personnes, au contraire, estiment qu’il est actuellement le seul vrai homme d’état d’envergure mondiale en raison de son sens aigu des véritables intérêts du monde entier, et pas seulement de la Russie. En tout cas, il est capable de parler avec bon sens comme peu de politiciens aujourd’hui. Voyez par exemple ce résumé d’une partie de son discours du 21 octobre dernier lors de la réunion annuelle du Groupe de discussion de Valdaï à Sotchi, en Russie, qui a réuni près de 300 participants issus du monde universitaire, de la politique et des médias (voici le lien en français : https://www.donbass-insider.com/fr/2021/10/22/discours-de-vladimir-poutine-lors-du-club-de-discussion-de-valdai-2021/) :

Dans les pays occidentaux, certains sont persuadés que l’effacement agressif de pages entières de leur propre histoire, la « discrimination inversée » de la majorité en faveur des minorités ou l’exigence d’abandonner la compréhension habituelle de choses aussi fondamentales que la mère, le père, la famille ou même la distinction de genre – ce sont là, selon eux, les jalons du mouvement vers le renouveau social.

Les adeptes du soi-disant progrès social croient qu’ils apportent à l’humanité une sorte de nouvelle conscience, plus correcte qu’auparavant. Pourtant, leurs injonctions ne sont pas du tout nouvelles. La Russie est déjà passée par là. Les Bolchéviques, après la révolution de 1917, s’appuyant sur les dogmes de Marx et Engels, ont également annoncé qu’ils changeraient tout le mode de vie habituel, y compris l’idée même de ce qu’est la moralité humaine, base de l’existence saine de la société. La destruction des vertus séculaires, de la religion, des relations entre les personnes jusqu’au rejet complet de la famille et l’encouragement à la dénonciation des proches aux autorités étatiques, cela était proclamé comme un progrès, avec un large soutien dans le monde entier, comme aujourd’hui.

La lutte pour l’égalité et contre la discrimination dans les pays occidentaux s’est transformée en un dogmatisme agressif à la limite de l’absurde. Les œuvres des grands auteurs du passé, comme Shakespeare, ne sont plus enseignées dans les écoles et les universités. Les classiques sont déclarés arriérés et ignorants de l’importance du genre ou de la race. À Hollywood, des mémos sont distribués sur le nombre de personnages de telle couleur ou de tel genre qu’il doit y avoir dans un film. C’est encore pire que le département Agitprop du Comité Central du Parti communiste de l’Union soviétique.

Les zélateurs de ces nouvelles théories vont même jusqu’à vouloir effacer complètement les concepts eux-mêmes. Quiconque ose mentionner que les hommes et les femmes existent réellement, ce qui est un fait biologique, se voit submergé par d’effrayants discours en Novlangue qui nient ce fait. Ce n’est pas nouveau : dans les années 1920, les « créateurs » de la culture soviétique ont également inventé une Novlangue, croyant ainsi créer une nouvelle conscience et changer les valeurs. Ils ont surtout mené à une catastrophe qui fait encore frémir.

Il est monstrueux d’enseigner aux enfants, dès leur plus jeune âge, qu’un garçon peut facilement devenir une fille et vice versa. Mais appeler les choses par leur nom est aujourd’hui à la limite du crime contre l’humanité, et tout cela au nom et sous la bannière du progrès. Le coût de ces expériences sociales irréfléchies est parfois inestimable. De telles actions peuvent détruire non seulement les fondements matériels, mais aussi spirituels de l’existence humaine, laissant derrière elles des ruines morales, sur lesquelles rien ne peut être construit avant longtemps.

                                                                                                                                     Kyrie eleison

La guerre des communistes contre Dieu

Les rend fous en tout temps et en tout lieu.

COMMENTAIRE  ELEISON  DCCLIX  (29 janvier 2022) : SUPER-INFLATION  EN  VUE

Nous adaptons ici, en les abrégeant, de nouvelles vérités précieuses du site de Doug Casey : internationalman.com : « Voici pourquoi la planche à billets ne s’arrêtera pas. »

Question  : Le gouvernement américain a émis plus d’argent récemment que durant ses presque 250 ans d’existence. Le gouvernement américain a-t-il une autre solution que d’émettre toujours plus d’argent ?

Réponse  : La question est de savoir ce que fera la Réserve Fédérale (Fed) lorsqu’elle ne pourra plus prétendre que l’inflation est sous contrôle. La Fed a déjà émis des milliers de milliards de dollars, de sorte qu’une inflation beaucoup plus élevée est déjà en route. La question est de savoir comment la Fed va réagir à une inflation hors de contrôle. Soit 1) elle continue à imprimer des milliers de milliards et laisse l’inflation monter en flèche, s’assurant que le dollar finisse par perdre toute valeur, soit 2) elle resserre la politique monétaire en réduisant les dépenses publiques, et regarde s’effondrer les marchés, y compris la bourse.

Lorsqu’ils sont confrontés à un tel choix, les politiciens choisissent généralement l’option la plus facile, en l’occurrence, continuer à imprimer de l’argent. En effet, la décision de réduire les dépenses est souvent devenue politiquement impossible, de sorte que le gouvernement américain a déjà la perspective certaine de déficits sans fin de plusieurs milliers de milliards de dollars, que seule l’impression monétaire toujours plus importante peut financer. Ainsi, une estimation modérée du déficit budgétaire entre aujourd’hui et 2031 donne près de 20 000 milliards de dollars, et c’est un déficit que seules les planches à billets de la Fed peuvent payer.

De plus, il n’y a pas de plus gros débiteur dans l’histoire du monde que le gouvernement américain, et l’inflation permet à tout débiteur de réduire le poids de sa dette, car ce qu’il a emprunté en dollars, il peut le rembourser en pièces de dix cents. Le gouvernement a donc tout intérêt à continuer à créer d’énormes montants d’inflation.

En outre, un bref coup d’œil sur la façon dont le gouvernement américain se finance révèle qu’il est, sans aucun doute, à la tête d’une gigantesque pyramide de Ponzi, ce qui signifie que s’il cesse d’y injecter continuellement de l’argent frais, tout s’effondrera. Or, contrairement aux systèmes de Ponzi privés, le gouvernement américain peut continuer à injecter de l’argent frais dans son système frauduleux en imprimant l’argent nécessaire – nous en revenons aux planches de la Fed. La Fed peut donc faire des gestes de réduction des dépenses, mais dès que les marchés commenceront à s’effondrer et les institutions à faire faillite, elle cessera ses resserrages et relancera l’émission de monnaie. En bref, le gouvernement américain n’a pas d’autre choix que de continuer à recourir à la planche à billets pour couvrir ses dépenses.

Question  : Mais le gouvernement a récemment déclaré que « l’inflation est une bonne chose ».

Réponse  : C’est absurde ! Elle profite au gouvernement en allégeant le fardeau de sa dette, mais elle le fait en siphonnant la valeur des dollars dans la poche de chaque citoyen. Le gouvernement vole en fait ses citoyens, mais d’une manière telle que peu de citoyens comprennent ce qui se passe. En fait, la Réserve fédérale et les autres banques centrales n’ont jamais existé que pour vous voler de l’argent à travers l’inflation, et le rediriger vers des personnes politiquement liées avec elle. C’est leur but premier, et ça l’a toujours été. D’où un jet continu de fausses informations sur la finance et l’économie dans les ignobles médias et dans les « universités » en particulier.

Question : Quels autres tours le gouvernement américain peut-il jouer à ce stade du jeu ?

Réponse : Quel que soit le nom qu’il lui donne et la forme qu’il prend, vous pouvez être sûr que l’effet final sera de transférer plus d’argent et de pouvoir au gouvernement. L’inflation incontrôlée est une excuse courante pour les gouvernements afin de mettre en place des contrôles de capitaux, des contrôles de prix, des confiscations de richesses et toutes sortes d’autres mesures désagréables. Mais l’élément le plus terrifiant au menu est peut-être la monnaie numérique ou digitale de la banque centrale (CBDC), qui rendra possible un système de surveillance orwellien, qui surveille et contrôle chaque centime que vous gagnez, épargnez et dépensez. Les CBDC sont un sujet important ; nous devrons leur consacrer notre prochain commentaire.

Kyrie eleison.

L’homme sans Dieu fait de la finance un enfer.

Ô Christ, renaissez, notre seul espoir sur terre !

COMMENTAIRE ELEISON 760 (5 février 2022) : MAUVAISE  DIRECTION  –  I

Lors de la Conférence de la Tradition Catholique organisée par l’Angelus Press et qui s’est tenue aux États-Unis le 11 décembre 2021, le Supérieur Général de la Fraternité Saint Pie X (en abrégé SG) a pris officiellement position sur deux questions différentes concernant le Covid, toutes deux controversées mais en fait bien distinctes. Tout d’abord, dans un bref discours, il a donné trois arguments pour justifier pourquoi la Fraternité ne prend pas de position publique pour ou contre les soi-disant « vaccins » contre le Covid. Ensuite, au moment des questions, il a donné trois comparaisons pour expliquer pourquoi la Fraternité dit aux catholiques qu’ils peuvent accepter d’être vaccinés avec ces « vaccins ». Ses arguments et ses comparaisons méritent d’être examinés. Notez que le SG a été cité plus d’une fois en termes favorables dans ces Commentaires : le problème n’est absolument pas personnel. (Source en anglais, https://youtu.be/OYuqVdzr6Ew.)

Son premier argument pour que la Fraternité se tienne en retrait de toute la controverse sur le Covid, c’est qu’il s’agit d’une question médicale qui ne relève pas de la mission religieuse de la Fraternité. Et cet argument est, selon lui, la principale raison pour laquelle la Fraternité ne s’engage pas officiellement dans un sens ou dans l’autre. Pourtant, l’élimination de Dieu, du Christ et de l’Église catholique, n’est-elle pas une question religieuse ? En menant une enquête objective, l’équipe de l’avocat allemand Reiner Fuellmich a interrogé des centaines de médecins et de politiciens depuis que le Covid a fait irruption sur la scène mondiale en mars 2020, et leur grave conclusion est que l’attaque du Covid est « le plus grand crime jamais commis contre l’humanité dans son ensemble. » Fuellmich est convaincu que l’injection ou « vaccin » n’a pas été inventée contre le virus du Covid, mais que le virus a été inventé pour imposer l’injection, soit pour dépeupler, c’est-à-dire tuer, des millions d’êtres humains, soit pour modifier leur génome de manière à en faire des esclaves plus dociles de l’élite survivante. C’est pourquoi tant de personnes portent la même accusation, à savoir que le Covid est une tromperie, médicale selon une apparence illusoire, mais en réalité complètement politique, faisant partie d’une imposture gigantesque et ahurissante de méchanceté, visant à prendre le pouvoir sur le monde entier.

Objection : les prêtres devraient se tenir à l’écart, car qui peut dire avec certitude si des personnes comme Fuellmich ne sont pas simplement des « théoriciens de la conspiration » ? Réponse : Si le Covid n’était pas une tromperie, y aurait-il besoin d’une telle masse de mensonges à géométrie variable pour le pousser en avant et le protéger ? Un esprit honnête est-il à ce point incapable de découvrir la vérité objective ?

Le SG admet même dans son deuxième argument que la Conspiration mondialiste, qui vise à remplacer l’Église catholique et l’ordre naturel de Dieu par une autre autorité universelle créée par l’homme, a commencé il y a 300 ans, avec la Maçonnerie. L’Église connaît depuis longtemps la Franc-maçonnerie, dit-il, et nous ne devons donc pas nous inquiéter du Covid. Cependant, si le Covid est lié, par l’intermédiaire des mondialistes, à la Judéo-maçonnerie, le principal ennemi organisé de l’Église comme les papes l’ont reconnu depuis les années 1730, alors pouvons-nous nous asseoir et nous détendre ? Le Covid ne devrait-il pas inquiéter les prêtres d’autant plus, et non d’autant moins ? Ou bien la FSSPX a-t-elle aussi été infiltrée par la Franc-maçonnerie ? Poser la question, c’est craindre la réponse, quand son SG argumente de la sorte.

Son troisième argument, tiré de l’alliance anti-« vaccin », est tout aussi tordu. Il dit que la FSSPX ne peut pas se permettre de rejoindre l’alliance anti-« vaccin » parce qu’elle comprend des gauchistes qui s’opposent au « vaccin » au nom de la dignité humaine et des droits de l’homme, tout comme les avorteurs prétendent que l’avortement fait partie de la dignité humaine et des droits de l’homme. Cependant, il n’y a aucune comparaison possible entre ces deux « droits de l’homme ». Le droit de tout homme ou femme de refuser que soit introduit dans son corps ce qu’il n’y veut pas est un véritable droit de l’homme sur son propre corps. L’avortement n’est pas du tout un droit de l’homme, même de la mère, car le fœtus n’est jamais une partie de son propre corps qui lui appartient, puisque dès le moment de la conception, il est une substance distincte de celle de la mère, par son groupe sanguin, son empreinte digitale et sa composition génétique. Par conséquent, quiconque, de gauche ou de droite, prétend que les deux droits sont comparables, dit des bêtises, et pour s’opposer au « vaccin », la FSSPX ne doit pas craindre d’être associée à eux. Le travail d’un SG est d’exposer le bon sens catholique, sans trop s’inquiéter des nombreuses personnes qui disent des stupidités.

Kyrie eleison

Supérieur, cessez les distractions et le bruit :

Dites ce qu’est le vaccin et quels sont ses fruits.

COMMENTAIRE  ELEISON  761 (12 février 2022) : MAUVAISE DIRECTION  –  II

Des lecteurs du Commentaire de la semaine dernière ont remarqué qu’il manquait l’analyse pourtant annoncée des trois comparaisons faites par le Supérieur général de la Fraternité saint Pie X (ci-après SG) ; ces comparaisons venaient au renfort de la position de la Fraternité selon laquelle les catholiques pouvaient accepter d’être inoculés avec le « vaccin » ou injection Covid. Leur critique ci-dessous n’est pas motivée par le plaisir de critiquer la Fraternité – Dieu nous en préserve – mais par le fait que la confusion est si envahissante aujourd’hui qu’il est important de réfléchir aussi clairement que nous le pouvons. La vérité est le seul fondement solide d’une action saine.

Lors des réponses aux questions après son intervention sur « La mission de la FSSPX » durant la Conférence de la Tradition Catholique organisée par la Fraternité aux États-Unis en décembre dernier, le SG a commencé par présenter le principe de Saint Thomas d’Aquin (2a-2ae, q. 78, a. 4) selon lequel on peut profiter des péchés des autres pour autant qu’il n’y ait aucune coopération au péché en tant que péché. Ensuite le SG a proposé trois comparaisons pour illustrer l’application de ce principe dans le cas d’une inoculation Covid entachée du péché d’avortement, par l’utilisation dans les phases de recherche, d’essai ou de production, de tissu fœtal obtenu à partir d’avortements. Notez que les comparaisons servent toujours d’illustration mais qu’elles sont aussi « toujours boiteuses » (selon le proverbe latin) : car elles ont toujours une bonne jambe, la partie qui illustre, et une mauvaise jambe, celle qui est hors-sujet. Dans quelle mesure les comparaisons du SG ont-elles une bonne jambe, pour ainsi dire ?

Première comparaison : tout le monde est d’accord sur le fait que prélever de la cornée sur le cadavre d’un homme assassiné il y a quelques heures, si l’on n’a rien eu à voir avec ce meurtre, est légitime. Donc chacun devrait être d’accord sur le fait que prélever du tissu fœtal d’un bébé qui vient  d’être avorté est légitime dans la mesure où l’on a rien eu à voir avec l’avortement en question. Cependant, comment un simple meurtre, en tout point étranger au prélèvement de cornée sur le cadavre, peut-il être comparé avec l’industrie fœtale d’aujourd’hui, comme on l’appelle, qui arrache Dieu sait combien de fœtus du ventre de leur mère pour les déchirer encore vivants, sans anesthésie, pour que la médecine moderne profite de toutes manières de la variété de leurs tissus ? Oui, c’est vrai, je n’ai rien eu à voir directement avec ces avortements comme d’ailleurs la plupart des patients qui vont en tirer un bénéfice. Mais quand la fureur de Dieu s’abattra sur l’industrie fœtale, la plupart d’entre nous aurons-nous mérité d’y échapper ?

Seconde comparaison : de même qu’une organisation catholique ne peut dépenser pour l’Islam l’argent qui lui a été donné pour un but catholique, mais peut accepter un bien appartenant à l’Islam donné dans un but catholique, de même un catholique ne peut pas accepter une inoculation donnée avec un but mauvais mais il peut la recevoir si le but est convenable. Cependant, l’objectif du donateur n’est pas la seule raison d’accepter ou de refuser quelque chose : par exemple, si un don provient de biens volés, l’Église ne peut pas l’accepter, quelque pieuse que soit l’intention du donateur, parce que le don est souillé en lui-même. Or, l’inoculation Covid est totalement viciée en elle-même : médicalement elle est meurtrière ; moralement elle provient de l’industrie du fœtus ; politiquement elle signifie l’acceptation du Nouvel Ordre Mondial et du Communisme. Seul un objectif tout à fait exceptionnel pourrait justifier de l’accepter, car le triple vice est évident pour quiconque passe seulement quelques heures à faire des recherches sur internet.

Troisième comparaison : de même que la viande qui a été offerte aux idoles peut être mangée ensuite par des catholiques (dans la mesure où il n’y a pas scandale) « car les idoles ne sont rien », (I Cor. VIII), de même les catholiques peuvent accepter l’inoculation Covid parce qu’ils tiennent que celle-ci n’a aucune incidence religieuse. Cependant, les États dans le monde entier continuent à imposer des restrictions tyranniques en vue d’obtenir de leurs citoyens qu’il se fassent inoculer malgré les blessures et les morts catastrophiques causées par l’inoculation. Ceci suggère de manière insistante que la santé n’a jamais été leur souci principal. De toute évidence, l’inoculation n’était pas pour le « virus », mais le « virus » (toujours pas isolé) était pour l’inoculation. L’inoculation a d’immenses implications religieuses car elle fait purement et simplement partie de la Grande Guerre contre Dieu menée par la Judéo-maçonnerie. Lisez la fin du dixième des 24 Protocols des Sages de Sion.

Kyrie eleison

« (…) Humains sommes-nous, qui devons souffrir quand l’ombre

Même de ce qui fut grand un jour, est déjà éteinte. »

William Wordsworth, Sur l’Extinction de la République Vénitienne, 1797

COMMENTAIRE ELEISON 762 (19 février 2022) : INTÉRESSANT « PROTOCOL »

Les Protocols des Sages de Sion est un livre qui mérite d’être mieux connu avant que sa possession ne devienne, de nouveau sous un régime communiste, un crime capital. Cet ouvrage est un schéma directeur du monde moderne, et si quelqu’un se demande comment ce monde en est venu à être ce qu’il est, ce livre lui fournira nombre de réponses, si étranges que soient ces réponses à première rencontre. Il y a quelques temps (5 décembre 2020), ces Commentaires ont présenté un utile résumé de tous les 24 Protocols. La semaine dernière, ils renvoyaient à la fin du 10ème protocol comme annonçant très possiblement l’absurdité covidique, ou fraudémie. Voici la fin de ce dixième Protocol :

« (…) Par de telles mesures, nous obtiendrons le pouvoir de détruire progressivement tout ce qu’au début, quand nous sommes entrés dans nos droits, nous avons été obligés d’introduire dans les Constitutions des États pour préparer la transition vers une abolition imperceptible de toute espèce de Constitution, et alors le temps sera venu de transformer toute forme de gouvernement en notre despotisme.

« Il est possible que notre despote soit reconnu avant l’abolition de la Constitution ; la reconnaissance de notre gouvernement partira du moment où le peuple, complètement lassé de la faillite de ses dirigeants (faillite préparée par nous) criera :  “Déposez-les, et donnez-nous un roi mondial qui puisse nous unir et détruire toutes les causes de dissensions – frontières, nationalités,  religions, dettes d’État – et qui puisse nous donner la paix et le repos que nous ne pouvons trouver sous le gouvernement de nos propres chefs et représentants.”

« Mais vous le savez parfaitement bien vous-mêmes (les Sages de Sion auxquels s’adresse l’orateur), pour que les nations en arrivent à exprimer de tels souhaits, il est indispensable que dans tous les pays on trouble continuellement les relations qui existent entre les peuples et leurs gouvernements jusqu’à épuiser complètement l’humanité par la dissension, la haine, la lutte, l’envie et même par l’usage de la torture et de la famine, par l’inoculation des maladies, par la pénurie, de sorte que les GOYIM (les Gentils) ne voient d’autre issue que de se réfugier sous notre souveraineté totale pour l’argent comme pour tout le reste.

« Mais si nous donnons aux nations du monde le temps de respirer, l’occasion que nous espérons n’arrivera probablement jamais. » (fin du 10ème Protocol)

Pour ceux qui découvrent les Protocols, il peut être nécessaire de lire un certain nombre de fois ces quatre paragraphes pour en dégager la substance. Mais cela en vaut la peine pour comprendre pleinement qui sont les cerveaux et les forces dirigeantes derrière la fraudémie ou plandémie ou absurdité covidique – peu importe comment on l’appelle. La dernière en date de ses authentiques atrocités qui ait été révélée sont ces immenses caillots de sang, inouïs, que les embaumeurs ont retirés des veines de cadavres de gens morts vaccinés – vider les veines faisant partie de la préparation à l’enterrement des cadavres. Or le protocol no 10 suggère assez bien que pour ses concepteurs, plus il y a d’horreurs covidiques, mieux les Goyims seront préparés à réclamer leur propre domination totale par les Sages de Sion.

Les Sages eux-mêmes ont toujours âprement nié l’authenticité des Protocols, argüant qu’ils étaient soit une compilation tendancieuse d’écrits des siècles passés, soit un faux complet. Mais comme le disait Henry Ford, célèbre fabricant de voitures américain : « Si vous voulez savoir si les Protocols sont authentiques, regardez autour de vous. » En effet, le monde moderne tout entier correspond au plan des Sages dans les Protocols.

En 1899, le pape Léon XIII écrivit la Prière de Consécration du Monde au Sacré-Cœur qui comprend ces lignes presque toujours omises aujourd’hui par peur des Sages. Récitons-les, contre le Covid : « Regardez enfin avec les yeux de la miséricorde les enfants de cette race qui fut si longtemps Votre peuple élu, et que Votre Sang qui fut autrefois invoqué sur eux en malédiction, descende maintenant sur eux aussi en un flot purificateur de rédemption et de vie éternelle. »

Kyrie Eleison

Ô Dieu, donnez-nous de bien le comprendre enfin :

Le Covid vient moins des hommes que de Votre propre Main !

COMMENTAIRE  ELEISON  763 (26 février 2022) : LES  GROS  MÉCHANTS   DÉVOILÉS

Un confrère dans le sacerdoce a rédigé une autre synthèse précieuse sur toute cette affaire du Corona ou Covid, afin d’aider les âmes à voir clairement ce dont il s’agit en réalité, s’opposant à tout ce que les menteurs du passé, du présent et de l’avenir nous disent sur ce sujet. Il explique comment l’orgueil insensé d’un tout petit groupe d’hommes veut édifier la « Tour de Babel Finale » pour chasser Dieu et prendre Sa place une fois pour toutes. Leur objectif est donc triple : réduire la population mondiale ; créer un Nouvel Ordre Mondial global ; et créer un type d’homme entièrement nouveau, contrôlable par l’élite satanique – c.-à-d. eux-mêmes. En fait, cela fait des siècles qu’ils travaillent à ce projet, mais l’irruption finale de quelque chose d’aussi nouveau nécessitait une « pandémie » mondiale pour être inaugurée – d’où le « Coronavirus », originaire de Wuhan en Chine.

Mais les faibles chiffres des morts du Corona ont fait mentir la « pandémie », tout comme l’ont fait 1o) la censure universelle stricte par les médias officiels du monde entier de toute histoire contraire,  censure qui ne pouvait venir que d’un centre de pouvoir hautement efficace et suprêmement puissant ; et comme l’ont fait 2o) les politiciens serviles du monde entier, prêts à imposer au public toute fantaisie commandée par leurs maîtres cachés, et dans notre cas, la proposition grotesque que la seule réponse à la « pandémie » est leur « vaccin », ou injection.

Nous devons nous arrêter un moment sur le « vaccin » diabolique qui nous vient de cette élite de Satanistes. C’est un produit non fini, dépendant intrinsèquement de multiples avortements pratiqués par l’industrie « médicale » du fœtus, fonctionnant par manipulation des gênes humains, stérilisant les femmes, chargé de nano-particules métalliques servant à la fusion homme-machine, à ce « transhumanisme » cher à des gens comme Klaus Schwab, en vue de créer un type d’être humain complètement nouveau, qui ne soit donc plus la créature de Dieu. Une telle sorte de Baptême Satanique, destiné à l’ensemble de l’humanité, est absolument inacceptable pour les Catholiques.

Revenons au triple but des Globalistes avec leurs soi-disant « pandémie » et « vaccin » :

1o) Réduire drastiquement la population mondiale. Comme cela est gravé dans les monumentales Georgia Guidestones érigées en 1980 près d’Atlanta aux États-Unis, la première Directive dit de « Garder la population mondiale en-dessous de cinq cents millions », c.-à-d. bien en-dessous des huit milliards actuels, parce qu’un nombre très réduit d’êtres trans-humanisés sera beaucoup plus facile à contrôler comme esclaves par la minuscule élite du N.O.M. Le nombre des morts devrait augmenter régulièrement dans la mesure où les « Vaccins » et leurs répétitions affaibliront régulièrement le système immunitaire des hommes.

2o) Au fur et à mesure que les vestiges en panne de l’ancien Ordre Mondial Romain sont projetés dans le mur par un krach financier délibéré et une 3ème Guerre Mondiale déjà planifiée, il sera possible d’ériger un tout Nouvel Ordre Mondial sur leurs ruines. Et comme la Chrétienté sera supposée avoir échoué, alors les hommes se tourneront vers un prolongement Anti-Chrétien de ce qui est déjà leur matérialisme athée, à savoir le Communisme, selon le modèle Chinois, dans lequel la « liberté » sera placée sous la surveillance et le contrôle complets de la population, avec l’injection de « Puces ».

Et 3o) grâce au succès de la fusion supposée de l’homme avec la machine au moyen d’implants dans le cerveau et le corps, dont la recherche avance à un rythme soutenu dans de nombreux pays depuis la fin de la 2nde Guerre Mondiale, l’évolution de l’homme franchira un grand pas en avant et le Nouvel Homme naîtra, « purifié des erreurs et des lacunes de l’homme (tel qu’il est) », comme le dit M. Schwab. Voici la version finale de la gloire de l’homme qui remplace Dieu – la Tour de Babel finale.

Ce programme satanique est-il destiné à réussir ? N’y a-t-il rien que nous puissions faire ? Pas du tout, dit notre confrère ! D’abord, personne ne peut nous voler, contre notre volonté, la foi, ou la grâce de Dieu. Ensuite, nous avons besoin d’une grande confiance en Dieu. Il a le droit de nous éprouver comme Job, mais si nous réussissons l’épreuve, alors grande sera la récompense de Dieu. Et enfin, aucune Tour de Babel n’a réussi de toute l’histoire humaine. Dieu est Dieu. Ne nous laissons pas impressionner !

Kyrie eleison.

Planificateurs d’un monde « grand » et athée –

Au fond de l’Enfer, ces pauvres seront jetés !

COMMENTAIRE ELEISON 764 (5 mars 2022) : LA  RÉSERVE  FÉDÉRALE  –  I

« Connais ton ennemi, » dit un vieux proverbe. En effet, comment gagner autrement une guerre ? Or, qu’ils le veuillent ou non, les Catholiques sont en première ligne d’une guerre acharnée entre Dieu et le Démon pour le salut ou la damnation éternelle d’âmes immortelles. Mais dans cette guerre, l’argent est un instrument de choix pour le Démon dans la séduction et la corruption des hommes. Que les Catholiques sachent profiter de cette brève histoire de la banque centrale des États-Unis jusqu’en 1913 : « L’emprise de l’oligarchie bancaire sur les États-Unis d’Amérique » par J.-P. Le Perlier (jeune-nation.com).

La Guerre d’Indépendance américaine n’a pas eu pour cause des droits de douane sur le thé. Ce fut une guerre d’indépendance contre les banquiers apatrides qui faisaient leur loi à Londres et entendaient dominer et rançonner de la même manière la colonie américaine. Ainsi les banquiers avaient fait passer une loi au Parlement anglais obligeant les colons à remplacer leur monnaie librement émise avec une monnaie chargée d’intérêts à payer aux banques. « En un an » – dit Benjamin Franklin – « l’ère de prospérité fut remplacée par une dépression telle que les rues de la colonie étaient emplies de chômeurs. » Ce qui fut à l’origine de la Proclamation de l’Indépendance, en 1776, et de la guerre en résultant.

Le premier soin des législateurs américains fut d’inscrire dans leur Constitution : « Le Congrès se réserve le droit le créer la monnaie et d’en régler la valeur ». Cependant, les banquiers n’abandonnèrent pas et en 1791, ils réussirent à obtenir du Congrès la création d’une banque centrale sur le modèle anglais, pour une durée provisoire de 20 ans. Cette banque centrale n’obtint pas son renouvellement en 1811 du président James Madison, mais elle fut de nouveau imposée pour 20 ans à partir de 1816. En 1837, le renouvellement fut refusé par le président Andrew Jackson, qui était aussi hostile que ses prédécesseurs au contrôle de la finance internationale sur les États-Unis.

Presque un demi-siècle plus tard, Abraham Lincoln alla plus loin en créant une monnaie nationale, le « billet vert », au-dessus du contrôle de l’oligarchie bancaire. Réélu en 1864, Lincoln signifia que son premier objectif juste après la guerre civile serait de détruire l’influence de l’oligarchie financière sur les États-Unis. La guerre prit fin le 9 avril 1865. Lincoln fut assassiné le 14 avril. Andrew Johnson,  successeur de Lincoln, signa des directives pour retirer les billets verts de la circulation, et ceci fut fait en quelques années.

Le mouvement suivant vers la centralisation bancaire fut très graduel et opéré avec dissimulation. On évita l’appellation de « Banque Centrale », et la Loi créant la « Réserve Fédérale » passa en 1913. Charles A. Lindbergh déclara : « Le pire crime législatif de tous les temps est commis par cette loi : quand le président signera cette loi, le gouvernement invisible du Pouvoir Monétaire sera légalisé. » Déjà, la Guerre d’Indépendance avait été déclarée pour libérer les États-Unis de l’oligarchie financière qui s’était imposée elle-même en Angleterre. Or, 137 années d’intrigue avaient finalement permis aux banquiers londoniens de rétablir leur mainmise sur l’ancienne colonie américaine. Avec la création de la Réserve Fédérale, 1913 fut l’année de l’assujettissement définitif des Américains aux diktats financiers contre lesquels ils s’étaient révoltés en 1776.

De la même manière que Lincoln un siècle avant lui, le président John F. Kennedy prit le risque de s’opposer aux mêmes pouvoirs financiers, en ordonnant l’émission d’une monnaie garantie par l’État des États-Unis, sans avoir recours à la Réserve Fédérale. L’ordre date du 4 juin 1963. Six mois plus tard, Kennedy a été assassiné. Qu’ont Lincoln et Kennedy en commun ? Dans les deux cas, leurs successeurs arrêtèrent immédiatement l’émission de monnaie par le Trésor du gouvernement, et restaurèrent ce privilège à l’oligarchie financière.

Kyrie eleison

Jésus dit : « Choisissez entre Dieu et Mammon. »

Les banquiers perdent Dieu en servant le Second.

COMMENTAIRES ELEISON  765  (12 mars 2022) :  CONSEILS POUR UNE VOCATION ?

Même de nos jours les jeunes gens peuvent se demander s’ils ont une vocation religieuse, et ils peuvent alors s’adresser aux anciens pour avoir un avis. Mais notre Mère l’Église est actuellement en grande détresse, il n’est donc pas facile de les conseiller. Ce qui suit peut paraître plutôt négatif, mais c’est un essai de réponse.

Chers jeunes gens,

Vous avez le noble désir de servir Dieu, mais dans la crise actuelle de l’Église, ne soyez pas tellement surpris ni déçus si vous trouvez des obstacles particuliers sur votre chemin. Depuis les années 1960, au moment où les hommes d’Église à Vatican II ont délibérément séparé l’Autorité de Notre Seigneur de la Vérité de Notre Seigneur, tous les catholiques ont été obligés de choisir entre se raccrocher à Son Autorité aux dépens de Sa Vérité, ou de s’attacher à Sa Vérité au prix d’avoir à désobéir à ce qui semble être Son Autorité. Aujourd’hui, Dieu vous bénisse, vous-mêmes suivez une vocation dans le mouvement de la Tradition Catholique, en d’autres termes vous vous attachez plutôt à la Vérité immuable qu’à l’Autorité apparente, mais ceci signifie que vous risquez de ne pas avoir au-dessus de vous un représentant indiscutable de l’Autorité même de Dieu.

Ceci implique que vous allez être au contact de divers serviteurs de la Tradition Catholique engagés dans d’âpres combats plus ou moins scandaleux entre eux, parce qu’il n’y a plus au-dessus d’eux cette Autorité vers laquelle les deux pourraient se tourner pour mettre un terme à leur dispute. Que leur dispute fût personnelle ou, plus grave, doctrinale, dans les deux cas il existait une Autorité hiérarchique capable de trancher leur différend et de leur imposer, si nécessaire, un accord. Le manque d’une telle Autorité est le prix que les Catholiques Traditionnalistes doivent payer, en quelque sorte, pour s’attacher à l’immuable Vérité Catholique. Et ceci est un état que l’Église doit éprouver au moins jusqu’à ce que Dieu intervienne, comme Il le fera certainement, en remettant d’aplomb le Pape, afin de restaurer l’Autorité et de réunir l’Autorité Catholique avec la Vérité Catholique.

Qu’est-ce que cela implique pour vous-mêmes ? Persévérez dans la poursuite de votre vocation,  n’abandonnez pas encore cette poursuite, mais soyez résignés à l’avance s’il s’avère qu’elle est un luxe inaccessible. L’Église est en train de marcher dans le désert avec des rations de survie. L’humanité n’a plus le droit, comme cela était le cas auparavant, à une abondance de bons Supérieurs qui savent rassembler et garder l’équilibre d’une communauté religieuse. Dieu peut très bien faire de tels Supérieurs à partir d’une épave humaine, mais Il sera peu enclin à le faire si notre dernier état n’en sera  que pire que le premier, hélas ! Nous tous aujourd’hui, nous sommes plus ou moins des êtres désintégrés, les fruits de plusieurs siècles de libéralisme. Comment veut-on faire une communauté bien intégrée à partir de membres désintégrés ? Et sous un Pape désintégré ? Humainement, c’est un défi de taille !

Donc ayez une confiance sans limites dans le Dieu que vous désirez servir, dans le Sacré-Cœur de Jésus, mais ne vous laissez jamais décevoir vous-mêmes par les hommes, et ne soyez jamais surpris s’Il écrit sur le chèque en blanc que vous devriez Lui offrir quelque chose de différent de ce à quoi vous vous attendiez. Dans la mesure du possible, évitez de critiquer les hommes d’Église qui sont tous en difficulté dans une Église qui est en fait sans chef. Au contraire, ayez une grande compassion pour toutes les victimes de ce 21ème siècle sans Dieu, clergé ou laïcs, parce que le monde n’a jamais été avant une telle « vallée de larmes. » Suivez la Providence, parce que Dieu peut avoir prévu pour vous une maison religieuse dans laquelle vous puissiez remplir la vocation qu’Il a pu inspirer à votre âme. Le Ciel seul connaît comment notre monde a besoin de vos prières et de votre dévotion au Dieu qu’il méprise !

Alors ayez du courage, priez le Saint Rosaire chaque jour, cinq Mystères au moins, et si c’est du tout possible, quinze, c’est préférable. Notre Dame s’occupera de vous, et Elle trouvera le moyen, attendu ou inattendu, de vous amener à Son divin Fils.

Kyrie eleison.

Pour servir le Bon Dieu, on est pauvre ?   N’importe !

Car « Son aide est toujours plus proche que la porte. »

COMMENTAIRES ELEISON  766  (19 mars 2022) :  LA GUERRE EST DÉCLARÉE – I

Et donc la guerre a éclaté entre la Russie et l’Ukraine. Bien évidemment, il y a déjà un nombre de commentateurs plus ou moins athées qui déversent un flot de commentaires politiques et stratégiques plus ou moins bien informés, mais ce que les disciples de Notre Seigneur Jésus-Christ ont besoin d’avoir, c’est une vision des évènements du point de vue du Bon Dieu, parce que Lui seul a pu permettre que les parties en guerre en arrivent à ce point. Ce qui suit est une tentative – loin d’être infaillible – de donner la plus brève notion de ce qu’Il a pu avoir en tête quand cette guerre a éclaté.

Quand Dieu a librement créé le monde, le premier propos de Sa générosité était de peupler Son Ciel créé, avec des créatures capables de partager Sa propre infinie béatitude. Parmi la variété des créatures dans le monde – anges, hommes, animaux, végétaux, minéraux – Il en a choisi deux seulement qu’Il a dotées du libre-arbitre nécessaire pour qu’elles partagent cette béatitude. Les anges, êtres immatériels, usèrent ou abusèrent de leur libre-arbitre immédiatement après leur création pour décider librement s’ils voulaient partager ce bonheur éternel ou non. Ils n’avaient aucun corps matériel, comme les hommes en ont, pour faire varier leur décision en un sens ou l’autre, et donc à partir de ce premier moment de leur existence, ils scellèrent leur destinée éternelle.

Les hommes au contraire vivraient une vie sur terre avec âme et corps, pour en moyenne une durée de 70 ans, afin de se décider entre le Ciel et l’Enfer, entre les séductions du monde, de la chair et du Démon, et les appels des grâces de Dieu. Adam et Ève faillirent, endommageant gravement tous les êtres humains à venir avec le péché originel. Dieu prit la nature humaine, une fois, comme Jésus-Christ, pour réparer ce dommage au moyen de la seule et unique Église qu’Il a fondée en mourant en tant qu’homme sur la Croix. De cette Église, et d’elle seule, dépend donc l’accomplissement du dessein que Dieu avait en créant le monde.

Or les hommes pèchent et ils attisent la haine, par exemple en faisant la guerre, mais Dieu est amour, et donc il punit la haine et suscite l’amour pour garder les hommes sur la voie du Ciel. Donc Il ne veut pas la guerre, mais Il veut la permettre pour ramener les hommes à la raison. Ainsi, l’Écriture dit que la guerre est la punition de nos péchés (Jacques 4, 1 etc.). Ainsi durant la 2ème Guerre Mondiale, Dieu utilisa de manière évidente, dans la confrontation titanesque entre l’Allemagne et la Russie, les Nazis pour punir les Communistes et les Communistes pour punir les Nazis. Et à l’Ouest, à la fin des années 1940, dûment châtiés, les hommes furent attentifs à Dieu, qui leur parla, par exemple, par les miracles des colombes qui rendaient hommage à Notre Dame de Fatima au pied de ses statues. Mais dans les années 1950 les péchés reprirent de plus belle, et dans les années 1960 l’Occident conduisit le monde dans la trahison de l’Église par Vatican II.

Et depuis Vatican II toute l’humanité a commis des séries de crimes si longues dans sa guerre contre Dieu,  qu’on frémit à la pensée du châtiment que la 3ème Guerre Mondiale doit nous apporter à nous tous si celle-ci éclate. Au moment d’écrire ce Commentaire, le combat est limité à l’intérieur de l’Ukraine, mais l’Ouest s’est placé lui-même, depuis des siècles maintenant – depuis 1809 en particulier – sous le contrôle d’une race d’hommes qui veulent absolument la 3ème Guerre Mondiale, parce qu’ils comptent sur elle pour leur apporter cette domination du monde qu’ils croient être leur dû absolu, en tant qu’êtres humains très supérieurs au reste de l’humanité, qui est juste du bétail à leurs yeux. Ces gens feront tout ce qui est en leur immense pouvoir pour faire que le combat en Ukraine enfle jusqu’en une 3ème Guerre Mondiale. Qu’ils réussissent ou non cette fois-ci dépend entièrement des plans de Notre Seigneur pour la purification de Son Église. Ils ne Le connaissent pas, mais Lui les connaît, et « Il S’amuse d’eux et les tourne en dérision », et Il leur « parle[ra] dans Sa colère et les trouble[ra] par Sa fureur » (Ps. II, 4-5). L’Ouest est également coupable, si ce n’est plus, pour leur avoir fourni les moyens.

Ce qu’il nous reste est de prier Notre Dame de Fatima – « Seule Moi peut vous aider maintenant » – afin d’obtenir pour nous un adoucissement de ce Châtiment maintenant inexorable. Elle a des projets  exceptionnels pour l’avenir de la Russie, dès que le Pape et les évêques catholiques accomplissent cette Consécration à Son Coeur Immaculé demandée depuis si longtemps.

Kyrie eleison.

Le monde entier a besoin que la Russie soit consacrée ;

Puis s’ouvre un âge de paix et de piété, dit le Secret.

COMMENTAIRES ELEISON  767  (26 mars 2022) :  GUERRE – II

Si dans des « Commentaires » ultérieurs au sujet de la guerre, contenue au moment où ceci s’écrit à l’intérieur des frontières de l’Ukraine, nous descendons des hauteurs du Bon Dieu à des considérations plus humaines, rappelons alors tout d’abord aux lecteurs de ne porter que peu ou pas d’attention aux nouvelles et aux commentaires présentés dans les médias asservis d’Occident, parce que pratiquement tous, par la faute des peuples d’Occident, sont passés sous le contrôle des ennemis de Dieu et de l’humanité, qui veulent un Nouvel Ordre Mondial athée et Communiste.

Ces médias ne sont aucunement impartiaux dans la confrontation entre la Russie et l’Ukraine, qu’ils ont provoquée délibérément depuis 2014, quand Victoria Nuland, au nom et pour le compte des États-Unis d’Amérique, a machiné la chute du président démocratiquement élu de l’Ukraine, parce qu’il n’était pas assez favorable au Nouvel Ordre Mondial. Ces médias ne cessent de mentir, encore et toujours. Jetez la télévision hors de chez vous, lisez les journaux avec les doigts, et nettoyez les doigts après !

En réalité, la vérité a toujours été l’une des premières victimes dans n’importe quelle guerre entre les hommes, et si nous aimons la vérité, alors nous devons être conscients des émotions qui nous emportent. Il est tout à fait naturel pour moi d’aimer mon propre pays, d’ailleurs j’y suis obligé par le Quatrième Commandement, parce que j’ai tant reçu de mes compatriotes, avec mes parents, depuis ma naissance, pour que je sois qui et ce que je suis aujourd’hui, donc j’ai une grande dette de service et de gratitude envers mon pays. Cependant, dire : « Ma patrie avant tout, à tort ou à raison » est une erreur dans laquelle les passions nous font facilement glisser. C’est Dieu qui dit ce qui est juste ou injuste, et non mon pays. Ainsi je n’ai pas le droit d’oublier ou de trahir Dieu en plaçant mon pays au-dessus de Lui. C’est ce que l’Angleterre a fait à la Réforme, avec des résultats désastreux pour le peuple anglais depuis. Combien d’âmes perdues éternellement par un manque évident de connaissance ou de souci de la Foi Catholique ! Le roi Henri VIII et la reine Élisabeth I se sont rendus peut-être eux-mêmes populaires, mais les vrais amis du peuple anglais furent les Martyrs anglais qui placèrent Dieu avant leur pays, et qui donnèrent leur vie pour que la Foi soit maintenue en Angleterre. Leur mémoire survivra.

Alors comment jugerais-je des nations engagées dans le combat ? Par leurs fruits (Mt 7, 17-19). Quels sont les combattants qui se soucient des intérêts du Bon Dieu, de Jésus-Christ et de son Église Catholique ? Et quels sont les combattants qui s’en moquent ou qui persécutent ces intérêts ? Et ici existe une autre erreur facile à commettre pour les Occidentaux : « l’Amérique est le camp du Bien et la Russie est le camp du Mal ». Ceci a pu être largement vrai jusqu’aux années 1950 quand l’Amérique était encore Chrétienne de nom, tandis que la Russie était encore complètement Communiste, mais depuis l’éviscération de la Chrétienté dans les années 1960 par Vatican II, l’Amérique a été de moins en moins freinée dans son matérialisme athée, tandis qu’à partir de la chute du mur de Berlin en 1989, les Russes ont reconstruit des milliers d’églises détruites sous le Communisme, y compris à la pierre près quelques-unes des plus représentatives et des plus importantes parmi elles. Et ce renouveau de la religion en Russie est positivement soutenu par le Président Poutine. Ainsi aujourd’hui ne serait-il pas plus juste de dire : « l’Amérique est le camp du Mal et la Russie est le camp du Bien » ?

Bien sûr il y a du bien en Amérique et il y a du mal dans la Russie d’aujourd’hui, mais selon Notre Dame de Fatima, c’est la Russie qui importe et Elle ne peut pas s’être trompée. Dans les années 1920 c’était la Russie, et non l’Angleterre ou l’Amérique ou n’importe quelle nation de l’Ouest qu’Elle voulait voir Consacrée à son Cœur Immaculé, de sorte que l’épouvantable décadence du monde et de l’Église puisse enfin être renversée. Poutine vint une fois à Rome pour parler avec le Pape au sujet de cette Consécration, et le plus éminent chef religieux de l’Occident lui répondit seulement : « Ne parlons pas de Fatima ! » Pourtant, quelques années plus tard, Poutine envoya des représentants à Rome pour se renseigner en profondeur sur Fatima auprès du Père Gruner, qui a déclaré par la suite qu’enseigner ces Russes avait  été l’une des choses les plus importantes qu’il ait faite durant toutes les années de sa croisade pour Fatima.

Pape François, Consacrez la Russie ! Évêques Catholiques du monde entier, faites pression sur lui pour qu’il Consacre la Russie ! Lecteurs, pratiquez la Dévotion des Cinq Premiers Samedis du mois pour obtenir cette Consécration !

Kyrie eleison.

François, des millions d’âmes en hibernation

Vous supplient : « FAITES cette Consécration ! »

COMMENTAIRES ELEISON  768  (2 avril 2022) :  LA RUSSIE A-T-ELLE ÉTÉ CONSACRÉE ?

La Mère de Dieu est apparue plusieurs fois dans la première partie du 20ème siècle aux trois enfants de Fatima, notamment sœur Lucie, pour promettre à l’Église et au monde une période de paix si le Pape et les évêques catholiques consacraient la Russie à son Cœur Immaculé ; depuis, les catholiques ont attendu avec impatience cette Consécration. Plusieurs papes ont fait des consécrations pour remplir sa demande : Pie XII, en 1942, pendant que la 2ème Guerre Mondiale faisait rage, Paul VI vers la fin du second Concile du Vatican ; Jean-Paul II trois fois en 1981, 1982, et 1984, date à laquelle une remplaçante de Sœur Lucie déclara que la consécration avait été enfin validement accomplie – mais qui peut oser affirmer qu’une période de paix ait suivi la consécration de 1984 ? Ainsi, une guerre ouverte entre la Russie et l’Ukraine a poussé le pape François à accomplir de nouveau une consécration, il y a quelques jours. Cette consécration est-elle valable cette fois ?

Deux grandes considérations au moins suggèrent que le pape François, le 25 mars, n’a pas plus accompli ce que Notre Dame a demandé à Fatima que ses trois prédécesseurs. Remarquez bien que ces six consécrations ne sont pas nécessairement sans valeur, parce qu’« il faut savoir faire de la limonade quand on vous offre des citrons » et Notre Dame aura su trouver une manière de récompenser, au moins au motif d’une certaine bonne volonté, les quatre papes qui ont tenté de lui consacrer la Russie. Par exemple, en 1942, la consécration de Pie XII, même si elle n’a pas apporté une cessation subite de la 2ème Guerre Mondiale, cependant, avec El Alamein et Stalingrad, les flots de la guerre ont commencé à se retirer et nous avons eu la « paix » de la Guerre Froide. Ce dont le monde a besoin aujourd’hui c’est d’un pape qui ait assez de vraie Foi en Notre Dame pour faire exactement ce qu’elle a demandé et Lui laisser le soin de régler Elle-même les problèmes politiques suscités.

Dans leurs consécrations, les Papes ont eu peur d’avoir à mentionner la Russie par son nom, par crainte d’une rétorsion politique. Ainsi, dans le texte de François en la fête de l’Annonciation, l’humanité était visée d’abord en général, et la Russie et l’Ukraine ensuite seulement en particulier. Mais ce n’était pas ce que Notre Dame a demandé, parce que c’est la Russie qui a lancé sur le monde les démons du Communisme, et c’est la Russie qui répandait en 1940 ses erreurs sur tout le globe. En 2022, la Russie peut sembler ne plus être un pays communiste et on relève un renouveau religieux qui est une réaction contre le Communisme – 72 ans (1917-1989), cela a suffi ! Mais selon quelques observateurs, elle est encore un pays païen par bien des aspects. Donc, il lui faut sans doute une Consécration spéciale, surtout si ce pays doit aussi jouer un rôle spécial dans le sauvetage à venir de la Chrétienté, comme d’autres observateurs le pensent. En résumé, quand Notre Dame a voulu une Consécration spéciale de la « Russie », Elle savait ce qu’Elle voulait dire : Elle n’a pas voulu dire « l’humanité. »

L’autre grande raison pour laquelle la consécration de François n’est pas adaptée est qu’elle vient du chef de file de la nouvelle église de l’homme-roi. Cette église est comme un coucou dans le nid de la vraie Église qui est celle du Dieu-Roi. Donc les vraies consécrations sont centrées sur Dieu, sur la manière dont nous L’avons offensé, sur la manière dont nous regrettons de L’avoir offensé et sur la manière de réparer sérieusement et d’un ferme propos, parce que nous L’avons offensé. L’Écriture contient un magnifique exemple de ce centrage sur Dieu, dans la prière du prophète Daniel (9, 3-19).Voyez comment sonne le texte de François : en comparaison, quelle légèreté ! L’accent est mis sur les souffrances des hommes, presque comme si la paix était le bien absolu et la guerre le mal ultime. Cette manière de voir les événements, très répandue aujourd’hui et « politiquement correcte », est typique de l’homme moderne. Mais elle rate totalement son but parce qu’au fond elle ne met pas Dieu à la première place. On ne peut pas accuser le pape François de ne pas avoir fait appel à la Vierge Marie. Mais cet appel reste profondément celui d’un humaniste.

Sans doute la Vierge Marie est compréhensive. Mais Elle doit aussi être déçue, car Elle sait précisément toute la souffrance qui est suspendue au-dessus des têtes de tous les humains, et comment celle-ci aurait pu facilement être évitée si seulement à n’importe quel moment de ces 90 dernières années, Sa demande avait été efficacement accomplie. Depuis des décennies, Ses images et Ses statues ont laissé échapper des larmes d’eau – et de sang. Continuons à prier pour la Consécration de la Russie.

Kyrie eleison.

Savons-nous comment nous offensons le Bon Dieu ? —

Le châtiment qui vient sera vertigineux !

COMMENTAIRE ELEISON 769  (9 avril 2022) : GETHSÉMANI ET LA PASSION DE L’ÉGLISE

Beaucoup de Catholiques font une comparaison entre la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ, qui L’a conduit à Sa crucifixion et à sa mort, et l’actuelle détresse pré-apocalyptique de l’Église Son Corps Mystique, qui mène à l’Apocalypse et à la fin du monde. « Les meules de Dieu broient lentement mais broient très finement » : le proverbe n’a sans doute jamais été aussi vrai, et signifie que la justice de Dieu est lente (mais en même temps infiniment précise dans son application). Conclusion : la fin du monde n’est pas pour demain ni même pour après-demain. Le monde doit durer encore plusieurs dizaines d’années. Néanmoins les menaces d’aujourd’hui, par exemple la famine et la guerre mondiales, projettent déjà la lumière de leur urgence sur le récit évangélique des souffrances de Notre Seigneur, lesquelles doivent tout spécialement être contemplées durant le temps de la Passion. Voici quelques citations de Saint Marc 14, 26-38 :

26. Après le chant de l’hymne, ils s’en allèrent au mont des Oliviers. Alors Jésus dit à ses Disciples : « Je serai pour vous tous une occasion de chute, car il est écrit (Zach 13, 7) : “Je frapperai le pasteur, et les brebis seront dispersées.” » Existe-t-il une citation plus lumineuse sur la situation présente de l’Église Catholique ? Le monde aurait-il pu être dans le chaos où il est, si les Catholiques n’avaient pas perdu la tête ? Les Catholiques auraient-il pu autant perdre la tête si leur pasteur et Pape n’avait pas été frappé par sa Pachamama et son incompréhension, pour ne pas dire sa haine, de la Tradition Catholique ? Jésus permet que Ses Papes soient frappés, comme Il s’est laissé Lui-même frapper.

29. Pierre lui dit : « Quand tous vous abandonneraient, moi je ne vous abandonnerai pas » Pierre est un homme bon, totalement dévoué à Notre Seigneur, courageux comme pas un autre, avec une confiance totale en lui-même, et c’est bien là son problème. Combien de Catholiques depuis Vatican II ont eu une totale confiance dans leur propre fidélité à Notre Seigneur – et ont fini par perdre leur esprit Catholique, au fur et à mesure que la crise de l’Église s’éternisait ? Les successeurs mêmes de Mgr Lefebvre à la tête de la FSSPX sont persuadés de ne pas s’être égarés – et pourtant ? La « Résistance », comme on l’appelle, n’a pas non plus la garantie d’être infaillible, quand c’est l’unique Église de Notre Seigneur qui possède seule cette promesse. Chers confrères, ayons un peu d’humilité.

35. S’étant un peu avancé, il se jeta contre terre ; et il priait que cette heure, s’il se pouvait, s’éloignât de lui. Et il disait : « Abba (Père), tout vous est possible, éloignez de moi ce calice ; cependant, non pas ma volonté, mais la vôtre ! » Dans le monde actuel, nombre de Catholiques subissent déjà une telle pression qu’ils ne se retiennent à la foi que du bout des doigts, et comme la pression s’alourdit encore et encore le nombre de ces Catholiques ne fait qu’augmenter. Qu’ils puisent quelque consolation dans l’exemple du Divin Maître. Ils ont pleine légitimité à demander au Bon Dieu d’être soulagés de ce poids, et en effet le Bon Dieu peut toujours accéder à cette demande, mais seulement à la condition qu’ils acceptent Sa volonté divine sur eux. Par exemple, Dieu peut faire dépendre de leur propre exemple de persévérance dans l’épreuve, la foi et la persévérance de nombreuses autres âmes. Il me laisse le libre arbitre qui suffit pour L’abandonner, si je trouve que le chaos dans le monde est trop pour moi – aujourd’hui ou demain. Mais où serions-nous, vous et moi, si Jésus avait refusé la formidable épreuve de sa Passion ? Nous n’aurions eu aucune possibilité d’entrer au Ciel. Seule Sa mort sacrificielle à rouvert les portes du Ciel, closes depuis le péché originel. Il faut que je porte la Croix que Dieu m’envoie, quelle qu’elle soit.

37. Il vint ensuite et trouva ses disciples endormis ; et il dit à Pierre : « Simon, tu dors ! Tu n’as pu veiller une heure ! Veillez et priez afin que vous n’entriez point en tentation. L’esprit est prompt, mais la chair est faible. » Comme l’a sagement relevé un commentateur, Notre Seigneur n’a pas seulement dit « Priez », ni même « Priez et veillez », mais « Veillez et priez. » Mais comment se peut-il que veiller vienne avant la prière ? Parce que si je ne veille pas, en d’autres termes si je ne reste pas éveillé, je m’endormirai et ne prierai plus, comme ont fait les trois Apôtres. Combien d’âmes aujourd’hui sont confortablement engourdies et facilement endormies ! Nous devons rester éveillés et observer les évènements dans le monde, par lesquels Dieu parle, parce que tous surviennent sous Son contrôle. Et combien plus d’évènements fera-t-Il bientôt surgir, pour réveiller le plus grand nombre d’âmes possible…

Kyrie eleison.

« Le juste vit de la Foi. Il voit grâce à elle

Tout ce que fait Dieu  pour mener les âmes au ciel.

COMMENTAIRES ELEISON 770 (16 avril 2022) : RÉSURRECTION  –   CITATIONS

Dans le Nouveau Testament, les quatre Évangiles contiennent beaucoup moins de pages sur la Résurrection de Notre Seigneur que sur sa Passion, parce que sa Passion a  été le but et le sommet de son Incarnation. « Je dois encore être baptisé d’un baptême, et quelle angoisse en Moi jusqu’à ce qu’il soit accompli ! (Lc 12,50) Ces paroles ont trait à sa Passion sans laquelle il n’y aurait pas eu de Résurrection. Par la Passion, Il a gagné Sa victoire sur la mort, par sa Résurrection, Il a manifesté cette victoire. Par Sa Passion, Il a triomphé du mal et causé notre rachat. Par sa Résurrection, Il a manifesté le bien qu’Il nous a acquis et comblé la mesure de notre salut. Mais les hommes blessés que nous sommes sont inclinés à éviter la souffrance pour en goûter seulement les fruits : ainsi, la Néo-église remplace sur les croix Jésus souffrant par le Meswsie ressuscité. Mais les Évangiles insistent sur les racines pour mieux assurer les fruits. Ceci étant dit, voici une citation de tous les quatre Évangiles sur la Résurrection de Notre Seigneur.

Mt 28, 18 : quelques-unes des dernières paroles de Notre Seigneur, notées par saint Matthieu juste avant l’Ascension. « Toute autorité M’a été donnée dans le Ciel et sur terre, » et non pas à Moïse, Bouddha Mahomet ou Marx ou tout autre chef des nombreuses fausses religions des hommes. Et le Christ ne parle pas ici comme Dieu, car en tant que Dieu Il possède déjà cette autorité. Si cette autorité Lui a été donnée, elle n’a pu Lui être donnée qu’en tant qu’homme. Une affirmation aussi étonnante est soit absurde, soit vraie. Mais si le Christ l’avait contredite, Il aurait été un menteur, comme ses ennemis (cf. Jn 8, 55). C’est cette Autorité qui distingue la vraie Église Catholique de la Néo-église et de toutes les autres fausses religions ou églises sur terre. Cette Autorité divine unique descend de Dieu seulement à travers Son Vicaire sur terre, le Pape de Rome. Dieu restaurera nécessairement le Pape pour restaurer l’autorité de Son Église.

Mc 16, 16 rapporte également des paroles de Notre Seigneur juste avant son Ascension : « Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. » Il s’agit ici encore d’une affirmation étonnante qui est soit absurde, soit vraie. Et si elle est vraie, alors est absurde tout l’œcuménisme issu de Vatican II – qui veut que les hommes puissent être sauvés en dehors de l’Église Catholique. Des hommes peuvent être sauvés par Notre Seigneur DANS les fausses religions, mais jamais PAR les fausses religions. Ces mots sont durs à entendre ? La question n’est pas de savoir s’ils sont durs, mais s’ils sont vrais. Je ne sauverai pas mon âme en me berçant d’illusions pieuses. Purement chimérique est l’idée que je puisse obtenir le ciel du Christ en ignorant le Christ, ou en ignorant la seule et unique Église qu’Il a instituée pour continuer Son Incarnation sur terre après qu’Il fût monté en Personne au Ciel.

Lc 24, 25 : le Christ ressuscité réprimande les deux pèlerins d’Emmaüs pour leur lenteur à croire. « N’était-il pas nécessaire que le Christ souffrît pour entrer ainsi dans Sa gloire ? » Nous qui sommes humains, nous refusons de croire qu’il soit nécessaire de souffrir quoi que ce soit, mais Saint Thomas d’Aquin (3a, q. 69, a. 3) donne trois raisons pour lesquelles le baptême ne supprime pas les souffrances de cette vie : 1o pour que les Chrétiens puissent partager la Passion du Christ ; 2o pour qu’ils aient à lutter en vue de mériter la vie éternelle ; 3o pour que la vie chrétienne ne soit pas qu’une manière d’éviter les souffrances sur cette terre. La souffrance a son utilité.

Jn 20, 29 : le Christ ressuscité vient tout juste de guérir l’apôtre Thomas de son incrédulité, en le laissant toucher les plaies de la crucifixion. « Tu (Thomas) as cru parce que tu as vu. Bienheureux celui qui croit sans voir. » Souvent, 2000 ans après la vie du Christ sur terre, nous sommes tentés de penser : si seulement je L’avais vu en chair et avais vécu avec Lui comme ses Apôtres, comme il serait plus simple de croire en lui ! Mais notre foi n’aurait pas la même valeur. Croire en Lui sans « l’évidence scientifique » est bien plus méritoire pour le ciel, comme le rappelle Notre Seigneur à saint Thomas. Croire en Dieu n’est pas croire en une absurdité, loin de là ! Mais croire en Lui seulement avec l’aide de cette « preuve physique » c’est appauvrir notre foi de cette confiance en Dieu qui fait, en grande partie, le mérite et la valeur de cette foi. Et si nous souffrons mais continuons à croire, la foi acquiert encore plus de mérite.

Kyrie eleison.

La foi nous protège de beaucoup d’illusions,

Mais s’envole qui croit à la Résurrection.

COMMENTAIRE  ELEISON  DCCLXXI  (23 avril, 2022) :  MARXISME = RELIGION

« Les coups blessent, les mots glissent » : la formule n’est pas toujours vraie. Les mots ont un  pouvoir bien à eux de détruire l’ennemi en le flétrissant. À cet égard et sans conteste, le mot antisémite est vainqueur toutes catégories, encore que ces derniers temps, le mot raciste lui donne du fil à retordre. Mais d’où peut donc bien venir cette obsession actuelle pour la race, et pourquoi est-il devenu si mal porté d’être raciste ? James Lindsay, 43 ans, américain, est auteur et critique culturel. Comme on peut s’y attendre d’un homme de sa génération, il a attrapé la pensée gauchiste avec son biberon, et en a été nourri depuis. Mais voici qu’à l’instar de Dostoïevski et de Soljénitsyne en leur temps, il commence à passer de l’autre côté du miroir : en deux leçons, Lindsay explique clairement comment la « race » a pris aujourd’hui une importance exorbitante.

Dans sa première leçon, Lindsay montre comment le marxisme devrait plutôt s’appeler Marxienté, car il est l’ersatz chimiquement le plus pur de la Chrétienté. Lindsay dit que tout ceci apparaît très clairement dans les Manuscrits de 1844 de Marx, qui annoncent le Capital de 1867, mais ces Manuscrits seraient beaucoup plus importants et intéressants. Dans sa seconde leçon, Lindsay montre comment le système philosophique de Marx, en tant que successeur du subjectivisme de Kant et de l’évolutionnisme de Hegel, est en évolution perpétuelle, de sorte que dans la Révolution Communiste, cette évolution perpétuelle n’est pas seulement une option, mais comme l’a dit Lénine, elle est nécessitée par l’évolution même des circonstances à chaque époque. Et c’est un autre penseur Juif, Herbert Marcuse (1898-1979), qui, au milieu du 20ème siècle, a montré avec succès que la classe ouvrière, comme levier de la Révolution, était dépassée et devait être remplacée… par la race ! D’où l’importance quasi-religieuse de la race comme moyen de continuer à subvertir le monde.

Une religion pour subvertir le monde ? Oui : c’est le Communisme, dont Winston Churchill disait qu’elle était « la Chrétienté armée d’une hache de guerre », et Pie XI, « le messianisme du matérialisme ». Vers 1851, le poète anglais Matthew Arnold (1822-1888) entendait dans le ressac, sur la plage de Douvres, « le long grondement mélancolique, de la Foi qui se retire du monde. » Au fur et à mesure que la Chrétienté reculait comme une marée descendante, apparaissait un immense vide dans les esprits des hommes et dans leurs vies. Ce vide a dû être rempli par quelque chose ou, comme a dit Chesterton, par n’importe quoi, mais de préférence quelque chose qui semblerait au moins capable de combler les mêmes besoins humains que la Chrétienté comblait. Et pour Lindsay c’est précisément ce que le marxisme a fait et fait encore. Car Marx a proposé bien plus qu’une simple théorie politique et sociale : il a tracé les contours d’une théologie, avec une théorie exhaustive de la nature humaine. Dressons une liste des différents thèmes essentiels à la Chrétienté, pour voir comment Marx les a remplacés :

La Chrétienté a un Dieu qui fixe un but et une fin à ce monde ; Son être est réel et stable (ontologie), et connaissable (épistémologie) ; il existe un royaume de Dieu qu’on peut obtenir au Ciel, mais sur la terre le Jardin d’Éden a été perdu par le péché originel, avec tous les péchés qui s’ensuivent ; cependant il existe, venant du Ciel, un rachat du péché par Jésus-Christ, notre Sauveur et Rédempteur.

Et voici ce que dit Marx. Il se débarrasse de tout Dieu réel, et Le remplace par l’homme. La religion est « l’opium du peuple ». Dans l’ontologie marxiste, l’être peut être réel mais il ne peut en aucun cas être stable, parce qu’il est en constante évolution (cf. Hegel). Il n’est pas objectif car il est connaissable seulement subjectivement (cf. Kant). Pour autant, la vie de l’homme sur cette terre a un but et une fin, qui est le triomphe de la Révolution socialiste par laquelle tous les hommes vivront dans l’harmonie Communiste, recréant le Royaume de Dieu et le jardin d’Éden, mais sur terre. Le péché originel qui vicie toute société non-socialiste est la propriété privée, parce qu’elle crée la division du travail, engendrant à son tour des relations sociales de domination, d’exploitation et d’aliénation. Donc le Communisme doit abolir la propriété privée (cf. Klaus Schwab) et toutes les distinctions de classe. La rédemption universelle adviendra aussitôt qu’on n’aura plus besoin du mécanisme de l’État pour établir l’égalité universelle. En attendant, tous les hommes doivent se ranger du côté de la Révolution, et travailler avec elle et pour elle, afin d’établir le paradis sur terre, où l’homme sera Dieu.

Vous pouvez voir M. Lindsay à l’adresse électronique suivante (transcription en anglais seulement) : https://www.theepochtimes.com/james-lindsay-the-roots-of-the-new-race-based-marxism-gripping-the-west-part-1_4285075.html et vous reporter au numéro des Commentaires de la semaine prochaine pour la deuxième partie de son argument sur les racines du racisme d’aujourd’hui.

                                                                                                                      Kyrie eleison

Le cœur du système de Marx est le mépris

De Dieu. Les hommes, quand l’auront-ils bien compris ?

COMMENTAIRES  ELEISON  772  (30 avril 2022)  –  LE  MARXISME  RACIAL

La semaine dernière, ces Commentaires ont essayé d’expliquer comment les mots « raciste » et « racisme » étaient dernièrement devenus presque aussi mortels que les mots « antisémite » et « antisémitisme » ; ceci fut l’occasion d’exposer l’argument montrant comment le Marxisme pouvait être renommé « Marxienté », parce qu’il avait été conçu comme un substitut de la Chrétienté. Si donc l’antiracisme actuel n’est qu’une métamorphose du Marxisme, ceci explique pourquoi le « racisme » inspire une horreur quasi-religieuse aux libéraux qui sont quasiment partis en croisade pour le faire disparaître. Croisade ? Oui, car les libéraux se battent pour remplacer dans l’univers entier, l’ordre de Dieu par l’ordre de l’homme, et Dieu par l’homme. Les papes du 19ème siècle enseignèrent que c’était l’adoration de la fausse liberté, le libéralisme, qui ouvrait la voie au Marxisme.

Comment James Lindsay, auteur et critique culturel américain, présenté la semaine dernière, a-t-il montré que l’antiracisme était un nouveau masque du Communisme Marxiste ? (v. theepochtimes.com/James Lindsay). Le fondement du Marxisme est le matérialisme athée, c’est-à-dire que Dieu n’existe pas et l’homme doit prendre la place qu’Il avait dans la Chrétienté. La religion n’est que « l’opium du peuple ». Le péché qui est responsable de tant de misères dans la société n’est plus le péché originel d’Adam et Ève, mais la propriété privée, parce qu’en créant une division du travail, elle engendre l’inégalité chez les hommes par des relations sociales de domination, d’exploitation et d’aliénation. En conséquence, le Communisme recréera le paradis, mais sur terre et non au Ciel, en abolissant la propriété privée et en restaurant l’égalité entre tous les hommes. « Ouvriers de tous les pays, unissez-vous ! » et ensemble nous abolirons les différentes classes d’hommes. D’où la lutte des classes conjointe au Communisme.

Au 19ème siècle, cette lecture de la société avait une certaine justification dans la réalité, dans la mesure où capital et travail étaient par trop divisés, et que les ouvriers étaient exploités par des capitalistes ne cherchant que le profit. Mais les Papes, surtout Léon XIII dans son encyclique Rerum Novarum de 1891, firent que les capitalistes comprirent qu’il était dans leur propre intérêt de s’occuper des ouvriers, et une conduite plus sage prévalut. En Occident, la classe ouvrière fut bien mieux considérée par la suite, avec le résultat que la prospérité des ouvriers ne les rendait plus fiables comme levier pour la Révolution. Or le niveau de vie des ouvriers n’avait jamais été le vrai but du Communisme, mais simplement un moyen de renverser ce qui restait de l’ordre Chrétien, pour frayer un chemin au triomphe de l’ordre des hommes. Il fallut donc trouver un nouveau levier.

Et celui-ci fut la trouvaille du philosophe germano-américain Herbert Marcuse (1898-1979), le plus influent des Marxistes du 20ème siècle. Il avait dans la moelle de ses os le même instinct Révolutionnaire anti-Chrétien que Karl Marx, qui était fils d’un Rabbin. Marcuse se sentait trahi par la classe ouvrière parce que cette classe rejoignait massivement la classe moyenne. Où pouvait-il bien trouver une nouvelle inégalité, exhalant un violent parfum d’injustice, qui pourrait enflammer d’enthousiasme pour la Révolution, et constituer un levier capable de renverser l’ordre social présent, pour ouvrir la voie au Nouvel Ordre Mondial ? Son choix se porta sur la race. Il se tourna, selon ses propres termes, vers la « population des ghettos », en vue de la faire diriger par des étudiants spirituellement sous-alimentés par le matérialisme de leur « universités » Occidentales, et donc avides d’une nouvelle religion : le Nouvel Ordre Mondial  Communiste.

Ainsi naquirent le marxisme identitaire, la politique identitaire, la mobilisation gauchiste des étudiants blancs, « Black Lives Matter » pour détruire les cités des hommes blancs et leur créer un sentiment de culpabilité. Ainsi naquirent le mépris pour tous ceux qui, désormais à droite, avaient trahi le Communisme ; le politiquement correct et la sacralisation d’une censure propre à empêcher la possibilité même d’une pensée de droite ; la « culture de l’annulation » actuelle, parce qu’on ne peut plus accorder la moindre tolérance démocratique à une quelconque résistance au gauchisme, parce que cette résistance n’a pas même le droit d’exister… et ainsi de suite, sans fin. Voilà les racines de l’antiracisme du Meilleur des Mondes d’aujourd’hui.

Tout cela arrive parce que l’humanité a tourné le dos au vrai Messie et s’est tournée plutôt vers les experts en fabrication des faux messianismes, l’un après l’autre. L’humanité devra apprendre à ses dépens que c’est la Vérité qui compte. « Je suis la Voie, la Vérité et la Vie, » dit Notre Seigneur (Jn.

                                                                                                                      Kyrie eleison

Seigneur Dieu, sauvez votre peuple qui se perd ;

Pardonnez-nous, brebis noyées dans la matière.

COMMENTAIRE  ELEISON  773  (7 mai 2022) : LE  SOI-DISANT  « RACISME »

Récapitulons les deux derniers numéros de ces Commentaires (23 et 30 avril) : si aujourd’hui le « racisme » a une importance telle qu’il va contre tout sens commun, c’est parce que le Marxisme est une religion de substitut, et que la lutte contre le « racisme » n’est que son nouveau visage. Mais ce qui n’est « qu’un nouveau visage » n’en présente pas moins dans les rues l’aspect d’une vraie croisade, exemple : « Black Lives Matter ». Pourquoi les communistes, chauffés ou réchauffés, se comportent-ils toujours comme des croisés ? Cette question touche à une réalité religieuse qui mérite – pour leur bien – toute notre attention. (En fait, seuls les hommes qui possèdent un peu de sens du vrai Dieu comprennent adéquatement notre monde moderne athée).

L’homme est une créature spirituelle. Les deux ordres d’êtres qui lui sont supérieurs, Dieu et les anges, sont purement spirituels ; les trois ordres qui lui sont inférieurs : animaux, végétaux et minéraux, sont purement matériels ; l’homme seul est à la fois spirituel par son âme et matériel par son corps. Être spirituel par son âme, lui seul parmi tous les animaux matériels possède l’intelligence et la raison, et par sa raison, le libre-arbitre. S’il était privé d’intelligence, il ne pourrait pas commander aux autres animaux, comme Dieu le lui a ordonné de le faire (Gen 1, 26), et comme visiblement il peut le faire. Si ce n’était pas le cas, les animaux plus forts et plus féroces que l’homme n’en auraient fait qu’une bouchée depuis longtemps. Mais le fondement authentique du Marxisme et du Communisme est le matérialisme athée, c’est-à-dire le refus d’un quelconque Dieu, d’un esprit au-dessus de la matière, et du libre-arbitre. Voyez la toute première erreur de notre âge matérialiste, condamnée en 1864 par Pie IX dans son Syllabus des Erreurs qui condamne 80 erreurs modernes.

Parce que « c’est Dieu qui nous a fait, et non nous-mêmes » (Ps 99, 3), alors nous sommes des créatures spirituelles, que  cela nous plaise ou non. Créatures sorties des mains de Dieu, et destinées par Lui à aller vers Dieu, avec nos âmes spirituelles et immortelles seules capables, par le droit usage de notre libre-arbitre spirituel conjointement avec nos corps matériels ici-bas, de jouir là-haut de Son Ciel spirituel pour toujours. Donc, la réelle dignité de l’homme ne consiste pas tant dans cette simple possession du libre-arbitre, mais dans son usage droit. Mais par orgueil, l’homme refuse sa destinée spirituelle au Ciel car il devra y être soumis à Dieu. Ainsi s’explique sa prétention à n’être qu’un simple être matériel n’ayant pas à obéir aux Dix Commandements de Dieu.

Mais aucun homme qui ait jamais vécu n’a conçu lui-même sa propre nature (Ps 99, 3), et donc, même quand il prétend n’être que matière, il reste spirituel, avec cet instinct donné par Dieu qui lui fait pressentir la vie au Ciel, sans mariage (Mc 12, 25), sans race (Gal 3, 28), sans aucune sorte d’inégalité blessante, mais où « le Christ sera tout en tous » (Col 3, 11). Au ciel toutes ces irritantes inégalités, propres à la vie sur terre, s’effaceront devant la Gloire Divine de l’infinie variété des êtres humains bénis vivant en harmonie avec Lui – et entre eux.

Mais ici s’élève un problème insoluble pour les sans-Dieu que nous sommes. Nous tournons le dos à Dieu, mais nous ne pouvons cesser de désirer ces liberté, égalité, fraternité et immortalité qui viennent de Lui, et qui sont inscrites dans la nature spirituelle de nos âmes. Ainsi nous nous efforçons de faire entrer dans la brièveté de nos vies mortelles, la satisfaction de nos aspirations immortelles qui ne peuvent être comblées que dans Sa vie sans fin. Autant faire rentrer une pinte dans un verre à demi : impossible ! La vie moderne est pleine d’exemples de ces hommes à la poursuite de cette satisfaction par des moyens totalement impropres. « Vous nous avez fait pour Vous, Seigneur, et notre cœur est inquiet jusqu’à ce qu’il repose en Vous » (Saint Augustin).

Il fut un temps où les employeurs ne se privaient pas d’avertir, dans les annonces d’emploi : « Juifs, noirs et femmes s’abstenir. » Les Juifs peuvent en vouloir aux Blancs d’avoir dirigé le monde ; les Noirs s’indigner du fait que beaucoup de gens les regardent de haut ; les femmes en vouloir à l’homme d’être le chef de famille. Mais qui blâmer ? Principalement les Blancs qui ont reçu de Dieu les dons nécessaires pour enseigner aux Juifs le Nouveau Testament ; aux Noirs leur dignité devant Dieu ; et aux femmes leur véritable rôle dans la famille. Mais en abandonnant Dieu, les Blancs se judaïsent eux-mêmes ; ils voient les Noirs déchirer leurs cités ; et ils s’efféminent. La véritable solution à ces problèmes et à tant d’autres est claire : les Blancs doivent commencer par revenir à Dieu.

                                                                                                                      Kyrie eleison

« Les Vies Noires comptent. » Sûr ! Mais c’est seulement

Au Ciel que Dieu récompensera leurs tourments.

EC 774 (14 mai 2022) – LA CLARTÉ D’UN VIGANÒ

Ah, si seulement l’Église notre Mère avait un peu plus de pasteurs comme Mgr Viganò ! Elle en avait beaucoup autrefois. Mais la largeur et la clarté d’esprit de cet archevêque unies à sa foi courageuse, forment un alliage devenu rare dans le clergé Catholique, depuis que ce dernier a permis aux délires du monde moderne de le contaminer à Vatican II (1962-1965). Vous trouverez ci-dessous, résumé comme d’habitude, un entretien qu’il a donné à la chaîne de télévision italienne Canale Italia le mois dernier. Une traduction française de l’entretien tout entier se trouve sur Médias-Presse-Info (https://www.medias-presse.info/transcription-de-lentretien-video-donne-par-mgr-carlo-maria-vigano-au-dr-armando-manocchia-pour-canale-italia-le-2-avril-2022/154815/). Dieu bénisse Médias-Presse-Info !

Mgr Lefebvre fut un des très rares prélats qui, après avoir compris la nature subversive de la révolution conciliaire, voulut la dénoncer. Parmi ceux qui virent le danger, presque personne ne sut comment l’exposer ouvertement. Aujourd’hui nous mesurons tout le mérite historique de Mgr Lefebvre, qui désobéit à la ligne dictée par le politburo conciliaire, et qui établit les prémices d’un retour de l’Église à la doctrine de la Sainte Messe de toujours. Nous faisons face à un coup d’état mondial qui implique à la fois la société profane et l’Église. L’une et l’autre sont infiltrées et contrôlées par des personnes qui utilisent le pouvoir et l’autorité des deux, non pour le bien des institutions qu’ils gouvernent, mais pour leur destruction. Cette crise de l’autorité doit être dénoncée, car ceux qui ont atteint les plus hauts degrés de direction tant des nations que de l’Église, n’agissent que pour subvertir et commettre des crimes.

D’une part, la partie corrompue de la hiérarchie – que nous appellerons par souci de concision, « église profonde » puisqu’elle est soumise à Satan – déteste l’Église comme Corps Mystique du Christ et s’efforce de la détruire. Ceux qui servent le diable se sont engagés dans une opération meurtrière, même si elle est délirante et vouée à l’échec. Mais de même que le Christ est ressuscité, de même son Corps Mystique ressuscitera après sa Passion.

D’autre part, la partie « saine » de la hiérarchie est principalement composée d’évêques et de clercs qui ont cependant accepté les fondements idéologiques de l’apostasie actuelle, puisqu’ils ont accepté le Concile et sa nouvelle liturgie qui dissémine ses erreurs parmi les foules. Ils ne veulent pas que l’Église succombe, mais après 60 ans d’échec ils s’illusionnent eux-mêmes contre toute l’évidence. Ils pensent que le Concile a seulement été mal interprété, que la nouvelle Messe est mal célébrée, mais que l’on peut retourner à une certaine dignité de la liturgie. S’ils ne comprennent pas que c’est le Concile qui a causé ce désastre, et que pour y remédier, il est nécessaire de retourner à la Foi, à la morale et à la liturgie qui existaient avant le Concile, alors à leur insu ils font partie du problème.

Aujourd’hui, sous le pontificat de Bergoglio, leur trahison, consciente ou inconsciente, a été consommée par leur soutien à l’idéologie mondialiste : migrationnisme, néo-malthusianisme, Nouvel Ordre Mondial et Religion de l’Humanité. L’« église profonde » s’est même rendue complice de la « fraudémie » et de la vaccination de masse, malgré la présence de cellules souches issues d’avortement dans les sérums, et l’affaiblissement irréversible du système immunitaire qu’elle cause ; aujourd’hui, l’«église profonde » se tient hypocritement aux côtés du Système, soutenant en Ukraine le pantin de Schwab, Zelenski, contre le président Poutine, qui est le seul chef d’État qui s’oppose à la mondialisation athée et aux principes criminels dont elle s’inspire.

Le Bon Dieu nous aidera avec Sa Grâce, mais il nous demande de faire notre part. Si nous luttons avec le Christ, nous triompherons avec le Christ. Si nous persévérons à ne pas prendre parti, ou pire, si nous nous rangeons du côté de Satan, alors nous tomberons dans les abîmes avec Satan.

                                                                                                                                    Kyrie eleison

Si Vous ne les châtiiez pour leur bien, ô Dieu !

Les hommes ne verraient rien avec Vos yeux.

COMMENTAIRES ELEISON  775  (21 mai, 2022) :  LA RÉSERVE FÉDÉRALE – II

Dans une société sans Dieu comme la nôtre dans l’Occident d’aujourd’hui, les hommes ne veulent pas admettre que la religion gouverne la politique, parce que même si « Dieu » existe, ils veulent ne Lui donner aucune importance. C’est vrai, Il a joué un grand rôle dans la vie des hommes d’hier, mais aujourd’hui on se dira, « L’humanité a grandi, elle est adulte, les hommes n’ont plus besoin de Lui, et les hommes ont pris Sa place. Toute la gloire qui allait à Dieu doit maintenant aller à l’homme, et tout ce qu’Il a besoin de faire, s’Il existe, c’est de dégager avec bonne grâce et de nous laisser seuls. En tout cas, nous pouvons très bien faire sans Lui. »

Hélas pour l’homme moderne ! La vie moderne prouve à chaque instant que nous ne pouvons pas nous passer de Lui ! Il y a un mois ces Commentaires présentaient une brève histoire des trois premières banques centrales des États-Unis d’Amérique, dont chacune fut rejetée par les Américains, avant que finalement la Réserve Fédérale (ci-après : Fed) ne fût créée par un vote du Congrès en 1913, et à partir de cette date la Fed a gagné de plus en plus de pouvoir, jusqu’au point d’être actuellement le maître incontesté de la vie économique et politique des États-Unis. Ce qui était arrivé en 1913, c’est qu’un cartel (coalition de partenaires pour promouvoir un intérêt commun) de banquiers de premier plan se fut réuni pour persuader le Congrès qu’il était dans l’intérêt du pays de leur confier, en tant qu’experts bancaires, mais indépendants de la politique et des politiciens, l’approvisionnement en argent aux États-Unis.

Or, ce transfert ne fut pas sans soulever des contestations à l’époque, et il est toujours contesté depuis, en raison de la vérité d’une citation attribuée à un membre de la famille de banquiers la plus célèbre de toutes, les Rothschilds d’Europe, qui disait : « Donnez-moi le contrôle de l’émission de monnaie d’une nation, et je me moque de qui fait les lois. » Ainsi en 2022, la Fed des États-Unis n’achète pas seulement tous les États-Unis, on peut aussi dire qu’elle achète le monde entier. Car le dollar américain est la chose qui ressemble le plus à une monnaie mondiale, et ainsi la Fed étant maîtresse du dollar peut acheter le monde avant que le dollar ne soit sans valeur. (Juste en pianotant sur un ordinateur, la Fed peut aujourd’hui créer de rien des milliers de milliards de dollars.)

La richesse du monde en échange de quelques impulsions électroniques sur quelques ordinateurs ? C’est tout bonnement irréel ! Non, ce n’est pas irréel. Cela arrive tout autour de nous, aujourd’hui même. Mais comment ceci est-il possible ? Au fond, parce que les peuples matérialistes tout autour du monde adorent la matière, adorent l’argent, et accordent toute leur confiance aux maîtres de la monnaie. Il y eut un temps où ils accordaient toute leur confiance à Celui Qui avait dit qu’il est plus facile à un chameau de passer par le chas d’une aiguille qu’à un homme riche d’entrer dans le Royaume des Cieux (Mt 19, 24). Et Dont la Parole avait révélé que l’amour de l’argent est la racine de tous les maux (1 Tim 6, 10). Et Qui nous avait assuré que si seulement nous recherchions le Royaume de Dieu et Sa justice, toutes ces choses (les besoins matériels) nous seraient également accordées (Mt 6, 33). Mais qui aujourd’hui croit encore en Dieu, à Son Royaume ou à Sa justice ?

N’est-il pas alors évident que les vrais problèmes de la société ont leur source dans les cœurs des hommes, en ce qu’ils croient et en ce qu’ils aiment ? S’ils n’aimaient pas l’argent, la Fed aurait-elle une once du pouvoir qu’elle a ? Un célèbre livre sur la Fed, La créature de Jekyll Island, par G. Edward Griffin passe plus de 500 pages à mettre en pièces la Fed, mais quand il en vient à proposer des alternatives, l’auteur doit admettre (p. 571) qu’il y a un problème « avec tous les schémas impliquant le contrôle de la monnaie par les hommes ». Oui, en effet ! Et ce problème c’est le péché originel, que la tout ce qu’il y a de mieux en politique et en économie ne peut résoudre. Napoléon n’a-t-il pas un jour admis, lui dont les armées commandaient à toute l’Europe, que son propre pouvoir n’arriverait jamais à la hauteur de celui du prêtre ?

Chers lecteurs, oubliez la Fed et ses crapuleries. Si Abraham avait été capable de trouver seulement dix hommes justes dans Sodome, le Bon Dieu aurait épargné entièrement cette cité pécheresse (Gen 18). Si vous et moi profitions de ce calme avant l’orage pour nous efforcer, avec Sa grâce, de devenir des hommes justes, combien d’âmes ne serait-Il pas capable d’épargner dans notre monde méchant ?

Kyrie eleison.

De bonnes institutions sont une aide éprouvée,

Mais à quoi bon si l‘ homme est toujours si mauvais ?

COMMENTAIRES  ELEISON  776  (28 mai 2022) – La  PUISSANCE  du  ROSAIRE

Sœur Lucie – l’authentique d’avant 1957 et non l’imposteur d’après 1967 – dit, parmi tant d’autres choses, que le Ciel avait accordé un pouvoir spécial au Chapelet en nos temps difficiles, pour résoudre tous les problèmes quels qu’ils soient. C’est logique. Dieu est le Bon Pasteur, et Il n’abandonne pas ses brebis à moins qu’elles ne L’aient abandonné en premier, selon la célèbre et très ancienne sentence de Saint Augustin. En voici un exemple arrivé dernièrement dans la boîte de réception de ces « Commentaires » (« Non pas à nous, Seigneur, non pas à nous, mais à Votre Nom donnez la gloire »)

Mon nom est….., et peu de temps après avoir obtenu mon bac, j’ai commencé à être déçu par les dirigeants de l’église luthérienne à qui j’étais censé donner ma confiance. Leur absence de conseil avisé m’a amené à rejeter toute vie de foi. Puis j’ai entendu l’auteur des « Commentaires Eleison » lors d’un entretien au « Caribbean Rhythms Podcast ». Dans la foulée, j’ai regardé tout ce que je pouvais trouver de lui sur la Toile. Grâce à ses enseignements et à son attachement à la réalité de la Foi et de tout ce qui arrive dans le monde, j’ai acheté un chapelet.

Je ne savais pas comment prier le Chapelet et honnêtement je n’avais vu le faire qu’au cinéma ou à la télévision. Je récite le Chapelet tous les jours depuis que je l’ai acheté. Au minimum cinq Mystères par jour. Les résultats de ma prière ont été miraculeux. Ma vie et la vie de tous ceux pour qui je prie semble s’améliorer à tous points de vue. Et tout cela après seulement trois mois d’une prière appliquée. Je suis et serai à jamais rempli de gratitude pour ce qu’on m’a indiqué le Chapelet.

Pour la première fois en vingt ans, je sens que je m’appuie sur le vrai rocher de la Foi qui me guide. Actuellement, j’aide mon père qui a été diagnostiqué d’un cancer de la prostate au stade quatre il y a six mois. Aujourd’hui, on a découvert que son corps était presque entièrement nettoyé du cancer après une seule chimio. Je pense que ceci n’a été possible que grâce à l’intervention de Notre Dame. Je ne peux pas le prouver, mais je sais que c’est vrai. Merci pour ce nouveau départ à la Source de la vérité.

Plusieurs enseignements peuvent être tirés de ce témoignage édifiant.

Tout d’abord, le pouvoir de Notre Dame, qui est surtout à l’œuvre grâce au Chapelet. Si le Ciel disait qu’à partir de maintenant la grâce serait obtenue en marchant sur les mains, nous devrions tous marcher sur les mains autour de chez nous. Si Notre Dame dit, comme à Akita en 1973, qu’au vu des châtiments qui menacent, nous devrions tous prier le Chapelet, pour le Pape, les évêques et les prêtres, alors 1o que nous le comprenions ou non, il n’en reste pas moins que nous devrions nous plier à Sa recommandation ; et 2o si j’avais abandonné la récitation du Chapelet, il n’en reste pas moins que je devrais me plier à Sa recommandation.

Ensuite, la grâce de Dieu est toujours à l’œuvre, même à travers les méandres boueux d’Internet. Dieu n’a toujours pas donné Sa démission. Il est toujours bon pour ceux qui Le cherchent (Ps 9, 11). Même quand il semble qu’une âme sombre dans le péché, étouffée par la vie moderne, désespérée de trouver un peu de bon sens ici ou là, qu’elle ne doute jamais de pouvoir trouver Dieu si elle Le cherche. Que cette âme prenne en mains simplement un chapelet pour voir ce qu’il peut faire.

Et enfin, si quelqu’un veut lutter pour Dieu, pour la famille, pour la patrie, pour le bon sens, contre toutes les forces du Mal qui se déchaînent aujourd’hui, alors qu’il oublie la politique, les études,  l’économie et toute la bande de marionnettes placée là pour nous distraire aujourd’hui, toutes coquilles vides ou presque, et qu’il remette entre les mains de Notre Dame ses Chapelets récités les uns après les autres, et il se retrouvera sur les lignes de front de la guerre gigantesque qui se livre aujourd’hui pour rien moins que la survie de l’humanité. Qu’il essaie le Chapelet et qu’il voie ! Et notez dans vos calepins les dates du 27 au 30 octobre pour la prochaine « Tempête  de Rosaires »  à Walsingham, Norfolk, Angleterre !

                                                                                                                      Kyrie eleison

Toute la politique est devenue vaine.

L’homme n’existe pas qui arrête notre peine !

COMMENTAIRES ELEISON  777  (4 juin 2022) :  RERUM  NOVARUM  –  I

Karl Marx n’a-t-il pas dit que le Communisme pouvait se résumer en une seule expression : « l’abolition de la propriété privée » ? Et Klaus Schwab, Globaliste parmi les Globalistes, n’a-t-il pas dernièrement promis à toute âme vivante que, sous le Globalisme, « vous ne posséderez rien mais vous serez parfaitement heureux » ? Tout ceci ne révèle-t-il pas que le Globalisme est par définition une continuation du Communisme ? Mais pourquoi une telle détestation de la propriété privée ? Parce que ces êtres sans-Dieu veulent mettre un terme à toute société humaine qui ait encore la moindre croyance, ou le moindre respect pour Dieu et ses dix Commandements : 7) tu ne voleras pas ; 10) tu ne convoiteras pas injustement le bien d’autrui. Soit deux Commandements sur dix pour établir le principe de la propriété privée parmi les hommes. La guerre moderne contre la propriété privée est, entre autres choses, une guerre de l’homme moderne contre Dieu.

L’Église catholique défend les intérêts du Bon Dieu, elle défend donc la propriété privée contre les Socialistes, les Communistes, les Globalistes et tous les autres ennemis de la société humaine qui veulent l’abolir. Un des plus notables défenseurs de la propriété privée fut le pape Léon XIII (1878-1903), dans sa célèbre encyclique Rerum Novarum de 1891. À l’heure où les Globalistes athées menacent actuellement de renverser toute la société humaine avec leur « Réinitialisation », jetons un coup d’œil à la défense que ce pape a faite du principe de la propriété privée.

La propriété privée, dit-il (RN 8), est un droit naturel de l’homme qu’il est injuste d’abolir, car cela lèse tant les travailleurs que les propriétaires, tant les États que les gouvernements. Ceci vient de ce que l’homme seul est un animal rationnel parmi tous les autres animaux, ou brutes. Ainsi tous les animaux doivent se nourrir, mais alors que Dieu a pensé à pourvoir en aliments tous les animaux sans raison, Il a donné aux hommes un esprit pour prévoir leur propre avenir. Cela signifie que, tandis que les animaux sans raison utilisent purement et simplement les choses, l’homme non seulement en use, mais peut aussi les posséder. Or, seule la terre peut pourvoir aux besoins futurs et récurrents des hommes. Donc l’homme est d’une nature telle qu’il peut soumettre la terre à sa possession, en d’autres termes : il a un droit naturel à la propriété.

Une objection veut que l’État puisse pourvoir aux besoins de tous les hommes. Léon XIII répond (RN 13) par un autre principe-clé : l’individu est antérieur à l’État (parce que pour qu’un État existe, il doit exister auparavant des individus qui s’assemblent). Une autre objection veut que Dieu donne la terre en commun à l’humanité, autrement dit, il donne toute la terre à toute l’humanité (RN 14) et non à tel ou tel  propriétaire. Léon XIII répond que s’il est vrai que Dieu offre la terre pour servir à tous et pour être possédée par n’importe qui, néanmoins, toute portion particulière doit être possédée par quelqu’un de précis. Autrement les querelles seraient sans fin, de telle sorte que, comme Klaus Schwab l’a très bien compris, l’État devrait intervenir pour exercer un contrôle total.

En outre (RN 15), un homme est par définition plus motivé à travailler sa propre propriété, à l’arroser profondément de la sueur de son front. Le priver de la propriété, c’est le priver de la motivation de la travailler et c’est le frauder du fruit de son travail. L’homme s’attache naturellement à sa terre. Le Socialisme et le Globalisme le coupent tous les deux de ses racines pour mieux le contrôler.

Le droit naturel de l’individu à la propriété est de plus renforcé par les obligations naturelles de la famille (RN 18). De même que la paternité est un droit naturel qui étend un individu comme tête d’une famille, de même la famille, par sa nature, étend le droit de propriété, soit par exemple pour nourrir toute la famille dans le présent, soit pour faire hériter les enfants à l’avenir. L’État ne peut ni ne doit pourvoir à ses besoins (exception faite des nécessités spéciales de familles en détresse), parce que les enfants n’entrent dans la société ou dans l’État que par leur famille, et donc la famille préexistante a des droits et des devoirs préexistants à ceux de l’État.

Ce pape sensé conclut (RN 22) que le socialisme ravagera la société par des troubles, par l’envie, la pauvreté, la misère universelle et l’asservissement. Rendez-vous la semaine prochaine pour voir ce que dit Léon XIII des devoirs de l’État.

Kyrie eleison

Les Globalistes avides de pouvoir amènent

Le Socialisme et sa douleur inhumaine.

COMMENTAIRES  ELEISON  778  (11 juin 2022) :  RERUM  NOVARUM  –  II

En 1891, dans sa fameuse encyclique Rerum Novarum aux évêques catholiques, le pape Léon XIII  fustigea le Socialisme à cause de son opposition radicale à la nature donnée par Dieu à l’homme (Voyez le Commentaire de la semaine dernière). On estima à l’époque que le pape n’était pas l’ami de la classe ouvrière, dont les intérêts étaient soi-disant protégés par le Socialisme. C’était tout le contraire. Toute la seconde partie de l’encyclique donne la vraie solution aux problèmes réels de cette fin du 19ème siècle, pour lesquels le Socialisme s’avéra être une fausse solution. Puisqu’en ce 21ème siècle athée, le monde continue à se laisser séduire par le Socialisme et le Communisme des Mondialistes dans la même guerre contre Dieu, regardons – même brièvement – la vraie solution du pape.

Il dit que cette solution doit venir de trois sources. La première et principale, l’Église catholique. La deuxième, l’État, qu’il appela à jouer un rôle particulier dans la protection des travailleurs. Et la troisième, les associations privées d’employeurs et d’employés, dont il précisa qu’elles devaient jouer un rôle très important. Mais le pape commença par dissiper les solutions chimériques aux problèmes sociaux, solutions qui cherchaient à éliminer tant 1) les inégalités naturelles visiblement inhérentes à tous les hommes que 2) la dureté – qui n’est pas naturelle – de cette « vallée de larmes », conséquence du péché. Les Catholiques savent que les inégalités sont naturelles à la création, qu’elles existent pour refléter la variété infinie du Créateur, et ils savent que la souffrance, la mort et la concupiscence ne sont entrées dans la création que par le péché originel de l’homme.

Ainsi, le Communisme, en promouvant la lutte des classes et la révolte contre toute autorité, n’est pas naturel mais contre-nature. Et l’Église se propose la première de créer l’harmonie des classes et le respect de l’autorité, par ses moyens propres de justice naturelle et de charité surnaturelle. En justice, les ouvriers doivent travailler et respecter leurs employeurs ; les employeurs doivent respecter leurs travailleurs et s’occuper de leur bien spirituel et physique, en particulier en payant un juste salaire qui ne doit pas être déterminé comme le moindre montant qui évite à l’employeur de passer au tribunal. Dans la vision d’éternité de la charité, la richesse est plutôt un obstacle qu’une aide au salut, de sorte que le riche doit partager avec le pauvre, et le pauvre ne pas envier le riche. La foi détruit donc deux erreurs opposées, le Socialisme et le Capitalisme Libéral, en modérant le désir excessif des hommes pour la richesse.

De même pour l’État (RN 46). Sa fonction première est la sauvegarde du bien commun de tous ses membres, non des seuls riches. De fait, les riches peuvent la plupart du temps subvenir eux-mêmes à leurs besoins, tandis que les pauvres peuvent facilement se retrouver dans la misère. Et dans la condition délabrée de la classe ouvrière en 1891, cela signifie que l’État doit intervenir en leur faveur. La loi doit protéger leurs mœurs, leur dignité et leurs conditions de travail, en établissant une protection spéciale des femmes et des enfants et en aidant les ouvriers à devenir des propriétaires. C’est ainsi que l’Église catholique posa les prémices de l’État-providence moderne. Léon XIII fut largement incompris en son temps, mais 40 ans après, Pie XI salua le bien accompli grâce à Rerum Novarum.

Et troisièmement, le pape appela à créer et favoriser toutes sortes d’associations privées, comme les corporations médiévales, où les hommes puissent se rassembler non pas tant horizontalement au sein de la même classe, que verticalement, toutes classes confondues au sein du même métier, pour tirer vers le haut la prospérité de chaque classe. Les associations chrétiennes de cette sorte furent d’un immense profit, mais au lieu de les aider, les États anti-religieux les entravèrent. Que l’on s’occupe spécialement du bien religieux des travailleurs, mais que l’on prévoie aussi leur maladie, leur chômage, leur vieillesse et leurs accidents. Que l’exemple des Catholiques convertisse les Socialistes !

Par cette doctrine sur l’Église, l’État et les associations d’aide aux travailleurs, le Pape prouva qu’il condamnait non seulement le Socialisme mais aussi le Capitalisme Libéral qui, en plaçant la recherche du profit au-dessus du souci des hommes, avait réduit les travailleurs à une grande misère. Mais les Mondialistes reviennent à cette même grave erreur. Profiteront-ils de l’enseignement du pape Léon XIII ? On peut en douter.

Kyrie eleison

Vous voulez guider l’homme ?  Eh bien, la place est prise !

Le Dieu qui l’a fait, lui, a fait aussi l’Église.

COMMENTAIRE ELEISON 779  (18 juin 2022) : TÉMOIGNAGE sur la PUISSANCE du ROSAIRE
 
Je suis né en 1958 et jusqu’en 1988, j’ai vécu dans ma Pologne natale. En 1988 j’ai émigré aux États-Unis et j’y ai toujours vécu depuis. Ma dévotion au Chapelet quotidien a commencé le 5 janvier 2009 dans l’église tenue à Phœnix par les prêtres de la FSSPX, le jour où, pour la première fois depuis 38 ans, j’ai assisté à la messe de toujours, et depuis ce jour j’ai uniquement assisté à la messe tridentine. Le prêtre qui célébrait la messe était l’abbé Burfitt, FSSPX, prêtre dévoué qui m’a beaucoup aidé à retourner à Dieu.
C’est ainsi que mon retour au Chapelet quotidien a coïncidé avec mon retour à la messe tridentine et à la Tradition catholique. Monseigneur Fellay venait de lancer une Croisade du Rosaire pour obtenir la Consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie, et j’y ai pris part avec enthousiasme. Quand la Croisade s’est terminée, j’ai continué mon Chapelet quotidien lequel, avec la grâce de Dieu, est devenu une seconde nature. À côté de cela, j’ai étudié de manière approfondie la situation de l’Église, le rôle du Concile Vatican II, quelques-unes des apparitions les plus récentes de Notre-Dame (La Salette, Fatima, Akita et quelques autres) et surtout j’ai entendu Ses demandes si insistantes de prier le Chapelet quotidien et d’accomplir la dévotion des Cinq Premiers Samedis. Je compris que comme Catholique, je devais y répondre.

Le 30 juin 1877, à Gietrzwałd, à l’occasion d’une des rares apparitions mariales approuvées en Pologne, la première question que posa Justyna, une fille de 13 ans, à Notre-Dame, fut :« Que désirez-vous, Sainte Mère ? » La Vierge lui répondit : « Je désire que vous priiez le Chapelet tous les jours. » En outre, pour nous les Polonais, Notre-Dame a le titre honorifique de Reine de Pologne, elle est notre Reine ! Comme Elle l’a toujours été ! Comment pouvons-nous refuser une demande de notre Reine ? Impossible !
Comment le Chapelet a-t-il changé ma vie ? Il a été une réforme et même « il a littéralement tout changé » : mon emploi du temps quotidien, ma manière de penser et ma vie spirituelle. Mes priorités et mon comportement ont changé. Aujourd’hui le Chapelet est partie intégrante de ma vie, il l’a modifiée d’une manière que je n’aurais jamais pu imaginer. Il me donne la paix intérieure et la distance aux choses du monde. Je crois qu’il m’aide à mieux contrôler mes défauts et mes faiblesses. Il dirige mes pensées, mes désirs et mes intérêts vers les choses célestes, vers le but ultime du Catholique, qui n’est rien de moins que le Ciel. Ce que j’ai remarqué particulièrement, c’est que le Chapelet me donne une force dans mon combat spirituel quotidien contre les tentations, contre toutes ces mauvaises choses qui nous entourent dans ce monde de plus en plus athée. Je suis sûr que c’est Notre-Dame, Médiatrice de toutes grâces, qui m’encourage si généreusement avec les grâces dont j’ai besoin.

Mon retour à la vraie messe et à la Tradition – y compris le retour au Saint Rosaire traditionnel – a aussi provoqué quelques épreuves assez douloureuses dans ma vie. Certains amis Catholiques très proches et des membres de ma famille n’ont pas accepté ce changement. Certains m’ont même traité de  « schismatique ». Au début, je fus assez surpris, mais maintenant j’y suis habitué. Je fais toujours de mon mieux pour les influencer en personne avec la vérité Catholique, mais je fais beaucoup plus confiance aux moyens surnaturels comme la prière et les sacrifices, et j’espère qu’un jour ils sortiront de leurs illusions et reviendront à la Vérité.

Il y a trois mois, mon fils aîné m’a dit qu’il était retourné à l’Église après l’avoir quittée pendant des années, et maintenant il assiste régulièrement à la messe de toujours. Quelle joie quand je l’ai appris !
Continue de prier, me dis-je à moi-même, c’est juste une question de temps… Reine du Très Saint Rosaire, priez pour nous !
Kyrie eleison


Combien d’âmes le Chapelet a sauvées !

Le chemin du Ciel s’ouvre devant les « 
Ave ».

COMMENTAIRE ELEISON  780  (25 juin 2022) : LA FAILLITE DU LIBÉRALISME

Sur le site de la TFP, on trouve un autre excellent article de John Horvat d’il y a un mois intitulé « Alors que le libéralisme vole en miettes, où devrions-nous chercher des solutions ? » (https://www.tfp.org/as-liberalism-crashes-where-should-we-look-for-solutions/ – non traduit en français) Notez bien que ces Commentaires ne sont pas plus d’accord avec tout ce qui paraît sur le site de la TFP que la TFP n’a l’obligation d’être d’accord avec tout ce qui paraît dans ces Commentaires. Cependant, les articles de John Horvat ont une exceptionnelle capacité de mettre en lien ce monde athée avec Dieu, parce que la profondeur de la doctrine de l’Église lui permet de saisir pleinement le spectacle de l’impiété.

La Modernité présente le libéralisme comme le commencement de l’histoire. Avant le libéralisme et ses revendications, il n’y avait rien qu’ignorance et ténèbres. Le libéralisme prend tout le crédit du progrès et de la sécurité du monde moderne. Ainsi, alors que le libéralisme s’effondre et part en miettes, la plupart des libéraux excluent instinctivement de considérer ce qui lui préexistait comme une possible solution.

Or quelque chose d’absolument exceptionnel existait avant le libéralisme. C’était la Chrétienté dite médiévale. La Civilisation chrétienne transforma l’Occident en un modèle de charité et d’ordre. La Chrétienté n’était certes pas parfaite, mais elle reconnaissait et travaillait dans les limites d’une nature humaine déchue. Elle était fermement établie sur la réalité, et non sur la fantaisie. La Chrétienté fut la première Civilisation à multiplier les hôpitaux et les universités. On lui doit le gouvernement représentatif et le règne de la loi. C’est sous son influence que les arts et la musique se sont épanouis.

Le libéralisme a grandi sur les « Lumières » et les horreurs de la Révolution française. Il donna naissance à un siècle de désordre, d’industrialisation massive et de matérialisme. Les mouvements politiques libéraux persécutèrent l’Église, entravant ses libertés et confisquant ses propriétés. Les gouvernements libéraux transformèrent les œuvres charitables de l’Église en froides bureaucraties.

Le libéralisme laïcisa et profana la société en donnant corps à l’illusion de pouvoir vivre dans un monde sans Dieu. La Modernité a payé le prix fort pour maintenir cette fiction. Le système sans-Dieu engendra de terribles guerres et des idéologies contre-nature. Aujourd’hui, le libéralisme est en faillite. Ses contradictions internes détruisent toutes les structures d’ordre restantes. Se tourner vers le libéralisme pour résoudre la crise qu’il a provoquée n’apporte aucun remède. Tout au plus produira-t-il des versions extrêmes de lui-même. Il vaut beaucoup mieux regarder vers ce qu’il y avait avant le libéralisme, et donc retourner aux sources de la Civilisation chrétienne.

La Civilisation chrétienne est née de prémisses bien différentes. Elle travaille avec la nature humaine et non contre elle. Son système fait confiance à des structures organiques qui se développent naturellement et spontanément dans un ordre social orienté vers le bien commun. Cette pratique de la subsidiarité multiplie de manière inouïe les libertés, vu que chaque unité sociale cherche à combler ses besoins et à aider les autres dans ce qui leur manque. Une Civilisation chrétienne n’est pas une tyrannie de Dieu, comme les libéraux n’ont cesse de gémir. Au contraire, le temporel et le spirituel y cherchent à prendre soin de leurs propres et respectives activités et responsabilités. Une telle société quand elle se livre à la pratique de la vertu, peut s’épanouir économiquement et politiquement tout aussi bien qu’elle sert à diriger les âmes vers la sanctification et le salut éternel.

Et pourtant, beaucoup de libéraux préfèrent insister sur la folie qu’un homme puisse être une femme et une femme puisse être un homme, plutôt que d’admettre la réalité merveilleuse de la nature humaine créée par Dieu. Il préféreront plutôt poursuivre un délire que de vivre dans une liberté ordonnée qui se soumet à la loi de la morale naturelle. La seule issue de sortie pour ceux qui croient encore à la vérité, à la Tradition et à Dieu, est de rejeter le mythe libéral et ses prémisses viciées. Le Fidèle a le devoir de chercher les solutions en dehors de la petite cage libérale et de retourner à cette Vérité et à cette Beauté chrétiennes –  toujours ancienne, toujours nouvelle – qui appelle toujours les âmes.

Kyrie eleison

Liberté-de, peut-être… Liberté-pour quoi ?

La liberté-de, seule, est sans Foi ni loi !

COMMENTAIRE ELEISON  781  (2 juillet 2022) : FRANÇOIS, INFATIGABLE DESTRUCTEUR

Jean-Marie Guénois, journaliste français au Figaro, a récemment écrit un article dans lequel il trace un tableau convaincant, hélas, de la manière dont le Pape François ne change rien à sa trajectoire. En voici un résumé.

Rome est dans la tourmente. Il y règne un climat de haute tension qui contraste avec l’image de bonhomie papale véhiculée dans le monde. La Curie Romaine, autrefois redoutée, est régulièrement court-circuitée par François. En 2013, ce dernier a lancé une vaste réforme de la Curie qui entrera en vigueur cette année à la Pentecôte, avec la nouvelle Constitution Apostolique Prædicate Evangelium.

Le changement le plus important consiste à placer sur le même plan tous les dicastères de la Curie Romaine. Ce qui signifie l’abolition des hiérarchies au sein des « ministères » du Vatican. Tous sont considérés comme égaux. La Congrégation pour la Doctrine de la Foi, qui était le dicastère suprême en dignité et en importance, se trouve reléguée derrière le dicastère de l’Évangélisation et juste avant un nouveau ministère de la charité et des actions humanitaires. Tel est le nouvel esprit voulu par le pape : avant de parler de doctrine, l’Église doit être « pastorale », à la manière d’un berger qui prend soin de son troupeau, et non comme un professeur de vertu qui corrige ses élèves.

Autre point-clé, imposé par le pape : le fait qu’un laïc, homme ou femme, puisse désormais diriger un ministère du Vatican. Cette charge était jusque-là réservée à des évêques et des cardinaux, pour des raisons théologiques fondamentales, touchant à la constitution même de l’Église catholique. La Constitution Apostolique promeut également la décentralisation. Le Vatican reste le Vatican, mais il se place au service des conférences épiscopales, structures nationales de l’Église dans le monde. Il ne les coiffe plus. Hormis les questions « de doctrine, de discipline ou de communion de l’Église », les conférences épiscopales pourront décider de questions locales sans en référer à Rome.

Le pape résume sa réforme en un mot : « l’esprit synodal ». On parle d’un esprit « démocratique » et « collectif » inspiré du gouvernement des « églises » orthodoxes et protestantes. François veut insuffler cet esprit à tous les niveaux de l’Église catholique. À cette fin, un Synode spécial sur la « synodalité » a été lancé dans toute l’Église catholique ; il se déroulera en 2022 dans tous les diocèses. François a nommé l’archevêque du Luxembourg, Mgr Jean-Claude Hollerich, au poste-clé de rapporteur du prochain Synode romain sur la « synodalité ». Mgr Hollerich, jésuite, s’est prononcé à plusieurs reprises en faveur d’une évolution du discours de l’Église sur l’homosexualité déclarant que « les positions de l’Église sur le caractère peccamineux des relations homosexuelles sont erronées ».

Le pape a confié à des jésuites slovaques qu’il rencontrait à Bratislava qu’il souffrait de voir s’installer dans l’Église« l’idéologie du retour en arrière ». C’est le combat contre cette « idéologie du retour en arrière » qui a aussi motivé sa décision de donner un coup d’arrêt réglementaire au développement des paroisses qui pratiquent le rite tridentin. « Je continuerai dans cette voie », a-t-il confié à ces jésuites, fulminant contre les jeunes prêtres qui, « aussitôt ordonnés » demandent l’autorisation à l’évêque « de célébrer en latin ». Il faut les faire « revenir sur terre » a-t-il ajouté.

Les listes de « papabili » commencent à circuler à Rome. Il ne s’agit que de spéculations. Elles n’ont jamais contribué à élire un pape. En revanche, une chose est certaine. Avec la prochaine fournée de Cardinaux que nommera François, ce pape aura choisi les deux tiers des Cardinaux du prochain Conclave. Soit, la majorité nécessaire pour élire un successeur. François contrôle tout, au détail près.

                                                                                                                                  Kyrie eleison

Pas d’Église sans Rome, nous le tenons sans faille.

Alors nous gémissons, quand la foi y défaille.

COMMENTAIRE ELEISON  782  (9 juillet 2022) : UN AVERTISSEMENT POUR LE MONDE

L’Avertissement de Garabandal a toutes les chances d’être authentique. Un certain nombre de lecteurs sont déjà bien au fait du sujet, mais ces Commentaires ne peuvent prendre le risque de laisser les autres dans l’ignorance. « Pourquoi ne pas nous en avoir parlé ? » pourraient-ils se plaindre, le jour venu. Tous les humains en vie sont concernés par cet évènement lourd d’enjeu pour le salut ou la damnation de tout un chacun, qu’il le sache ou non, qu’il le veuille ou non. Le lecteur trouvera ci-après 1) un bref rappel des évènements de Garabandal ; 2) la raison pour laquelle les autorités de l’Église n’ont pas donné leur approbation officielle et 3) l’actualité de ces apparitions qui correspondent à notre période comme une clé joue dans sa serrure.

Garabandal est un petit village situé dans les montagnes du nord de l’Espagne, à environ une heure de voiture au sud de Santander, à mi-chemin entre l’est et l’ouest de l’Espagne. C’est dans ce village, entre 1961 et 1965, que la Vierge est apparue quelque 2000 fois à quatre jeunes filles des montagnes. Elles n’avaient que peu voire pas de connaissance ou d’expérience de ce qui se passait dans le monde ou  l’Église. Leur monde était leur village. Le nombre inouï des apparitions suggère à lui seul que ces apparitions étaient d’une importance particulière. Elles comprennent deux Messages solennels, l’un de 1961 et l’autre de 1965 ; trois grandes Prophéties ; le grand Avertissement, le grand Miracle et le grand Châtiment. L’une des quatre voyantes connaît la date exacte du Miracle, et la rendra publique une semaine avant. Par ailleurs, les dates de ces trois événements restent inconnues.

Conchita était à la tête du groupe des quatre jeunes filles. Elle a décrit l’Avertissement à partir de ce que Notre Dame lui a dit. L’Avertissement sera un phénomène purement surnaturel, venant directement de Dieu. Il remplira la conscience de toute personne alors en vie, de telle sorte que chacun se verra tel qu’il est devant Dieu, avec tous ses péchés. À cause de l’impiété du monde, cet Avertissement sera « ressenti comme du feu » par la plupart des gens. Le phénomène ne durera pas, mais certaines personnes, peu nombreuses, en mourront. En revanche, par cette épreuve, tout le monde sera préparé pour le grand Miracle qui suivra. L’Avertissement sera une grande miséricorde de Dieu, car normalement, une âme n’apprend ce qu’elle vaut devant Dieu qu’immédiatement après sa mort, durant son Jugement Particulier, à un moment où elle n’est plus en mesure de revenir sur son état. Au contraire, après l’Avertissement de Garabandal, sauf les quelques morts, chacun sera libre de changer de vie. Quelle est la raison de cet Avertissement ? Dieu veut faire connaître Sa pure Vérité dans un monde totalement livré à la confusion et aux mensonges, pour la consolation des hommes de bonne volonté et la destruction de toute ignorance.

Les autorités de l’Église n’ont toujours pas donné leur approbation officielle aux apparitions de la Vierge à Garabandal. Cela tient autant à l’époque des apparitions qu’à leur contenu. Le Concile Vatican II (1962-1965) a été une gigantesque trahison de la Vérité, de la Foi et de l’Église catholique. Garabandal (1961-1965) a été une gigantesque affirmation de la Vérité, de la Foi et de l’Église catholique. Dans son premier Message solennel, en 1961, la Vierge avertit que « la coupe se remplit ». Dans son Message solennel de 1965, le plus long des deux, Elle dit que « la coupe déborde » et que « beaucoup de cardinaux, d’évêques et de prêtres sont sur le chemin de la perdition, emmenant beaucoup d’âmes avec eux ». Pourrait-il y avoir un résumé plus précis de ce qui s’est passé à Vatican II ? Mais le lecteur peut comprendre que le clergé n’ait pas aimé ce que la Vierge a dit, et qu’il ne compte pour rien Ses 2000 apparitions, destinées à avertir l’Église et le monde que Vatican II était une erreur capitale commise par le clergé.

Enfin Garabandal s’adapte parfaitement à notre monde moderne, comme la clé qui ouvre une porte. Dieu respecte le libre-arbitre des hommes d’Église, et leur permet de se fourvoyer de manière effrayante à l’approche de la fin du monde. L’égarement des pasteurs engendre une immense confusion chez les brebis, catholiques et non-catholiques. Alors, à tous, Dieu offre un Avertissement extraordinaire, qui libère chacun de toute confusion sur son état, avant qu’il n’ait à répondre de manière définitive sur la manière dont il aura passé sa vie. Quelle grâce ! Ce don divin sera confirmé par le grand Miracle, qui doit avoir lieu à Garabandal même, et qui dépassera le miracle du soleil de 1917 à Fatima.

                                                                                                                                          Kyrie eleison

Dieu est bon qui prévoit de nous dire que faire,

Une nouvelle fois, pour éviter l’enfer.

COMMENTAIRE ELEISON  783  (16 juillet 2022) : NOUVEAU TÉMOIGNAGE sur le ROSAIRE

Un autre jeune homme témoigne. Il a été sauvé de l’athéisme grâce au Rosaire – et à quelque contribution de l’auteur de ces « Commentaires ». Notez soigneusement comment  l’« éducation » qu’il a reçue s’est d’abord efforcée de condamner en lui le bon sens, afin qu’il puisse faire place aux stupidités de son propre fonds. On frise le cas d’école. Lisez plutôt ce qui suit :

Je m’empresse de vous écrire pour vous exprimer ma reconnaissance pour votre contenu en ligne et pour soutenir votre message aux Catholiques dans notre monde moderne. Je vis dans le nord de l’Écosse. Après un long chemin de conversion accompagné d’un rejet progressif de la Nouvelle église, j’ai enfin été baptisé cette année lors de la Veillée pascale dans la chapelle de la FSSPX à Édimbourg. À ma connaissance, il n’y a pas de prêtre « Résistant » ici, mais le prêtre de la FSSPX a du bon sens et je l’ai trouvé très dévoué et encourageant.

J’ai beau venir d’une famille libérale, les erreurs doctrinales étaient telles dans ma paroisse que j’ai cessé d’assister à la nouvelle messe. J’ai aussi cessé d’aller à la messe de l’Indult, car les ordinations des prêtres du N. O. M. sont un peu douteuses. En règle générale, cependant, ce n’est qu’après avoir franchi un pas – et donc en pouvant regarder en arrière – que je m’apercevais que les racines doctrinales du problème plongeaient toujours plus loin. Aujourd’hui, je pense voir très clairement le problème de fond. C’est une grande grâce et j’en serais à jamais reconnaissant envers Dieu. Je vois maintenant avec acuité le monde moderne tel qu’il est, et comment il a envahi les hommes d’Église. Je dois cela en grande partie à vos sermons et conférences.

Quel est donc ce problème ? J’ai suivi brièvement un cours de sociologie universitaire pendant ma dernière année de lycée, il y a environ six ans. Je me souviens de la toute première leçon que nous ayons eue : « La Sociologie contre le Bon Sens »… Au secours ! Résumé : le bon sens vient couronner des hypothèses et des stéréotypes ; seules la sociologie et la Science peuvent nous permettre de vraiment comprendre les êtres humains et le monde. J’avais lu l’Introduction à l’idéologie allemande de Karl Marx, où Marx expose sa théorie matérialiste historique « scientifique » de l’histoire et du progrès humain. J’ai fait le rapprochement. J’ai compris que la « Science » et le « Progrès » étaient profondément opposés au bon sens, ce qui, je m’en souviens, a fait sur moi une impression profonde et durable. À l’époque, j’en ai tiré un sentiment de supériorité sur tous les autres. J’étais « Monsieur Science Éclairée » alors qu’eux  étaient dans l’obscurité du bon sens. Mais la Providence veillait. J’ai pris le chemin de la Foi. J’ai découvert votre conférence sur Pascendi qui m’a fait l’effet d’une révélation. Je ne dis pas que j’ai réussi à appliquer immédiatement tous les principes énoncés par Pie X ! Mon intelligence les a cependant rapidement assimilés et, avec le temps, j’ai de mieux en mieux compris comment les appliquer à la situation actuelle. N’avez-vous pas dit un jour que le monde moderne ressemble à la « Matrice » ? Une fois que vous avez pris la pilule rouge, impossible de revenir en arrière !

Je dois vous confier, Monseigneur, que le Chapelet a été crucial dans ma conversion ; et par lui, j’ai reçu  d’innombrables autres grâces. Sans lui, j’aurais moins reçu et je ne serais pas aussi clairvoyant. J’ai commencé à le prier pour la première fois peu avant le baptême que je devais recevoir dans la Nouvelle église. Sans savoir précisément ce que j’accomplissais, j’ai dit quinze Mystères par jour pendant environ 40 jours jusqu’à la date prévue. Le jour venu, j’ai eu le courage de dire au prêtre que j’arrêtais tout. Et je suis parti chez les « Ralliés », que j’ai également quittés quelques mois plus tard. Bien que je n’aie pas réussi à continuer de dire quinze Mystères par jour, je me suis efforcé d’en dire au moins cinq en veillant toujours à ce qu’ils soient priants et méditatifs. Le Chapelet possède une vraie force qui fait sortir le monde moderne de l’âme.

Il y a des problèmes dans la Fraternité, comme vous le dites, et je peux les voir. Notamment elle diminue plus ou moins, ou même ferme les yeux sur le problème de la Rome moderniste et du monde moderne.  Mais je pense sincèrement qu’il y a encore beaucoup de bien dans la Fraternité et sûrement beaucoup de bons prêtres. Le prêtre de la FSSPX à Édimbourg est pour nous une bénédiction…

Kyrie eleison

Pascendi pour l’esprit, Chapelet pour le cœur –

Un Art tout céleste de sauver les pécheurs !

COMMENTAIRE ELEISON  784  (23 juillet 2022) : CONSEIL DE LECTURE

Soyez vivement remercié pour l’envoi des 7 volumes de vos écrits, à savoir les 4 volumes des « Lettres du Recteur » (1983-2003) et les 3 volumes des « Commentaires Eleison » (2005-2019). J’ignorais tout de ce monument d’histoire, de culture, de musique et d’art Catholiques. La lecture de ces livres a été un raccourci pour restaurer en moi la vérité de la Foi, de l’histoire et de la culture. Je récolte une moisson de lumière dans mon cœur et mon âme, après des décennies d’errance dans le désert du Modernisme. Dans un monde d’absurdité totale et absolue, combien vraie, combien rafraîchissante est l’objectivité que vous avez vous-même découverte – et suivie – chez Mgr Lefebvre. Voici bien le remède aux torrents et aux tourments du subjectivisme et de la confusion qui tourbillonnent tout autour de nous aujourd’hui.

Mon enfance s’est déroulée dans une jolie petite ville de province. En 1970, à l’âge de 12 ans, mes parents protestants m’ont emmenée avec eux en exil, dans la banlieue d’une grande ville moderne. Par cette vie urbaine moderne, j’ai expérimenté pratiquement tout ce qui peut ravager la vie d’une jeune fille. J’ai vu également le spectacle de « l’homme qui prend la place de Dieu » par l’argent, le matérialisme, le consumérisme, l’effondrement de la moralité, le féminisme, l’œcuménisme et la rébellion. Et malheureusement, ma famille a été radicalement influencée et même gravement atteinte par tous ces destructeurs Libéraux et Modernistes de la famille, du cœur et de l’âme. J’ai perdu mon émerveillement naturel et mon amour naissant pour Dieu, que j’avais commencé à aimer pour la beauté de Sa Création, dans la petite ville de mon enfance.

Au milieu des années 1970, j’ai fréquenté l’université d’une grande ville, où j’ai obtenu un « diplôme de professeur », c’.–à–d. un torchon pour enseigner des choses complètement inutiles. J’étais maintenant convaincue que si la vérité existait, l’université était immunisée contre. Heureusement, je suis devenue infirmière diplômée dans un merveilleux hôpital à l’ancienne. Mais, inévitablement, le péché, la propagande anti-familiale, l’immoralité, les dégâts affectifs, les drogues, les absurdités soi-disant spirituelles du Nouvel Âge ont causé des ravages dans ma vie. Je suis devenue la mère célibataire d’un  gentille petit garçon à la fin des années 1980 ; et alors j’ai su que je ne savais absolument pas comment m’occuper de lui ni comment l’aimer vraiment. Je n’ai jamais voulu « faire carrière », mais seulement partir à la recherche de ce qui était vrai, et apprendre à aimer.

En 1991, grâce insigne, Dieu m’a révélé que son Fils Jésus-Christ était vivant et ressuscité ! Il s’en est suivi près de 20 ans de pérégrinations à travers dix « dénominations » protestantes, puis plus de 10 ans de Catholicisme Novus Ordo, dans lequel j’ai commencé à discerner des quantités de plus en plus alarmantes de protestantisme, hélas ! Dernièrement, j’ai vécu deux ans dans la Tradition catholique, durant lesquels j’ai entendu parler de vous et de Mgr Lefebvre, et maintenant grâce à vos livres tout s’est rapidement clarifié. Enfin la lumière au bout du tunnel de « l’homme qui prend la place de Dieu » ! Permettez-moi de vous proposer un verset (Ecclésiastique 8, 11-12) pour vous exprimer ma gratitude et ma joie pour avoir découvert comment préserver la Vérité dans, de et pour la Sainte Église de Dieu :

« Ne perds rien du discours des anciens, car ils ont appris de leurs pères :

C’est d’eux que tu apprendras à comprendre, et à répondre quand cela sera nécessaire. »

Lecteurs, il va sans dire, mais cela va mieux en le disant, que toute la gloire de la vérité et de la bonté que cette âme pèlerine a trouvé dans ces sept livres va à Dieu ; le reste vient de nous.  Remarquez aussi combien cette âme a la sagesse, à certains moments, de reconnaître comment Dieu s’est servi de ses misères mêmes pour la conduire d’autant plus fortement à la Vérité.

Kyrie eleison

Tandis que l’univers devant Satan se courbe,

Dieu écrit toujours droit avec nos lignes courbes.

P. S. : pour obtenir les sept livres, renseignements à hughakins@comcast.net ; pour les commandes, www.ca-rc.com (il est recommandé d’écrire et de lire l’anglais).

COMMENTAIRE ELEISON 785 (30 juillet 2022) : DIEU ET LA SOCIODYNAMIQUE

Le mot « sociodynamique » n’est pas encore rentré dans le Dictionnaire de l’Académie française. Il évoque néanmoins une réalité comparable à l’aérodynamique. Personne ne nie qu’il existe des lois objectives d’aérodynamique qui doivent être soigneusement respectées, si l’on veut éviter qu’un nouveau modèle d’avion ne s’écrase immédiatement après son décollage ; de même, il existe des lois objectives à respecter pour le « lancement » d’une société humaine si l’on désire que cette société survive sans s’écraser. Thomas Jefferson (1743-1826) fut un brillant avocat américain qui joua un rôle éminent dans la fondation de la nouvelle nation américaine en 1776. On lui prête – à tort ? – cette citation qui précisait à quel point cette nation allait être nouvelle : « Nous allons montrer au monde qu’il n’a pas besoin de cardinaux ni de rois ». Dit autrement, les hommes peuvent gouverner par eux-mêmes sans Autorité divine, religieuse ou civile, pour les soutenir. En bref, un gouvernement humain n’a pas besoin de Dieu.

Mais comment contrôler l’activité du gouvernement en l’absence d’un Être Supérieur ? La nouvelle nation inscrivit ainsi au cœur de sa Constitution le principe de la division de son gouvernement en trois branches, le législatif (élaboration des lois), le judiciaire (jugements par les tribunaux) et l’exécutif (application des lois), chacune des trois branches humaines du gouvernement ayant les moyens de contrôler et de modérer les deux autres. Observons le résultat : 1) dès 1776, on ne peut nier que la nouvelle nation ait été florissante et prospère, à tel point que le 20e siècle a été appelé par beaucoup le « siècle américain », c’est-à-dire que les États-Unis se sont alors imposés comme la première nation du monde par leur puissance économique et politique, admirée et imitée dans le monde entier ; 2) à l’inverse, au 21e siècle, en 2022, les observateurs sérieux ne peuvent nier que son président, « élu » lors d’une élection volée ou truquée, est totalement inapte à sa haute fonction, et que cette nation est au bord de la guerre civile. Comment ce pays a-t-il déraillé ?

Nombre d’amis des États-Unis se posent la question. Par exemple, dans un article intéressant, https://www.theepochtimes.com/supreme-court-targets-the-real-enemy_4571651.html (non traduit), Jeffrey Tucker affirme que depuis la fin du 19e siècle, une quatrième branche du gouvernement a émergé aux États-Unis, qui a grandi en taille, en portée et en force, accaparant son propre pouvoir. On parle aujourd’hui, dit-il, d’une bureaucratie non élue comptant quelque 432 « agences », qui emploient près de 3 millions de personnes non susceptibles de licenciement ni de contrôle. Pour M. Tucker, l’existence et la nocivité de cette bureaucratie ont été mises en évidence par une récente décision de la Cour Suprême contre l’une de ces « agences », l’Agence de Protection de l’Environnement, dont la Cour a décidé qu’elle outrepassait ses pouvoirs.

Pour l’auteur, il s’agit d’un arrêt remarquable par lequel le pouvoir judiciaire de la nation, en parfaite conformité avec la Constitution, exerce son contrôle sur le pouvoir exécutif. Or, l’auteur cite un autre exemple d’« agence » échappant indûment au contrôle constitutionnel, il en fait même un archétype : la Réserve Fédérale, créée par une loi du Congrès en 1913, mais qui gouverne depuis lors l’ensemble de l’économie et de la politique des États-Unis (voir ces « Commentaires » des 7 mars et 23 mai 2022). M. Tucker mesure-t-il bien la portée de ce qu’il écrit ? S’il a raison au sujet de ces agences non constitutionnelles, alors, depuis plus d’un siècle, l’essentiel de la vie de cette nation se décide en contournant sa Constitution de 1776 – afin d’échapper à ce fameux « équilibre des pouvoirs ».

Mais après tout, ceci doit-il nous surprendre ? L’Écriture dit : « Mieux vaut un chien vivant qu’un lion mort » (Ecclésiaste 9, 4). À plus forte raison : mieux vaut une meute de chiens vivants qu’un morceau de papier. Ce sont des juges vivants de la Cour Suprême qui, en 1973, ont découvert dans la Constitution des États-Unis le « droit » à l’avortement ; et des juges vivants qui, en 2022, ont découvert qu’il n’y était pas du tout. Si tout repose sur des êtres humains vivants, qui donc a le pouvoir de les soumettre à des « freins et contrepoids » véritables ? Autrefois, sur les pièces de monnaie américaines, figurait la devise : « Une nation sous Dieu ». C’est de Dieu seul qu’est venu tout ce qui a pu faire la vraie grandeur des États-Unis. Et si les États-Unis – comme toute autre nation – ne se tournent pas vers Dieu, ses habitants vont mettre leur pays en pièces.

Kyrie eleison

Cardinaux comme rois seraient-ils hors de course ?

L’Autorité n’en vient pas moins de Dieu sa Source.

COMMENTAIRE ELEISON 786 (6 août 2022) : La  MUSIQUE, entre  ESPRIT  et  MATIÈRE

Au milieu du 19e siècle, en 1864 précisément, le pape Pie IX (1846-1878) entreprit de dresser le « Recueil des principales erreurs » qui éloignaient l’humanité de Dieu, de Jésus-Christ et de son Église catholique. Il commença ce « Syllabus » par l’erreur la plus radicale de toutes : « Il n’existe aucun Être Suprême…  Dieu est ainsi une seule et même chose avec le monde, et par conséquent l’esprit s’identifie à la matière, le vrai avec le faux, le bien avec le mal, et le juste avec l’injuste. » En d’autres termes, du refus de Dieu découlent immédiatement le matérialisme et la négation du libre-arbitre, de la vérité, de la justice et du bien.

Au contraire, l’Église catholique a toujours enseigné que Dieu existe ; qu’Il est le Créateur ; qu’Il est le seul et unique Être infini purement spirituel ; qu’il existe une multitude d’anges, êtres créés purement spirituels, mais finis ; que les hommes sont une multitude d’êtres créés finis, composés au contraire d’un corps et d’une âme, matériels par leur corps physique, composés des éléments physiques fournis par le père et la mère biologiques, mais aussi spirituels par leur âme immortelle, âme créée individuellement par Dieu, et infusée par Lui directement dans ces éléments réunis dans le sein de la mère, pour habiter ce nouveau corps et lui donner la vie – aussi longtemps que ce corps vivra. En d’autres termes, l’homme est bien un être matériel, mais il est bien plus que matériel. En effet, c’est l’âme qui déterminera, par l’usage qu’elle fera de son libre-arbitre spirituel dans le temps qu’elle est unie au corps, quel sera le sort éternel de ce corps, soit la félicité au Paradis, soit le tourment en Enfer, tous deux humainement inimaginables.

L’homme est donc la plus haute des créatures matérielles de Dieu, parce qu’il est le seul à être également spirituel. La spiritualité de son âme implique une capacité à connaître et à aimer Dieu, et ceci est la chose la plus importante en lui. Prétendre qu’il n’est que matériel est une immense erreur et, le cas échéant, un mensonge. En fait, tous les hommes ont une certaine connaissance de leur propre nature spirituelle et de leur destinée éternelle, car « la vraie lumière qui éclaire tout homme, » Notre Seigneur Jésus-Christ, « est venu dans le monde », (Jn. 1, 9). Or tant d’âmes autour de nous ont été amenées à croire que leur esprit n’est que matière ! Les jeunes surtout sont concernés – mais ils sont loin d’être les seuls.

Qu’est ce que la musique ? Elle est un langage particulier de l’âme humaine. Il est vrai que les animaux et même les plantes l’apprécient. Mais elle est pour l’homme un langage inimitable qui exprime des choses de son âme, sans que rien d’autre ne puisse les dire de la même manière. L’âme de l’homme est à la fois spirituelle par son ouverture à Dieu et matérielle par son animation du corps ; la musique de l’homme sera donc à la fois spirituelle et matérielle, avec tous les dosages possibles. Le chant grégorien est hautement spirituel, le rock et le rap sont bassement matériels, et la musique classique se situe entre les deux. Fait particulièrement intéressant – encore que cela ne soit que du bon sens : la musique a une géographie objective, pour ainsi dire, qui correspond à la géographie objective de l’âme humaine. Ainsi, lorsque nous décomposons la musique en ses trois éléments essentiels, à savoir la mélodie (l’air), l’harmonie (son accompagnement) et le rythme (sa pulsation), nous pouvons conclure que la mélodie s’adresse à l’âme spirituelle, l’harmonie aux passions supérieures de l’âme matérielle et le rythme aux passions inférieures de cette âme matérielle.

Dans la musique comme chez l’homme, il existe une infinie variété, de sorte qu’il peut toujours y avoir des exceptions. Mais la loi de correspondance fait qu’en général, tel type de musique s’adresse toujours à telle partie de l’âme. Cela relève du bon sens, et seuls les subjectivistes endurcis, dont le cerveau a été lavé par leur libéralisme, en seront offusqués.

Quoi qu’il en soit, il y les Journées Musicales de Broadstairs les 26, 27 et 28 août prochains. Vendredi 26 au soir, conférence préliminaire sur la géographie de l’âme ; samedi 27, plusieurs conférences sur la géographie de la musique ; et le dimanche, conférence finale pour tirer quelques-unes des nombreuses conclusions possibles. John Sullivan jouera à nouveau du piano, à la fois pour illustrer et pour interpréter, notamment Beethoven, qui sert de pivot entre la musique supérieure et inférieure. Les participants devront trouver leur propre hébergement pour les deux nuits. Des enregistrements sont prévus pour les personnes intéressées qui ne pourraient pas se déplacer.

Kyrie eleison.

« La musique, dit-on, n’est qu’affaire de goût. »

On réfléchit si peu en le disant surtout.

French translations of “Eleison Comments” can be found here — https://stmarcelinitiative.com/problem-solution/?lang=fr

Exit mobile version